Épicure, Lettre à Ménécée
Par Ninoka • 21 Octobre 2018 • 1 483 Mots (6 Pages) • 488 Vues
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grande philosophie de l’antiquité : le stoïcisme.
Marc Aurèle dans les pensées proposées par notre bouquin, parle d’autrui, de la conscience et du bonheur. On se centrera seulement dans les textes du bonheur. Ce sont les textes 3 et 7.
« La nature de l’homme est partie d’une nature qui ne peut pas être entravée, intelligente et juste : en effet, elle distribue à chacun également et selon son mérite ». Marc Aurèle avec cette phrase affirme que la nature est sage, indiscutable et correcte. En effet, une des grands aspects des stoïciens c’est celui-là : suivre la nature. Se contenez de son destin, suivre son destin, croire en lui. C’est ainsi qu’on atteindra le bonheur. Il utilise l’exemple du chagrin et des réactions de l’homme fassent à l’erreur qu’il a commise. Ceux qui ne connaissent pas la doctrine, selon Marc Aurèle, auront du chagrin et penseront que cette erreur sera un malheur. Marc Aurèle et le stoïcisme proposent qu’au lieu de se plaindre, ils doivent l’affronter et en sortir les aspects positifs de cet « malheur » : « Quel bonheur ! telle chose m’est arrivée, et je vis sans chagrin, et je ne suis ni blessé par le présent ni effrayé par l’avenir ». Marc Aurèle propose d’être optimiste, de croire au fait que cet erreur a du se commettre, le destin nous a fait commettre l’erreur donc nous, on doit apprendre de cet erreur au lieu de le regretter. On doit grandir avec les erreurs. Les erreurs nous rendent plus sage. Seule peut gagner cette sagesse celui qui cesse de se regretter et qui affronte l’erreur.
Ainsi, Marc Aurèle propose de penser au fait que le destin est celui qui nous a fait commettre l’erreur, qu’on ne doit pas se regretter parce que cette erreur est un aspect positif pour notre avenir, on apprend de l’erreur et on pourra vivre une vie plus prospère. Ainsi, en pensant comme ça, on atteindra le bonheur parce que on ne regrettera jamais rien et on verra toujours la vie et les jours d’un point de vue optimiste et heureux. Sénèque fait une belle métaphore de cette pensée : l’homme est la mer qui coule et les périples sont les fleuves qui choquent la mer. N’importe qu’elle soit le fleuve qui touche la mer, elle ne changera jamais d’eau salée en eau douce. Donc, l’homme ne doit jamais changer son état d’esprit malgré les périples, il doit, au contraire, le changer vers sa couleur, l’adapté à son courant et le transporter avec lui. « Manet in statu et quidquid evenit in suum colorem trahit ; est enim omnibus externis potentior », il [l’esprit] reste dans l’état où il est et quoi qu’il arrive il [l’homme] l’attire vers sa couleur.
De plus, Marc Aurèle parle des raisons pour lesquelles on doit aimer le destin. Il soutient que n’importe qu’elle évènement à une raison d’être. Cette raison la connaît seulement le destin mais on doit croire en lui car la nature et le destin sont sages. Tous les périples des hommes sont en quelque sorte « appropriées à sa destinées ». De plus, il soutient que ces périples rentrent en harmonie avec celui qui subit le périple. C’est la perfection de la nature. Ainsi, les stoïciens ont une vision beaucoup plus transcendantale que les épicuriens. Ils s’abandonnent totalement au destin. Ils confient pleinement en lui et ils adaptent leur vie selon leur destin. Par exemple, une personne qui est naît avec peu d’argent doit assimiler sa condition car c’est le destin qui l’a décider et il doit cherche à s’adapter et comme ça il trouvera le bonheur. Ainsi, Marc Aurèle et les stoïciens soutiennent que le bonheur on l’atteint en cherchant à s’adapter au destin imposé.
De plus il soutient que cette recherche sera une récompense non seulement pour lui en terme de santé, bonheur et de son avenir, mais pour « la santé du monde ». En effet Mar Aurèle soutient qu’on doit faire les sacrifices non seulement pour nous mais aussi pour autrui. Tous mes sacrifices me seront récompensés et seront un avantage pour autrui. Non seulement je serais heureux avec ma santé mais j’aurais la satisfaction d’avoir aidé les autres. Je serais donc heureux : « Il faut donc aimer ce qui nous arrive pour deux raisons : l’une, que cela était fait pour toi, que cela était ordonné pour toi […] l’autre, que même ce qui arrive à chaque être en particulier contribue au succès ».
Ainsi donc, Marc Aurèle propose la doctrine philosophique pour atteindre le bonheur, surtout dans deux aspects. Le fait de concevoir ses malheurs comme des bonheurs pédagogiques et d’accepter le destin et d’en profiter des opportunités présentés par le destin.
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