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Le combat d'Olympe de Gouges

Par   •  1 Octobre 2018  •  1 277 Mots (6 Pages)  •  470 Vues

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Elle s’appuie sur la « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen », elles revendiquent le fait d’être constituées en Assemblée Nationale donc être élues ainsi que le fait que la femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits donc elles souhaitent les mêmes droits que les hommes, elles souhaitent la liberté, la prospérité, la sûreté et surtout la résistance à l’oppression des hommes, elles demandent que la liberté et la justice consistent à rendre tout ce qui appartient à autrui donc que le mari (ou l’homme de la maison qui a « l’autorité » sur la femme) ne s’accapare plus les biens de leur épouse, de leurs sœurs ou de leurs filles. Pour le droit de vote, elles demandent à ce que toutes les citoyennes et citoyens concourent personnellement ou par leur représentant à sa formation, elles réclament aussi la fin de la mise au couvent des femmes « nulle ne peut être punie qu’en vertu d’une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée aux femmes. Olympe de Gouges souhaite l’égalité des sexes. Elle dénonce aussi le fait que la Révolution oubliait les femmes dans son projet de Liberté et d’Egalité.

4/La Révolution a-t-elle changé le sort des françaises ?:

Le projet de cette « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne » est sans valeur légal car elle fut rejetée par la Convention.

Les femmes attendent beaucoup de la Révolution, elles expriment leurs revendications par le biais de pétitions et de cahier de doléance. Leurs revendications portent sur des problèmes auxquelles elles sont confrontées (absence d’instruction, mortalité en couche, droit d’exercer un métier, protection des travaux féminins) ainsi que des revendications touchant aux droits politiques (rare par manque de conscience de leur importance). Les femmes de Provence protestent en 1789 contre la composition des Etats Généraux dont elles sont exclues. Durant l’ensemble de la période révolutionnaire elles occupent les rues dans les semaines précédant l’insurrection et appellent les hommes à l’action en les traitant de lâche de cette manière les femmes pénètrent la sphère politique et y jouent un rôle actif mais à partir du moment où les associations révolutionnaires dirigent l’évènement les femmes sont exclues du peuple délibérant et des associations politiques. Elles tiennent des salons dans lesquelles elles s’occupent avec la lecture de journaux (politique) ainsi qu’en discutant des lois et de la politique de leur cité. Le 18 novembre 1793 Claire Lacombe pénètre le Conseil Général de la commune de Paris elle se trouve à la tête d’un groupe de femme portant des bonnets rouge, le Procureur Chaumette leur en interdit l’accès dans un discours misogyne. Par la suite la Convention décrète l’interdiction de tous les clubs et sociétés de femmes puis par la suite l’interdiction d’assister aux réunions politiques. La Révolution n’a donc nullement ouvert le chemin de la citoyenneté aux femmes. Pour les femmes les plus militantes la Révolution reste une grande frustration car après tant d’actes et tant d’espoir elles sont finalement autant dominées qu’avant. Pourtant les hommes ont découvert que les femmes avaient une place dans la cité mais cette découverte ne signifié pas leur donné cette place. Malgré leur rôle important dans le déclanchement de la Révolution, il n’a eu aucune amélioration pour les françaises.

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