Le mouvement féministe

...

L’établissement du Code civil , en 1804, qui insiste sur l’incapacité de la femme, anéantit les efforts des années précédentes et va relancer la lutte pour le droit des femmes. Les romantiques, les saint-simoniens et les fouriéristes prônent alors cette émancipation féminine, qui sera encouragée par les révolutions de 1830 et de 1848. C’est d’ailleurs à cette période que paraissent les premiers journaux féminins (la Femme libre, 1832). Les revendications des femmes se font de plus en plus intenses.

Au XXe siècle, la situation évolue très légèrement. En matière d’éducation, par exemple, plusieurs lois sont promulguées, entrouvrant aux filles les portes de l’enseignement. Parallèlement, l’une des principales revendications concerne le droit de vote. Les françaises devront attendre 1945 pour pouvoir voter.

Les femmes tentent également d’obtenir davantage de droits quant à leur vie privée, notamment en ce qui concerne la contraception et l’avortement. Mais en 1920, il est interdit aux Françaises de recourir à un quelconque moyen de contraception ou d’interruption de grossesse. Ces débats constitueront l’une des principales revendications du féminisme des années 1960.

La femme a beau avoir tiré plusieurs victoires de ses combats, comme le droit de vote et la réforme du Code civil au sujet de son « incapacité » (1938), elle reste opprimée et toujours considérée comme inférieure à l’homme. L’ouvrage de Simone de Beauvoir, le Deuxième sexe, ravive ce sentiment.

C’est la raison pour laquelle se forment d’importants groupes féminins, tels que l’Organisation nationale des femmes (NOW ), le Mouvement de libération des femmes aux États-Unis (Women’s Lib) et en France (MLF ). En 1967, les féministes remportent une victoire avec la loi Neuwirth, qui légalise la contraception. Les combats menés en France se concentrent alors sur la dépénalisation de l’avortement et conduisent, en 1975, à la promulgation de la loi Veil qui, dépénalise l’avortement dans certaines conditions.

Au cours des années 1960 et 1970, les femmes ont ainsi remporté de nombreuses victoires. Elles sont parvenues à gagner leur indépendance par rapport à leur mari ou au système patriarcal ; le divorce a, lui aussi, subi d'importantes modifications avec le rétablissement du consentement mutuel (1975). Afin de faire respecter cette égalité juridique, une loi sur la parité fut promulguée (2000). De même, la création du mouvement "Ni putes, ni soumises", en 2003, illustre certains maux persistants de la société française concernant la condition d'une catégorie de femmes.

Travail de groupe en Sciences Sociales : Le mouvement féministe : Bibliographie

8 mars :

http://8mars.info/

http://8mars.info/des-milliers-de-femmes-manifestent-pour

academia.edu :

http://www.academia.edu/550208/Le_f%C3%A9minisme_%C3%A0_l%C3%A9preuve_du_d%C3%A9bat_postcolonial

Droit de citer :

http://www.droitdeciter.fr/2012/10/24/feministes-les-nouveaux-moyens-daction/

Page Orange :

http://theories.feministes.pagesperso-orange.fr/partie%202/2-I%20le%20f%E9minisme%20en%20France.htm

Adéquations :

http://www.adequations.org/spip.php?article1473

Osez le féminisme :

http://www.osezlefeminisme.fr/le-mouvement-feministe

Féministes en mouvement :

http://ellesprennentlaparole.blogspot.be/p/les-associations-des-feministes-en.html

L’internaute :

http://www.linternaute.com/histoire/motcle/4649/a/1/1/feminisme.shtml

Wikipédia :

http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9minisme

http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9minisme_et_place_des_femmes_en_politique_en_France

http://fr.wikipedia.org/wiki/Journ%C3%A9e_internationale_de_la_femme