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L'influence des pays émergents sur les échanges internationaux.

Par   •  24 Mai 2018  •  1 524 Mots (7 Pages)  •  821 Vues

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Question 3 : Vous interpréterez les comptes des transactions courantes des BRICS

Nous pouvons définir le compte des transactions courantes d’un pays comme quelque chose retraçant l’ensemble des échanges de ce pays avec le reste du monde.

Il se décompose en quatre postes : les opérations sur biens (balance commerciale), les échanges de services (balance des invisibles), les revenus et les transferts courants. Son solde est l’indicateur de la capacité de financement du pays par rapport au reste du monde.

Les cinq pays qui composent les BRICS (le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud) présentent des comptes des transactions courantes différents :

– après un solde positif de sa balance des transactions courantes en 2007, le Brésil présente une balance déficitaire depuis 2008 et jusqu’en 2013 (– 74 milliards de dollars en 2013). La faiblesse de l’excédent commercial n’a pas compensé le déficit des services. Cela est notamment dû à la préparation de la Coupe du Monde 2014 et des Jeux Olympiques en 2016.

– la Russie elle connaît une balance des transactions courantes excédentaire (+ 61,2 milliards de dollars en 2013) grâce à ses exportations d’hydrocarbures. Elle appartient à la catégorie des pays optimisant au maximum leurs ressources naturelles ;

– le solde déficitaire de la balance des transactions courantes de l’Inde (– 66,1 milliards de dollars en 2013 soit 3,8 % du PIB) s’explique car sa balance commerciale est déficitaire.

– la Chine est une nation commerçante. L’excédent de sa balance des transactions courantes (258,9 milliards de dollars en 2013) s’explique par la puissance de sa balance commerciale. L’excédent extérieur s’explique par les performances commerciales de ses entreprises. La domination des entreprises industrielle Chinoises sur les principaux marchés mondiaux, ont permis une très forte croissance de ses richesses. Elle est donc le 1er exportateur mondial et le deuxième importateur mondial. Ses exportations connaissent depuis quelques années une montée en gamme car ses efforts en matière d’innovation commencent à payer.

– l’Afrique du Sud présente une balance des transactions courantes déficitaire (– 22,7 milliards de dollars, soit 6,1 %). Cependant, son commerce extérieur est dynamique. Le commerce international occupe une place majeure dans son économie puisqu’il représente 60 % de son PIB (moyenne 2010 – 2012). En conséquence, l’Afrique du Sud a un taux d’ouverture très élevé. Ces exportations sont principalement des produits primaires (métaux et minéraux précieux) et importe des produits manufacturés (machines, équipements, produits chimiques, produits alimentaires…).

Les BRICS présentent donc des caractéristiques communes, comme une croissance économique, mais n’ont pas le même modèle économique, ce qui explique les fortes disparités au niveau de la structure et le solde de leurs balances des transactions courantes.

Question 4 : Montrez que le Commerce International aujourd’hui, n’est pas une réalité homogène.

L'internationalisation n'est donc pas neutre. Contrairement à ce que pensait Ricardo, la spécialisation introduit des inégalités, débouche sur une hiérarchisation des nations et créé des rapports de domination. Cela conduit donc certains pays, proches géographiquement ou économiquement, à vouloir se protéger et à mettre en œuvre de nouvelles formes d'échange teintées de protectionnisme au sein d'unions économiques régionales, tels que l’ALENA ou le MERCOSUR.

Par ailleurs, l'internationalisation de la production impose un nouvel environnement commercial à l'intérieur duquel une partie croissante des échanges mondiaux (plus du tiers), effectuée entre filiales d'un même groupe à travers les nations, échappent aux lois du marché. Ce sont les marchés des firmes transnationales qui limitent la concurrence internationale et remettent en cause les fondements théoriques du libre-échange.

Croissance économique très soutenue, recul absolu de la pauvreté, amélioration des termes de l’échange et des conditions socio-sanitaires.

Ce rattrapage serait largement dû à l'ouverture de ces pays aux flux et commerciaux (l’analyse de la structure de destination des IDE montre cependant que la libéralisation financière a profité différemment aux pays).

L'explosion des inégalités en Afrique Subsaharienne ou la situation des PMA est bien différente avec une avancée de la pauvreté et la détérioration des termes de l’échange et des conditions socio-sanitaires (épidémie du Sida). La mondialisation est un facteur explicatif externe de la dynamique de ces pays. Il faut également tenir compte des facteurs internes. Pour cerner la question, il faut distinguer trois phénomènes : inégalités entre pays / inégalités entre individus d’un même pays / inégalités entre individus de différents pays.

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