Changements climatiques cas
Par Ramy • 27 Décembre 2017 • 1 333 Mots (6 Pages) • 614 Vues
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sont retransmit en temps réel par des connexions satellites ce qui permet aux scientifiques de travailler/comprendre les phénomènes et ca permettra à terme de mettre en place des systèmes de prévisions qui permettrons de mieux prévoir les bouleversements climatiques de la mousson liée à des phénomènes comme El niño.
En réalité des systèmes de mousson il y en a dans tout la bande intertropicale et notamment la mousson africaine, australienne (assez semblables). Dans ces deux systèmes on va retrouver la même chose que dans la mousson indienne c’est-à-dire que l’océan va jouer un rôle essentiel en termes d’apport d’énergie et d’humidité sur le continent ce qui va permettre le déclanchement de la saison des pluies sur la région. Dans les années récentes et depuis les années 70 il y a un très fort déficit de précipitation dans la région et on s’interroge pour comprendre les origines de ce déficit pluviométrique et les impacts très graves sur les populations. On s’interroge pour savoir si le réchauffement de l’atlantique tropical est le moteur principal de cet assèchement ou bien si c’est plutôt lié a la déforestation massive qui a eu lieu sur l’Afrique de l’ouest. A côté des deux facteurs (réchauffement de l’océan et modification de la végétation sur l’Afrique de l’ouest) les oscillations de la mousson indienne vont avoir une influence sur la dynamique de la mousson africaine. Il faut avoir présent a l’esprit que dans la bande intertropicale contrairement a ce qu’il a dans les zones tempérées (habitudes des perturbations atmosphériques qui vont d’ouest en est) alors que dans la bande intertropical c’est le contraire les perturbations atmosphérique sont d’est en ouest donc si on visualise sur une carte on voit bien que la mousson d’Afrique l’ouest en aval de la mousson indienne et que si la mousson indienne est très forte elle va générer un courant en très haute altitude qui va être plutôt fort (inversement pour une mousson faible, courant en très haute altitude plutôt faible). Ce courant, bien qu’en très haute altitude, est très important pour savoir si l’humidité qui est apportée par l’océan va pouvoir être exploité par l’atmosphère et transformé en précipitations. On voit bien qu’il y a un lien entre la mousson africaine et indienne. La mousson africaine a un signal moins puissant que la mousson indienne, on peut donc dire qu’elle en dépend. A la fois on peut étudier le système climatique régionalement et les placer dans un contexte global, c’est un peu la même chose avec El niño : L’ensoho et le réchauffement du pacifique à la fois par des connexions océanique et des connexions atmosphériques à une influence sur la dynamique de l’atlantique tropical (même si détail des mécanismes encore inconnu) et sur la dynamique de la mousson africaine.
Dans les dernières décennies, deux visages du phénomène avec El niño (connu et étudié) et un autre type de variabilité qui a été récemment caractérisé : El niño Modoki : les anomalies vont se développer dans la partie central du Pacifique tropical qui semble être la fréquence de ces événements. Le Modoki augmente avec le réchauffement climatique. Ceci est important parce qu’ils ont un impact fort sur la partie australienne et mousson où ils vont avoir tendance à intensifier les sécheresses dans ces régions là. Ce type d’El niño n’est caractérisé que depuis quelques années mais ouvre des voies de recherche importante et maintenant les équipes de recherche vont essayer de caractériser l’empreinte de ces phénomènes Modoki sur les climats régionaux
Il y a eu un ensemble de découvertes qui ont amenées la communauté scientifique (différents domaine de la géophysique) a se rassembler et a essayer de comprendre le système climatique qui est d’une complexité extrême. Il a donc fallu une 30aine d’années pour que ces communautés scientifiques se réunissent et crée un langage commun suffisamment fort et puissant pour que les sociétés et les politiques se sentent alertés et comprennent qu’il y a un danger considérable a cette évolution du climat qui est donc d’origine humaine
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