Planète en jeux

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- Les surfaces nécessaires pour l’infrastructure d’un pays : centrales, autoroutes, usines, villes... :

- terrains bâtis.

- La surface nécessaire pour absorber le CO2 libéré lors des activités humaines et pour absorber nos déchets :

- empreinte énergétique.

L’empreinte énergie se calcule de la façon suivante :

- De la combustion de carburant fossiles liées aux activités humaines : transports, chauffage…

- De l’extraction et du raffinage des combustibles fossiles.

- De certaines productions industrielles : production de ciment…

- Des feux de forêts tropicales.

A cette somme, on soustrait la quantité de CO2 absorbée par les océans. Ensuite, on calcule la surface boisée nécessaire à l’absorption de ce solde de CO2.

CONSÉQUENCES ENVIRONNEMENTALES DE L’AUGMENTATION DE L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE :

Lorsque la Terre n’arrive plus à suivre la consommation humaine et à absorber les déchets produits, c’est sa biodiversité qui est affectée.

➔ Déchets qui s’accumulent dans l’air, le sol et l’eau. Déforestation. Pénurie d’eau et déclin de la biodiversité. Changement climatique qui en résulte mettant de plus en plus en danger les conditions de vie et le développement des populations.

Principales causes du déclin des espèces terrestres, marines et d’eau douce :

- Disparition, fragmentation ou transformation des habitats naturels : principalement au profit des activités agricoles, d’élevage, de l’expansion des villes et des infrastructures. Les cours d’eau sont aussi concernés : ils sont canalisés et modifiés pour l’irrigation, l’énergie hydraulique ou la régulation de leur débit. Même les fonds marins sont dégradés par le chalutage, la construction et les industries extractives.

- Surexploitation des espèces : notamment sur les activités de pêche et de chasse. La surpêche a réduit de nombreux stocks d’espèces commerciales de poissons. Cela touche aussi les espèces terrestres en particulier les mammifères des forêts tropicales chassées pour leur viande ou menacés par la dévastation des forêts.

- Pollution des milieux : en particulier dans le milieu aquatique. L’utilisation croissante d’engrais azotés et phosphatés dans l’agriculture favorise la reproduction des végétaux aquatiques. Pollution renforcée par l’utilisation de pesticides, de rejets de déchets domestiques, industriels ou miniers.

- Propagation d’espèces envahissantes : des espèces introduites délibérément ou par hasard dans une région différente de leur milieu d’origine prolifèrent et deviennent concurrentes, prédatrices ou parasites des espèces en place et sont responsables du déclin de nombreuses populations locales.

- Changement climatique : c’est probablement la plus grande menace pour la biodiversité dans les décennies à venir. Les impacts se ressentent sur les écosystèmes marins, polaires, côtiers et de montagne.

- augmentation de température

- montée des océans

- conséquences sur les sociétés humaines et les espèces : canicules et désertifications, inondations et tempêtes, montée du niveau des mers…

Non seulement nous attaquons le capital de la nature, mais nous accumulons des dettes de CO2 qui seront à la charge des générations futures.

PISTES DE SOLUTIONS :

- Maintenir et préserver la biocapacité de la Terre.

- Réduire notre empreinte écologique. Il faut limiter et réorienter nos besoins, c'est-à-dire changer nos modes de consommations. Il faut alors aussi revoir la façon dont on produit les biens et services et favoriser des modes de production plus économique en énergie et moins polluants.

- Créer les conditions pour permettre ces changements radicaux, inciter à des comportements plus vertueux par la fiscalité ou freiner, interdire par une législation contraignante. [pic 20][pic 21][pic 22][pic 23]

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L’Union Européenne a pour priorité de lutter contre les changements climatiques, de protéger la biodiversité (= ensemble des espèces de toute origine y compris les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie.)

En résumé, l’empreinte écologique possède toutes les qualités d’un indicateur synthétique car elle permet :

- De mesurer les impacts des activités humaines,

- De simplifier les données mesurées pour les rendre compréhensibles,

- De comparer dans le temps, car les données sont suivies depuis plus de 40 ans,

- De décider puisqu’elle fournit les pistes de compréhension des enjeux comme des solutions de manière simple et propice à l’émergence de décisions politiques et économiques.

C’est un bon indicateur environnemental qui peut être mis au service du développement durable.

FICHES D’ACTIVITÉS

L’objectif est d’approfondir la compréhension de l’empreinte écologique, de ses implications et de faire émerger les possibilités et les moyens d’actions.

➔ 7 séquences qui traitent de thématiques particulières. Chaque fiche est constituée de plusieurs activités dans lesquelles l’éducateur peut piocher, sans être obligé de les effectuer toutes.

Ces fiches sont regroupées en 3 groupes :

I – Compréhension

Fiche 1 : Les composantes de l’empreinte écologique

Fiche 2 : Les services rendus par la nature