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Les Conséquences sociales et économiques de la coupe du monde 2014 qui eut lieu au Brésil ?

Par   •  30 Avril 2018  •  5 174 Mots (21 Pages)  •  534 Vues

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A partir de ce moment-là le football prend une ampleur énorme. Toute une économie se développe autour ce sport. Par exemple, à l’aide du tableau ci-dessous on peut se rendre compte de l’évolution des droits télévisés.

Montants des droits TV155

Année

Droits TV

Audience mondiale cumuléenote 9

1990

95 millions de francs suisses (60M €)

26,7 milliards de téléspectateurs

1994

110 millions de francs suisses (70M €)

32,1 milliards de téléspectateurs

1998

135 millions de francs suisses (86M €)

33,4 milliards de téléspectateurs

2002

1 300 millions de francs suisses (830M €)

28,8 milliards de téléspectateurs

2006

1 500 millions de francs suisses (957M €)

35,6 milliards de téléspectateurs

Cette ascension de la popularité n’est pas seulement ciblée sur le ballon rond mais le sport en général. Les Jeux Olympiques sont aussi importants que la Coupe du Monde. C’est pourquoi les plus grandes nations ainsi que les pays émergeants se livrent « une bataille » afin d’organiser un tel événement. Il y a eu les Jeux Olympiques en Chine en 2008, la Coupe du Monde en Afrique du Sud en 2010. Toutes ces nations qui désirent organiser ces manifestations y voient de grands avantages économiques. En 2007, l’organisation de la CM 2014 est attribuée au Brésil. Le président Lula avait le soutien de toute sa population.

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Brésil

Secteurs économiques principaux

Le Brésil est une superpuissance agricole et un des plus grands exportateurs de matières premières. C’est le premier producteur mondial de café, de canne à sucre, d’oranges et un des leaders mondiaux pour le riz, le thé, les épices, le cacao, le tabac etc.… C’est aussi un des premiers producteurs de soja. Celui-ci est transformé principalement en aliments pour animaux. De ce fait, il attire beaucoup de groupes mondiaux de l’agroalimentaire et des biocarburants. C’est un grand pays d’élevage et le deuxième exportateur de viande du monde. Ce secteur couvre le 40% des exportations mais sa part est faible dans le PIB4, il représente le 5,5%.

De plus, le Brésil est également un pays industriel. L’exploitation de ses richesses en minerais fait de lui un grand exportateur de fer, un producteur d’aluminium et de houille. Entre le nucléaire puis l’hydroélectrique le pays couvre plus de 90% de ses besoins. Petrobas, entreprise local de recherche et d’extraction de pétrole a enregistré en 2010 la plus grosse augmentation de capital : soit 70 milliards de dollar. De plus, le pays se développe de plus en plus dans l’industrie du textile, de l’aéronautique, de la pharmacie, de l’automobile et de l’industrie chimique. Le secteur industriel représente environ le 28% du PIB.

Pour finir le secteur tertiaire représente le reste du PIB et emploie 60% de la population active. Ces dernières années, le Brésil s’est lancé dans la production de services à haute valeur ajoutée5, en particulier dans le domaine des télécommunications.

[pic 3]

On peut voir sur ce graphique l’évolution des importations et exportations au Brésil depuis les années 90.

Après avoir fait une brève introduction des secteurs économiques, nous parlerons de la situation économique du Brésil en faisant un retour en arrière pour terminer par la situation actuelle.

Dans les années 80 le pays subit une hyperinflation6 et une augmentation de la dette. En 1990, l’hyperinflation atteint son paroxysme avec une inflation de 30000%. De ce fait, le cruzeiro7 est lancé pour rétablir situation, ce qu’il parvient en grande partie à faire. Cependant l’indexation8 des salaires la maintient l’inflation.

En 1994, le Réal devient la nouvelle monnaie et est indexé sur le dollar. Suite à la désindexation des prix et des salaires, l’hyperinflation prend fin.

En 2003 le président Lula est élu sûrement grâce à sa notoriété d’ancien ouvrier, créateur du parti des travailleurs et de son engagement dans la démocratie. Dans un premier temps, il garde en général la même politique économique que son prédécesseur (qui était rude). Il se repose sur l’exportation des matières premières qui est très demandées, il maintient les taux d’intérêt élevés et diminue les budgets publics. Mais parallèlement Lula stoppe toute nationalisation et procède à une série de mesure, tout en sortant des millions de personne de la grande pauvreté. La 1ère mesure est d’augmenter le salaire minimum de 30%, la 2ème est le soutien à l’agriculture familiale et pour finir il décide de financer les zones les plus défavorisées.

En 2005, ces mesures ont un effet positif sur l’économie intérieur du pays. Plus de 4 millions d’emplois ont été créés. Les exportations ont généré de grand excédents commerciaux, donc une augmentation des réserves de change qui sont passées de 16 à 50 milliards.

Réélu en 2006, il lance plusieurs programmes pour la création de logements sociaux dont le pays manque cruellement. Ces grands travaux ont amenés 5.6 millions de nouveaux postes de travail. En dépit de ce que nous avons pu voir précédemment, le modèle de développement brésilien est composé de quelques contradictions. Pour illustrer ce qui vient d’être dit, nous porterons notre attention sur le secteur agro-industriel que le gouvernement développe principalement. Toutefois cette activité détruit l’agriculture familiale qu’il aide dans le même temps. (Le financement permet aux grandes entreprises de baisser leurs prix et pour les entreprises familiales, il est impossible de s’aligner). Ce qui est important de retenir, même si le président a sorti 30 millions de personnes

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