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Absolu • Étymologiquement, absolu veut dire

Par   •  8 Novembre 2017  •  1 683 Mots (7 Pages)  •  685 Vues

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Aristote, philosophe de la Grèce antique, donne sa propre définition du bonheur. Selon lui, il est un bien suprême qui ne réside pas dans les biens particuliers, bien qu'il puisse se réaliser à travers eux. Le bonheur est autosuffisant, achevé et a un caractère fonctionnel. Il ne dépend pas que de l'homme mais aussi des circonstances extérieures. Aristote ne voit pas le bonheur comme une émotion ressentie pendant une courte durée mais plutôt comme un mode de vie rationnel et vertueux. Il appelle cela le bonheur humain, en opposition au bonheur divin qu'il définit comme étant celui que procure l'activité de l'intelligence dans la mesure où il est voulu pour lui-même et non dans un but supérieur.

Le bonheur selon Aristote est le bien suprême. Il ne réside pas dans les biens particulier tel que la richesse et autres éléments extérieur, bien qu’ils puissent y contribuer. Ce qui distingue l’homme des plantes et des animaux est l’activité de l’âme qui confère à l’homme un pouvoir de réflexion et de raison. La raison implique que chaque action humaine est consentie et que le bonheur dépend donc uniquement des actions que l’homme accomplit. Mais il ne dépend pas totalement que de lui, les infortunes graves peuvent affecter l’homme et l’arraché du bonheur, il faut cependant qu’elles se cumulent et qu’elles soient d’une grande intensité. Mais la stabilité du bonheur ne tient pas à la fortune ou le hasard mais à l’activité vertueuse. Si l’homme n’agit qu’en faisant ce qui est vertueux et donc tiré le meilleur de lui-même malgré une situation est inconfortable il trouvera le bonheur. L’activité de l’âme (l’intelligence, la méditation) et les actes vertueux sont les clés du bonheur « le bien humain devient l’acte de l’âme qui traduit la vertu » (1098-15). Le bonheur provient donc de l’activité de l’âme et il se transcrit dans nos actions par l’acte vertueux final. Néanmoins

fait : ce qui est, donnée observable par l’expérience et qui paraît indiscutable. Exemple : le temps qu’il fait, un individu est plus fort qu’un autre, la loi physique de la chute des corps…

droit : Ce qui est conforme à une règle ou ce qui est permis.

La distinction entre le droit et le fait recouvre celle entre ce qui est et ce qui doit être. Le droit apparaît alors comme ce qui vient rectifier le fait. Si un individu est plus fort qu’un autre (ce qui est un fait), cela ne signifie pas qu’il ait des droits sur lui. C’est en ce sens que l’on peut comprendre par exemple l’article premier de la déclaration des droits de l’homme : " Tous les hommes naissent libres et égaux en droit ". Dans les faits, les hommes ne naissent pas nécessairement libres, ni nécessairement égaux ; mais les droits sont là pour instituer une égalité, pour faire que chaque individu ait les mêmes droits. En effet, le droit, pour être universellement valide ne peut pas être fondé sur le fait. Ce n'est pas ce qui se passe en fait qui détermine ce qui devrait se passer en droit.

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