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Comment François Hollande a-t-il gagné les élections présidentielles ?

Par   •  7 Juin 2018  •  2 210 Mots (9 Pages)  •  469 Vues

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ce qui a sans nul doute propulser la cote de François Hollande jusqu’à sa victoire.

L’effet d’agenda, consiste pour les médias à influencer les préoccupations des citoyens. Les médias parlent d’un thème en l’occurrence la victoire de François Hollande lors du débat, ainsi les citoyens considèrent que ce problème est important.

A l’aide des études menée par C.Piar, L. Morel et G. Grunberg, nous avons pu voir les différents éléments qui composent l’effet interne de la campagne présidentielle. Il est donc pertinent d’étudier les vecteurs qui structurent l’effet internet de la campagne présidentielle.

II/Les effets externes de la campagne électorale Présidentielle.

A/L’échec de Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy à remporter l’élection Présidentielle de 2007, avec son célèbre slogan « Ensemble tous devient possible », lors de l’élection présidentielle de 2012, sont 1er quinquennat touché à sa fin.

J. Chiche & E. Du Poirier nous démontre dans l’ouvrage « Le vote normal », que les élections législatives qui arrivent en amont des élections Présidentielles, dispose d’une place prépondérante au vu de son emplacement chronologique. En effet, les élections législatives permettent de connaitre la tendance politique du pays et ainsi prévoir et anticiper le vote de Présidentielles de certaines régions par exemple.

Effectivement la perte des élections législatives le 06 mai 2012, laissait présager la défaite de l’UMP lors des élections présidentielles. La fin du mandat de Nicolas Sarkozy s’illustre dans un climat d’opinion préjudiciable pour le président de la République sortant. L’opinion publique garde en mémoire les crises internationales notamment la crise financière des subprimes de 2008, qui entraina la crise de la zone euro. La France entre en décroissance dès le 1er trimestre 2011 et s’installe dans un cycle de stagnation économique. A cette crise économique s’ajoute une crise sociale (augmentation du taux de chômage et stagnation des niveaux de vie des actifs au travail).

D’après le « baromètre de confiance » de CEVIPOV en date de 2009-2011, en l’espace de 2 ans trois quarts des Français déclarent, n’avoir jamais eu confiance en Nicolas Sarkozy, ou qu’ils n’aient plus confiance en lui. Cette perte de confiance s’explique par l’attente de plusieurs promesses et engagements avancés par le candidat qui n’ont pas été tenue au cours de son quinquennat.

L’opinion publique étant encore largement divisé le score de ces élections Présidentielle n’a jamais été aussi serré sous la Vème République respectivement 52% pour François Hollande et 48% pour Nicolas Sarkozy.

Nicolas Sarkozy a su revenir en course pour la campagne présidentielle lors de « l’affaire Merrah », en s’illustrant dans le renforcement en matière de sécurité intérieure des qualités que le grand public associe généralement à la droite.

Entre l’élection de 2007 et celle de 2012, un renouveau des électeurs a eu lieu, en l’espèce lors de son élection de 2007, Nicolas Sarkozy disposait du soutien de ses électeurs. De plus les parents de ces électeurs votaient eux-mêmes pour le même parti politique. En 2007 les enfants de ces générations, n’appliquait plus cette reproduction sociale électorale, cela est dû au caractère volatile du vote par conséquent ces voix n’étaient plus assurés.

B/La chute de Dominique Strauss Kahn et l’alliance des petits candidats

J. Jaffré explique dans l’ouvrage « Le vote normal », que la victoire de François Hollande est une addition de conjoncture.

Le 14 mai 2011, Dominique Strauss Kahn est arrêté à New York, le scandale de « l’affaire du Sofitel » éclate et le décrédibilise durablement. En effet, une femme de chambre de l’hôtel (Nafisatou Diallo), l’a accusé d’agression sexuelle, tentative de viol et séquestration.

Au vu de la gravité des accusations, Dominique Strauss Kahn, alors candidat à l’élection Présidentielle de 2012, directeur général du FMI, est donné grand favori de cette élection, est mis en détention provisoire.

Ce scandale provoque un retentissement international, ce dernier se retire de la campagne présidentielle. La chute de Dominique Strauss Kahn a permis aux petits candidats ou au « outsider » de tirer leurs épingles du jeu électoral.

B.Cautrès nous explique que Jean Luc Mélenchon (avec un score de 11.10%), à su marquer ses élections Présidentielle est inquiéter la victoire de François Hollande au titre de Président de la République. En effet l’alliance du Front de Gauche (communiste) et le Parti de Gauche à insuffler une vague de dynamisme au sein de cette campagne électorale.

D. Boy dans son étude parue dans l’ouvrage « le vote normale » explique qu’Eva Joly alors à la tête des verts lors des élections Présidentielle de 2012, n’a pas obtenue la sympathie du public avec un score de 2.3% lors de ces élections. Cette dernière remet en question l’image d’une écologie politique qui pourrait trouver sa place au sein de grandes partie.

Lors de sa prise de fonction François Hollande a d’ailleurs choisit de prendre Nicolas Hulot parmi ses conseillers en matière d’écologie était à l’affiche de la Cup21. Les verts ont essayé d’unir plusieurs petits partie afin d’avoir une plus grandes visibilité, lors du 2nd tour ces derniers ce sont d’ailleurs alliés à la gauche de François Hollande afin d’être représenté et obtenir des sièges à l’Assemblée National. Malgré cette union les verts n’ont pas su faire face aux grands candidats.

S. Strudel nous expose la marginalisation du centre, représenté par François Bayrou, le bilan de la campagne Présidentielle est mauvais pour le Président du modem il a effectivement perdu sur trois plans. Sur le plan de son ancrage parlementaire, sur le plan du choix de la promulgation de son auto-parti centriste et sur son élection présidentielle. Cette défaite est due à sa stratégie de candidat solitaire. De nombreux électeurs après réflexion, ont opté pour un vote stratégique et se sont tournés vers François Hollande en dépit de François Bayrou. Son score de 2012 est d’ailleurs plus faible que lors des élections de 2002 et 2007.

P. Perrineau, a étudié le parti du Front National au 1er tour des élections Présidentielle Marine Le Pen à attirer 6 421 426 d’électeurs soit plus d’un

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