Frida KAHLO, Autoportrait à la frontière entre le Mexique et les États-Unis d’Amérique, 1932
Par Matt • 24 Février 2018 • 1 650 Mots (7 Pages) • 1 034 Vues
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1 – Frida Khalo autoportrait
On voit une femme brune, au teint mat, cheveux et yeux noirs, élégamment vêtue d’une longue robe et chaussures rose, de longs gants blancs en dentelle, d’un collier et coiffée d’un chignon tressé, debout sur un socle ou on peut lire «Carmen Rivera pintó su retrato ano 1932 » (Carmen Rivera a peint son portrait année 1932). Elle a les mains croisées et tient dans sa main gauche un drapeau du mexicain et dans la droite une cigarette. Frida khalo a peint son autoportrait puisque sur le socle c’est son nom : Magdalena Frida Carmen Kahlo Calderón. Elle me regarde, moi le spectateur, a des épais sourcils qui se rejoignent en forme d’ailes d’oiseau. L’oiseau est un symbole de liberté. Elle donne l’impression d’une personne sévère, un aspect grave. Elle délimite les deux nations par sa position avec son corps. Elle représente la frontière, on dirait une statue.
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2 – Le Mexique à gauche
A gauche du tableau, le Mexique y est représenté. Au premier plan,
On voit en haut le soleil et la lune ce sont des Dieux qui représentent la vie et la mort, situés à l’intérieur de deux nuages. Ils se rencontrent et produisent un éclair. Le soleil parait menaçant et a trois courbes rouges qui sortent de sa bouche. La lune et le soleil ont des yeux et une bouche, ce qui veut dire que l’artiste les a personnifiés. On pourrait penser que la lune représente Frida et le soleil Diego son mari ce qui laisse à penser que l’artiste veut repartir au Mexique et que son mari veuille rester aux Etats-Unis et les éclairs représentent les tensions qui pourraient y avoir entre eux.
En dessous, il y a un temple aztèque en ruine, édifice religieux qui servait à honorer les Dieux selon les rites précolombiens, un tas de pierres se trouve juste devant le temple, qui rappelle la destruction d’une partie de la culture mexicaine.
Une tête de mort, qui fait référence au jour des morts, fête très importante et joyeuse au Mexique, car on y chante et danse.
Deux statuettes représentant des Dieux, ceux de la fertilité ; ce qui est religieux. L’une est blanche qui pourrait représenter Frida qui voudrait avoir un enfant et l’autre de couleur sombre dévêtue qui rappellerait la naissance (l’allaitement d’un enfant).
Au premier plan, des fleurs fanées, couchées et d’autres sont fraîches. On y voit les racines qui sont reliées aux fils électriques qui se trouvent côté Etats-Unis. Certaines fleurs touchent le socle ou se trouve l’artiste, ce qui laisse à penser qu’il s’agit de ses propres racines, ses origines, sa vie. Certaines racines sont longues, d’autres petites. Les couleurs des plantes ramènent de la gaieté, de la vie, de la chaleur sur cette partie du tableau.
3 – Les Etats-Unis d’Amérique à droite
On voit en haut, le drapeau des Etats-Unis dans la fumée, qui est en fait la pollution puisque la fumée sort des usines Ford : grande marque automobile, signe du progrès technologique et social.
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Au fond à droite il y a des buildings et des gratte-ciel, l’horizon est cachée par toute cette modernité de tours immenses qui paraient toucher le ciel. Toutes ces industries, ces technologies n’apportent aucune vie, tout paraît mort.
Quatre gros tuyaux ayant des formes humaines, s’enfonçant profondément dans la terre fait penser que l’être humain perd sa place au profit des machines. Ils sont ternes, sans vie. On se croyait dans un univers austère et sévère.
Au premier plan, il y a trois appareils : un mégaphone, une ampoule et un générateur. Leurs fils sont longs profondément enfoncés dans le sol. Quant au générateur, ses fils sont reliés aux racines des fleurs situées à gauche du tableau et branchés sur le socle ou se trouve Frida. Elle se ressource, puise ses forces grâce à ce branchement.
- Mouvement artistique
Le mouvement artistique utilisé pour cette œuvre est l’art visuel, l’expressionnisme et le réalisme. Frida Khalo, à travers son œuvre nous montre son appartenance à ses origines, qu’elle y tient. Elle montre ses sentiments pour son pays, sa culture et traditions et qu’elle renie les Etats-Unis, nation dominé par les progrès, l’industrialisation, le manque de vie qui l’y habite. Elle nous fait par de toutes les émotions qu’elle ressent en peignant les deux nations sur le même tableau. Elle reproduit exactement sa vie en montrant au public son intérêt, son intéressement pour les deux nations totalement opposées, sans mensonge, ni tricherie : elle peint la réalité, elle montre son objectivité.
Les couleurs vives sont celles de la nature qui rappelle l’histoire de son pays natal
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III – CONCLUSION
Frida Khalo à travers son œuvre, nous montre ses sentiments pour ces deux nations radicalement opposées. Elle éprouve de l’amour pour son pays d’origine, car elle nous fait partager l’histoire de son pays qui est le Mexique, sa culture, sa richesse de son pays qui remonte depuis le temps Précolombiens. Pour les Etats-Unis d’Amérique, elle livre ses sentiments sur une nation moderne exploité par les machines, le progrès et qui n’a pas d’histoire à raconter, une nation sans vie, sans âme.
Elle se place au milieu de la frontière comme pour dire : « j’ai pourtant besoin de chacune de ces nations, une qui raconte mon passé et l’autre ou je me tourne vers l’avenir ».
Elle montre une forte personnalité en se tenant droite, debout avec cet air austère. Pourtant elle puise de l’énergie dans les deux nations ce qui laisse à penser qu’elle a besoin des deux nations, que chacune d’elle lui apporte quelque chose d’utile dans sa vie.
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