Madrid: La difficile mise sous tutelle de la Catalogne.
Par Orhan • 24 Août 2018 • 3 639 Mots (15 Pages) • 495 Vues
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Afin de rendre la Chine puissante, l’actuel homme fort de Pékin, a formulé dans son livre une série de théories et de recommandations à partir de ses réflexions et de sa longue pratique de la politique. En quoi le développement chinois est-il spécifique? D’abord parce que «la construction du socialisme à la chinoise passe avant tout par des synergies des efforts du peuple dans les domaines économiques, politiques et culturels…», écrit le président chinois.
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«Xi Jinping: La Gouvernance de la Chine», a remporté un franc succès auprès des décideurs. Traduit en plusieurs langues, il s’en serait écoulé plus de 6 millions d’exemplaires. Cet ouvrage contient 79 articles dont des discours, des entretiens, des allocutions, des remarques disponibles dans des rapports, des interviews et des lettres de félicitations qui portent sur la période allant du 15 novembre 2012 au 13 juin 2014
Pékin ferait figure de modèle à suivre pour de nombreux pays du monde. Ce modèle se base sur plusieurs critères. Il suffit de «faire progresser la réforme politique et respecter la constitution, comme il est nécessaire d’insister sur l’importance du développement sans pour autant favoriser les entreprises hasardeuses».
Il ne faut pas non plus gaspiller les ressources et attacher une grande importance à la formation des compétences et à l’esprit national... Et surtout ne pas oublier que tout passe par «l’attachement au peuple». Les Chinois font passer l’intérêt économique avant toute chose, c’est de cette manière qu’ils pourront à terme imposer leur vision politique (une approche bien définie par le professeur Fathallah Oualalou dans son ouvrage «La Chine et nous».
Selon son entourage, Xi Jinping est une personne douce mais très ferme quand il s’agit des principes. Selon lui, il faut servir le peuple sans trop craindre de perdre son poste. Hier mercredi, le dirigeant chinois a obtenu un nouveau mandat à la tête du Parti communiste chinois (PCC). Le comité central, sorte de Parlement du PCC, l’a élu à huis clos secrétaire général, aux côtés des six autres membres permanents du bureau politique, l’instance qui détient la réalité du pouvoir en Chine.
Chef du Parti, chef de l’Etat, chef des armées: depuis son arrivée au pouvoir fin 2012, Xi Jinping a cumulé les pouvoirs au sommet de la deuxième puissance économique mondiale et présidé à un renforcement de l’autorité du régime. Agé de 64 ans, il a obtenu l’honneur suprême de figurer dans la charte du Parti, une distinction que seul le fondateur du régime, Mao Tsé-toung, avait eue avant lui de son vivant.
L’inclusion de son nom et de sa «Pensée» dans les statuts du PCC suggère qu’il peut désormais rester indéfiniment à la tête du pays, s’affranchissant de la limite d’âge théorique de 68 ans et du souci d’avoir à se choisir un successeur. Xi Jinping devrait être formellement réélu à la tête de l’Etat en mars prochain lors de la session annuelle du Parlement.
Guerre à la corruption
Les cinq ans de pouvoir de Xi Jinping se sont accompagnés d’une guerre à la corruption, qui a sanctionné pas moins de 1,5 million de personnes. Quant à la croissance, la performance du géant asiatique reste solide. Les taux devraient se maintenir à 6,7% pour 2017 et à 6,4% pour 2018. Toutefois, les institutions internationales mettent en garde contre la dette de la Chine.
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Droits de l’Homme: Macron refuse de donner des leçons à Sissi
Il faut axer la collaboration sur la lutte antiterroriste. Des contrats économiques entre la France et l’Egypte
Le président français Emmanuel Macron a refusé de «donner des leçons» sur la question des droits de l’Homme à son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, en visite officielle à Paris. Il a insisté surtout sur la collaboration entre les deux pays en matière de lutte antiterroriste. Macron s’est ainsi placé dans la continuité de la politique française, qui perçoit Le Caire comme le principal rempart contre le terrorisme au Moyen-Orient.
Tout en étant convaincu que le combat contre le terrorisme doit «impérativement être mené dans le respect de l’Etat de droit et des droits de l’Homme», le chef de l’Etat français a réitéré son «principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des pays». Ces déclarations ont suscité une vive réaction de Human Rights Watch pour qui Macron «tournait le dos aux droits humains».
Le président égyptien a pour sa part rejeté les accusations d’atteinte aux droits de l’Homme (arrestations massives, condamnations à mort, l’usage à grande échelle de la torture et les persécutions contre les homosexuels…) relayées par de nombreuses ONG. Son défi est de renforcer la stabilité de son pays et de lutter contre les mouvements terroristes. «Nous sommes contre la violence et avec les droits de l’Homme», insisté Abdel Fattah al-Sissi, tout en affirmant que ses forces de sécurité «ne pratiquaient pas la torture».
L’Egypte est régulièrement visée par des attentats meurtriers, dont le dernier a provoqué la mort de nombreux policiers. La plupart d’entre eux sont revendiqués par le groupe terroriste (EI). Pour Macron et Sissi, la lutte contre le terrorisme doit être renforcée en Libye, un pays frontalier de l’Egypte qui n’arrive pas à sortir du chaos. «Ils sont d’accord sur le fait qu’il n’y a pas de solution militaire à la crise», a précisé l’Elysée. Jusqu’à la fin de sa visite prévue jeudi 26 octobre, le président égyptien va continuer à discuter de contrats économiques, notamment d’armement.
Depuis 2015, l’Egypte en a conclu pour plus de six milliards d’euros, comprenant notamment 24 avions de combat Rafale, une frégate, deux porte-hélicoptères Mistral et des missiles. Une série d’accords bilatéraux ont par ailleurs été signés pour le financement de centres de soins, de l’extension de la station d’épuration d’Alexandrie et la construction de centrales solaires en Egypte.
http://www.leconomiste.com 27/10/2017
Energies renouvelables: Les grandes ambitions de l’Union européenne
L’UE s’est fixée comme objectifs 30% d’économie d’énergie et 27% d’énergies renouvelables. Seul hic, les déploiements des ER pour 2030, incompatibles avec les -80% prévus en 2050. Un risque, que l’accord
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