Dissertation critique (plan et texte) sur ACHETER C'EST VOTER de Laure Waridel
Par Plum05 • 18 Novembre 2018 • 827 Mots (4 Pages) • 603 Vues
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Ex : Laure Waridel révèle qu’ils « parlent désormais le même langage »[1].
Comm. : Par cette métaphore, elle nous signale que les États et les entreprises se sont entendus pour tenir le même discours et développer les mêmes actions.
Ex : Les États en viennent même à être réduits au niveau de
« porte-parole »[2] des grandes entreprises.
Comm. : En utilisant ce terme, Waridel souligne la perte de souveraineté politique des États tout en soulignant que c’est volontairement qu’ils adoptent ce rôle, vu la « complicité »[3] dont ils font preuve avec les gens d’affaires.
I.S. 6 : Cette alliance, qui n’est pas le fruit d’un fait surnaturel ou diabolique, constitue la vraie menace contre les individus moins nantis des sociétés occidentales ou plus riches, mais aussi des pays plus pauvres.
Ex. : Cette alliance aboutit sur des mécanismes qui favorisent surtout l’économie au détriment de la population. « Loin d’être conclus [>>>] entre l’État et les grandes entreprises. [4]»
Comm. Waridel explique par cet argument que les institutions politiques finissent par s’allier au milieu des affaires pour finalement se soumettre à leurs diktats. Elles délaissent leurs pouvoirs et missions traditionnels servant à « protéger l’environnement, [>>>] diversité culturelle. »[5] L’auteure n’hésite pas à énoncer des termes péjoratifs pour qualifier ces nouveaux pouvoirs en utilisant des termes comme « nouvel empereur » et « bureaucrates de l’OMC »[6].
Bien que Laure Waridel semble stigmatiser les grandes entreprises par des faits accablants et un vocabulaire dépréciatif, en plus de mettre l’emphase sur leur cupidité, elle souligne également les torts des États et de leurs habitants. En fin de compte, elle nous montre les alliances créées entre entreprises et États afin de concevoir les mécanismes qui mettent sans cesse l’économie en avant-plan au détriment des êtres vivants. Laure Waridel insiste beaucoup sur le fait que les petits gestes des consommateurs peuvent influencer les décideurs publics. Il faudra voir cependant si ces simples gestes auront plus d’impact avec l’arrivée du nouveau ministre de l’Environnement, M. Daniel Breton, un ex-membre du groupe Ouranos, spécialisé dans les questions de changements climatiques.
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