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NOURRIR LES HOMMES.

Par   •  24 Juin 2018  •  979 Mots (4 Pages)  •  535 Vues

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travail. Ils sont environ 2 milliards à pratiquer ce type d’agriculture.

L’agriculture vivrière se caractérise par les éléments suivants :

• L’agriculture vivrière est peu productive et nécessite une main-d’œuvre nombreuse, car elle utilise peu d’engrais et peu ou pas de machines.

• De nombreux paysans qui pratiquent l’agriculture vivrière ne parviennent pas à assurer leur sécurité alimentaire. 80% des sous-alimentés de la planète sont des petits agriculteurs pratiquant l’agriculture vivrière.

• Des progrès ont pu être réalisés : outils et méthodes mieux adaptés, sélection des plantes, irrigation, etc. La production a augmenté, mais moins vite que la croissance démographique dans ces pays.

• Dans les fronts pionniers, le développement de l’agriculture vivrière a souvent pour conséquence l’augmentation de la déforestation qui conduit à l’érosion des sols et à la désertification.

On observe au niveau mondial un recul de l’agriculture vivrière au profit de l’agriculture productiviste.

2ème partie : Des agricultures durables

A) Les principes de l’agriculture durable

Brundtland, en 1987, est à l’origine de la notion de développement durable, c’est-à-dire un développement qui permet aux générations présentes de subvenir à leurs besoins sans compromettre la capacité des générations futures à subvenir aux leurs.

La FAO définit l’agriculture durable de la manière suivante : satisfaire les besoins des générations actuelles et futures qualitativement et quantitativement, fournir un emploi durable, des revenus et des conditions de vie satisfaisantes aux travailleurs agricoles, maintenir ou accroître la production de nourriture sans dégrader l’environnement.

L’agriculture durable implique de développer des révolutions doublement vertes : augmenter les quantités de production et respecter l’environnement.

B) La diversité des agricultures durables

L’agriculture biologique est souvent mise en avant pour répondre aux limites des modes de production agricole actuels :

• C’est une agriculture contraignante à mettre en place.

• La productivité est limitée, ce qui augmente les coûts de production et rend les produits "bio" plus chers que les produits issus de l’agriculture intensive.

• En conséquence de ces limites, le "bio" est peu développé et n’occupe qu’une faible superficie des terres cultivées. Cependant, le "bio" progresse : en France, il occupe 6% des surfaces exploitées.

L’agriculture raisonnée prend en compte les problèmes environnementaux et sanitaires de l’agriculture intensive :

• Utilisation minimum des intrants

• Recyclage des déchets

• Préservation de la biodiversité et des paysages

Cependant, l’agriculture raisonnée se rapproche de l’agriculture productiviste.

Le commerce équitable permet de réduire les intermédiaires avec un développement de marchés locaux où les petits producteurs peuvent vendre directement leurs produits.

Conclusion :

Malgré le recul de la faim dans le monde, la sécurité alimentaire reste un enjeu majeur. L’agriculture productiviste a permis de faire reculer la faim, mais cette agriculture est très polluante. L’agriculture vivrière dans les pays en voie de développement montre de nombreuses limites.

Il est nécessaire de pratiquer une agriculture durable qui permettrait de répondre aux besoins sans porter atteinte à l’environnement.

Encore faut-il que la croissance de la population soit contrôlée. C’est une grande préoccupation de notre temps comme le montre certains films tel que Soleil Vert dont la sortie dans les années 70 témoigne d’une prise de conscience de ce problème de surpopulation.

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