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L’école, un lieu de reproduction sociale ?

Par   •  15 Mai 2018  •  1 672 Mots (7 Pages)  •  521 Vues

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des années 60. Changement sociaux, politiques.

- Fournir une main d’œuvre suffisante. Est-ce que l’école fournis une main d’œuvre qui est suffisamment formé pour occuper des emplois qui demande de plus ne plus de qualification ? Modernisation de la France va produire des élites nombreuses.

- Réduire les inégalités scolaires. Est-ce que la croissance économique permet de réduire les inégalités scolaires ?

En 1962, un enquête est mené à l’INED, sous la direction d’Alain Girard  Porte sur l’orientation à l’issue de la classe de cours moyen 2ème année. Ce que montre cette enquête est l’influence de l’origine sociale des élèves sur la poursuite d’études. Les enfants de cadre en plus de chance d’aller en 6ème que les enfants d’ouvriers.

Ce sont les premières idées qui remettent en cause l’idéal républicain. Montre inégalité des chances devant l’enseignement qui est qualifié d’illégitime dans le système méritocratique républicain.

A) Reproduction et domination social (Bourdieu et Passeron) Holisme.

Leur thèse principale c’est que le système scolaire va reproduire le capital symbolique des classes dominantes. A priori, système devrait être neutre, mais en fait le système scolaire va remplir une fonction de reproduction sociale.

Deux ouvrages qui ont marqué la sociologie française : - Les héritiers, 1964 - La reproduction, 1966

Inégala accès à l’université en fonction de l’origine sociale dans les années 60. Ils vont partir de ce constat en fonction de l’origine sociale. Fils de cadre supérieur à 80 fois plus de chances qu’un fils d’ouvrier agricole d’entrée à l’université.

Idée que le BAC ne suffit plus. Au cours de la décennie augmentation des effectifs, mais écart entre catégories socioprofessionnelles sont les mêmes. Inégalité à l’entrée et dans les différentes filières possibles.

- Première idées reçu : élèves doués par nature - Deuxième idée reçue : obstacle économique qui expliquerait la moindre réussite des élèves dans les milieux populaire.

Transmission de l’héritage culturel, qui est plus discrète, plus indirecte que le capital économique. Mais la transmission de ce capital fait la différence. Le fait de mettre en place des bourses n’est pas suffisant pour réduire les inégalités scolaires. Il est important parce qu’à l’école, ce qu’on va valoriser, c’est la culture savante. Par exemple, le niveau de langue demande par l’école ou encore l’attitude par rapport au savoir, au pratique culturel. L’acculturation est le fait de s’approprié une culture qui est différente du milieu familial, souvent pour enfants de milieu populaire.

Ils nous disent que le système scolaire produit une violence symbolique en légitimant la culture savante. L’école légitime et perpétue les inégalités sociales. - La culture libre au détriment de la culture scolaire  idéologie du don revient à valoriser la culture libre par rapport au système scolaire. - Violence symbolique et auto-élimination  montre que cette domination n’est pas perçu par les individus comme tel. Domination intériorisé, n’est pas vécu comme illégitime. - Multiplication des filières  ségrégation toujours présente au sein de l’enseignement secondaire.

Antoine Prévost, 1970 Une sociologie stérile : La reproduction. Il critique le fait qu’ils ne prennent pas en compte le caractère propre de la pédagogie. Elles ne se valent pas toutes. Il faudra introduire une dimension historique, pourquoi les choses changent ? Un livre démobilisateur, pessimiste parce qu’il n’ouvre pas de perceptive d’action, de réforme.

Réforme envisagées par Bourdieu et Passeron : Ils proposent réformes qui permettraient démocratisation de l’enseignement. - Expliciter les attentes. La dissertation est particulièrement discriminante, et l’oral parce qu’il met en avant des dispositions d’aisance (présent dans les milieux aisés). - Encadrer davantage les étudiants, en exigeant une assiduité, en développant un contrôle continue.

B) L’inégalité des chances scolaire (Boudon) Individualisme méthodologique.

Remet en cause le déterminisme social. Maximisation de leur profit individuel.

- L’inégalité des chances scolaires, 1963, dans lequel il développe une analyse micro scolaire.

Les résultats de micro décisions qui sont prises par les élèves et leur famille. Un Calcul coûts/avantages. L’appréciation des coûtes, risques et avantage varient en fonction de l’origine sociale des élèves et des performances.

Le fait qu’un enfant de milieu modeste aura besoin d’une carrière scolaire plus courte pour atteindre la même catégorie sociale que leurs parents.

Le paradoxe d’Arnold Anderson (1961) - Education serait un déterminant mineur de la mobilité sociale. - Pas de responsabilité propre au système d’enseignement.

Critique : Des acteurs rationnels ? Cependant ils ne disposent pas de toutes les informations pour faire leurs choix.

Propositions : - Agir sur les couts, bourses, allocations permettent aux individus de poursuivre leurs études. - Des choix qui engagent moins le futur, allonger le tronc commun et multiplier les passerelles. - Ne pas laisser trop de place a la famille dans les choix.

Conclusion : Des positionnements scientifiques et politiques différents. Mais aussi des proximités : - Expliquer l’inégalité des chances scolaire. - Une sociologue de la mobilité sociale. (question de la mobilité sociale

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