Les causes de la stérilité
Par Matt • 18 Septembre 2018 • 2 688 Mots (11 Pages) • 429 Vues
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1. Stimulation des ovaires
La première étape consiste à administrer à la femme un traitement hormonal, habituellement un agoniste de la GnRH (Gonadotropin Releasing Hormone) afin de mettre les ovaires au repos.Puis, le traitement vise ensuite à augmenter le nombre de follicules produits par les ovaires et contrôler le moment de l’ovulation. La femme doit recevoir des injections de gonadotrophines à activité FSH ou LH afin de stimuler les follicules pour les mener à maturation et leur permettre de produire plusieurs ovocytes. Lorsque les follicules ont assez grossi et que les niveaux d’hormones sont adéquats, l’ovulation est déclenchée par une injection d’hormone HCG (Human Chorionic Gonadotropin).[pic 1]
L’échographie pelvienne et des prises de sang sont pratiquées à chaque étape pour évaluer la croissance des follicules. Plus de follicules, plus d’ovules…Les ovaires de la femme produisent et libèrent habituellement un seul ovule mature par cycle. Bien que cela suffise pour une conception normale, pour une fécondation in vitro réussie, il faut idéalement obtenir davantage d’ovules matures. Il est donc nécessaire de stimuler plus fortement qu’habituellement l'activité ovarienne de la patiente. Les médicaments administrés lors d’un traitement en fécondation in vitro provoquent le développement de plusieurs follicules ovariens, augmentant ainsi le nombre possible d'ovules, donc les chances d’obtenir un embryon implantable.
2-Prélèvement des ovocytes mûrs
Après 32 à 36 heures de stimulation hormonale, les ovocytes mûrs sont prélevés à l'aide d'un petit tube et d'une aiguille que l'on introduit dans le vagin. Cette intervention est réalisée sous anesthésie locale ou générale avec un contrôle échographique car elle peut être très douloureuse. Les ovocytes sont ensuite sélectionnés en laboratoire.[pic 2]
Le sperme est prélevé quelques heures auparavant (ou décongelé le jour même), et les spermatozoïdes sont séparés du liquide séminal et conservés à 37°C.
3. Fertilisation
Quelques heures après leur récolte, les spermatozoïdes et les ovocytes sont mis en contact dans un liquide de culture pendant plusieurs heures à la température du corps. Les spermatozoïdes mobiles viennent spontanément, sans aide extérieure, au contact de l’ovocyte. Mais un seul spermatozoïde fécondera celui-ci. En général, en moyenne, 50% des ovocytes sont fécondés.[pic 3]
Les ovocytes fécondés (ou zygotes) commencent à se multiplier. En 24 heures, les zygotes deviennent des embryons de 2 à 4 cellules.
4. Transfert embryonnaire[pic 4]
De 2 à 5 jours après la fertilisation, un ou deux embryons sont transférés dans l’utérus de la femme. Le transfert embryonnaire est un geste simple et indolore réalisé au moyen d’un cathéter fin et souple introduit par voie vaginale dans l’utérus. L’embryon est déposé à l’intérieur de l’utérus et s’y développe jusqu’à son implantation. Après cette étape, la femme peut habituellement reprendre ses activités normales. Un ou plusieurs embryons (appelés surnuméraires) peuvent être aussi conservés grâce à la congélation pour des essais ultérieurs. Par la suite, le médecin peut donner un traitement médical hormonal, et bien sûr des ordonnances pour faire des tests de grossesse afin d’observer si la FIV a été efficace.
Plusieurs cycles de traitements sont parfois nécessaires avant que la grossesse ne réussisse. Et malheureusement, certains couples ne mettent pas de grossesse en route malgré plusieurs essais.
B-L’infection intra cytoplasmique
L’ICSI est un complément de la fécondation in vitro conventionnelle. Les étapes précédant et suivant l’insémination sont exactement les mêmes (la stimulation ovarienne, la ponction folliculaire et le transfert des embryons), seule la technique d’insémination varie. Grâce à cette technique, l’économie de spermatozoïdes est évidente, puisque seul un spermatozoïde est nécessaire par ovocyte, tandis que dans une FIV conventionnelle, le nombre de spermatozoïdes nécessaires est de l’ordre de 50.000 à 100 000. Les progrès dans le traitement de la stérilité masculine ont été considérables depuis l’application de l’ICSI.
1. Contrôle et stimulation des ovaires
On stimule les ovaires en administrant des hormones (folliculostimuline FSH et, dans certains, lutéostimuline LH), et on contrôle le déroulement du cycle avec des écographies jusqu’à ce que le nombre et la taille des follicules soient appropriés (il suffit d’un follicule pour cette technique). C’est à ce moment-là, grâce à l’administration d’une autre hormone qui imite la LH (ou lutéostimuline), celle qui induit naturellement l’ovulation, que l’on provoque la libération de l’ovule.
2-Extraction des ovules et fécondation in vitro
L’extraction des ovules se fait par ponction et aspiration des follicules. C’est un procédé qui requiert une anesthésie par sédation. Une fois extraits, les ovules sont conservés quelques heures dans un milieu de culture, tandis qu’on prépare le sperme en isolant les spermatozoïdes mobiles. Les ovules sont « dénudés », c’est-à-dire qu’on enlève la couronne de cellules qui les entourent, puis on injecte un spermatozoïde dans chacun d’eux.
3. Transfert
Le lendemain de l’extraction et de l’ICSI des ovules, on sait combien d’entre eux ont été fécondés. Les 2 ou 3 jours suivants, ces ovules fertilisés se transforment en pré-embryons prêts à être transférés dans l’utérus. Le jour du transfert, on sélectionne les pré-embryons qui présentent les meilleures caractéristiques de développement. La loi nous autorise à transférer jusqu’à 3 embryons, mais le nombre moyen le plus habituel est de Les pré-embryons, introduits dans un cathéter très fin, sont conduits par le gynécologue jusqu’au fond de l’utérus. L’anesthésie n’est pas nécessaire. Sur les pré-embryons transférés, généralement un seul s’implante ; il faut toutefois savoir qu’il peut arriver que plusieurs le fassent, donnant alors lieu à une grossesse multiple.
4. Cryopréservation
Les pré-embryons qui n’ont pas été transférés sont congelés dans de l’azote liquide
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