De Constantinople à Istanbul: Un lieu de contacts entre différentes cultures et religions
Par Christopher • 24 Avril 2018 • 1 239 Mots (5 Pages) • 755 Vues
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Il y a également le pont entre l’Europe et l’Asie. Le détroit du Bosphore où est situé Istanbul, est un lieu de contacts entre ces deux continents, cette situation explique qu’Istanbul soit au centre d’un réseau qui les lie. La ville d’Istanbul est un centre de commerce de la soie qui emprunte des routes terrestres depuis la Chine, un des principaux producteurs de soieries. Des caravanes de marchands partent d'Istanbul pour y rapporter ces produits de luxe très prisés, qui sont ensuite vendus dans l'empire ottoman mais aussi en Europe. De plus Istanbul est un haut lieu de circulation des progrès scientifiques contemporains démontré par l’observatoire de Galata fondé en 1575. On peut dire ainsi qu’à la fin du XVe siècle la ville est un carrefour majeur dans les échanges.
Enfin L’Empire ottoman qui dirige ce carrefour majeur de l'Europe est un empire en plein expansion. On peut dire que l’empire constitue une menace pour les puissances européennes de l'époque car il s'étend de plus en plus sur l'Afrique du Nord et le Sud Est de l'Europe donc la puissance des Habsbourg commence à devenir minoritaire. L’empire ottoman cherche à s’emparer du contrôle de la méditerranée, il n’hésite pas à traité avec le roi de France, François 1er. Mais les rivalités politiques et commerciales en Europe du Sud-Est et en Méditerranée sont nombreuses. Lors de la bataille de Lépante en 1571 la flotte chrétienne écrase les ottomans et c’est alors le premier coup d’arrêt de l’expansion ottomane. En effet l’empire était une menace pour les puissances européennes.
En 1529, Vienne a résisté victorieusement au siège de l'Empire ottoman, ce qui lui vaudra de représenter aux yeux de l'Europe chrétienne le rempart contre la menace musulmane. Au printemps de l'année 1529, quelque 150 000 hommes quittent Constantinople sous le commandement de Suleyman le Magnifique. Le 21 septembre, ils sont aux portes de Vienne. En quelques jours, la ville est encerclée et, pour la contraindre à capituler, les troupes du sultan ravagent aussi les villages environnants, tuant, torturant et faisant de nombreux prisonniers. Pourtant, malgré la supériorité de l'ennemi, la ville ne se rend pas, protégée par seulement 20 000 soldats de la garnison. Les assaillants creusent des tunnels dans le but de miner le mur d'enceinte et les postes de défense, en faisant régulièrement donner le canon pour couvrir le bruit des travaux. Mais le plan est découvert par les Autrichiens. Suleyman envisage alors de se retirer. Ses troupes sont mal ravitaillées, les pluies incessantes rendent les chemins impraticables pour acheminer des vivres. Il tente pourtant une dernière attaque et le 14 octobre, les Ottomans parviennent à ouvrir une brèche dans l'une des portes de la ville. Vienne semble vaincue, mais ne tombera pas. Longtemps, cette victoire lui vaudra dans l'Europe chrétienne un grand prestige, tandis que la violence de l'envahisseur va y altérer pour plusieurs siècles l'image de la Turquie.
Conclusion
Pour conclure, L'Empire ottoman s'intéresse au reste du monde. Les sultans sont à l'écoute des découvertes faites par les explorateurs européens, et des navires ottomans arrivent jusqu'à l'océan Indien. Mais leurs ambitions de conquêtes échouent.
À la fin du xvie siècle, les Ottomans connaissent de gros problèmes politiques et financiers. Ils n'ont pas su moderniser leur économie, leur monnaie est dévaluée et le commerce maritime rapporte beaucoup moins.
En effet, les Portugais contrôlent désormais la « route des Indes » en passant par l'Atlantique et en longeant les côtes africaines. Ils vont s'approvisionner directement dans l'océan Indien sans passer par l'intermédiaire du monde musulman.
Les Européens ont tourné le dos à l'Orient et à l'Afrique du Nord. Ils ont choisi l'Atlantique. La prospérité de l’empire ottoman dépendait donc des explorations Européennes.
stophe Colomb.
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