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La politique de redistibution

Par   •  7 Décembre 2017  •  1 329 Mots (6 Pages)  •  659 Vues

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Les services publics garantissent à tous l’accès à des soins, à l’éducation sans exception. Par exemple, le système éducatif a l’obligation d’accepter des enfants mineurs de toutes nationalités habitant en France. Les hôpitaux publics soignent toutes les personnes souffrantes quels que soient leurs revenus.

Les services publics contribuent à la réduction des inégalités de façon deux fois plus importante que les aides monétaires aux ménages d'après l’Insee.

[pic 1]

[pic 2]3. La 3.politique de redistribution est-elle efficace ?

A. Les effets positifs

L’éducation a un rôle primordial dans la lutte contre les inégalités. Plus les enfants suivent des formations, plus ils acquerront des diplômes et plus ils seront riches, et cela réduit les inégalités.

La réduction des inégalités est un outil au service de la croissance car l'accumulation du capital humain stimule la croissance des économies. Par exemple, le système scolaire permet la réduction des inégalités. Il y aura davantage de diplômés qui créeront des machines, des procédés entraînant une amélioration de la productivité, une baisse des prix et une élévation de la consommation donc du PIB.

La réduction des inégalités se fait aussi par de l'injection de pouvoir d'achat sous forme de prestations sociales. Il y aura plus de consommation et de croissance.

On retrouve une partie de la théorie keynésienne : « en augmentant les revenus sociaux ou en menant des investissements publics, l’État doit stimuler la demande », et donc la croissance.

La création d'infrastructures va permettre de réduire le chômage, et d'offrir du travail et du pouvoir d'achat à la population active. Le chômeur aura un travail et sa famille sortira de la pauvreté.

B. Les limites de la politique de redistribution

La Sécurité sociale a des problèmes de financement très importants malgré une réduction de son déficit depuis 2010. En effet, à cette date, le régime général enregistrait 23,9 milliards d'euros de déficit et il n'est que de 11,7 milliards en 2014.

La branche maladie est responsable d'environ la moitié du déficit (– 6,8 milliards d'euros en 2013). La branche vieillesse et la branche famille sont aussi en déficit mais dans une moindre mesure.

Plus les déficits se maintiendront, plus le système sera bloqué pour réaliser ces missions (on peut remarquer que la Sécurité sociale est régulièrement en déficit depuis 30 ans…).

Le système de protection sociale coûte cher dans le budget de l'État (il faut emprunter chaque année l'équivalent du déficit, soit 12 milliards auprès des marchés financiers en 2014).

Conclusion

La politique de redistribution en France est indispensable pour la cohésion sociale et la lutte contre les inégalités. Le système de protection sociale fonctionne mieux que dans d'autres pays mais avec des déficits chroniques qui bloquent l'efficacité et réduisent la couverture des risques sociaux.

L'évolution de ce système semble tendre vers une réduction de la redistribution de ressources envers les ménages, notamment par des coupes régulières dans les prestations sociales ou auprès d'organismes publics comme les hôpitaux.

Va-t-on vers un système à l'américaine où la part de l'assurance privée pour les risques sociaux est prépondérante ?

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