La ruche et ses composantes
Par Ninoka • 27 Août 2018 • 896 Mots (4 Pages) • 448 Vues
...
on trouve un couvre-cadre troué au centre pour alimenter les abeilles, surmonté d’un toit et d’un poids pour empêcher son soulèvement. Les ruches sont fabriquées avec un bois qui résiste à l’humidité (sapin) et recouvertes d’une peinture spéciale. La ruche est généralement inclinée vers l’avant pour que la pluie s’évacue plus facilement et que la ruche reste au sec.
III) Comment la colonie organise-t-elle son espace ?
Dans tous les cas de figure, ruche sauvage ou artificielle, le couvain est situé au centre. Le couvain est le lieu où naissent et grandissent les abeilles, qui sont donc à l’état de larves. C’est une des parties les plus importantes de la ruche car si le couvain est détruit, la colonie ne pourra pas se renouveler. C’est également là que se situe la reine et qu’elle pond. Autour de ce couvain qui s’étend déjà sur plusieurs cadres, les abeilles stockent le pollen, riche en protéines et le miel qui est plus stocké sur les bords de la ruche. Les hausses ne contiennent que du miel car une grille à reine empêche celle-ci de passer dans cette partie et d’y pondre.
IV) Pourquoi de telles différences ?
La différence majeure, est la modulation que permet la ruche artificielle. Séparée en différentes parties, elle permet une meilleure gestion de la colonie en offrant à l’apiculteur des moyens d’interaction avec ces abeilles. Il peut contrôler l’état de santé, soigner, observer, au contraire de la ruche sauvage. Il peut également surveiller la progression de la colonie. La ruche artificielle offre donc un avantage professionnel à l’apiculteur dont le rôle est avant tout de protéger ses abeilles.
Une autre différence est la plus importante vulnérabilité au froid des abeilles habitant les ruches créées par l’Homme. En effet, les abeilles sauvages gèrent elles-mêmes le volume de leur ruche alors que les abeilles domestiques ont une ruche avec un volume imposé qui, si il n’est pas rempli laisse des vides qui permettent au froid de mieux rentrer dans la ruche. C’est donc un désavantage malheureusement difficilement corrigeable.
La ruche artificielle permet également des actions plus complexes comme l’essaimage artificiel pour une gestion toujours plus poussée.
Conclusion
Comme nous avons pu le constater, ces deux types de ruche sont globalement très différents. En effet, les objectifs ne sont pas les mêmes : une ruche naturelle n’a pour but que la survie de la colonie et son confort alors que la ruche artificielle doit permettre à l’apiculteur de meilleures conditions de travail et plus d’interactions avec ses essaims. En revanche, on peut aussi remarquer des similitudes, notamment dans l’organisation que fait la colonie de son espace.
...