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Fiche de lecture sociologique de: FALQUET Jules, 2008, De gré ou de force. Les femmes dans la mondialisation. Paris, La Dispute.

Par   •  12 Septembre 2018  •  1 853 Mots (8 Pages)  •  634 Vues

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En croisant l’ouvrage ici-traité avec la définition du genre, je peux dire que « la division sexuelle des tâches, loin d’être la conséquence naturelle de différences biologiques, a été construite et maintenue par la société ».[1] Cette définition appuie le fait qu’il existe des catégories représentant des majorités mais que certaines minorités, telles que les femmes dans le travail en arme, peuvent également exister.

Le contrôle néolibéral de cette mondialisation à idéologie capitaliste comprend une certaine violence envers les femmes. En effet, l’analyse de l’auteure laisse paraître un durcissement des rapports sociaux qui délaisse la situation matérielle de la majorité féminine au niveau mondiale.

3/ Chapitre 3 : le développement et la participation selon les institutions internationales.

Au sein de ce chapitre, l’auteure analyse la visée de l’ONU au sujet de la « gouvernance » mondiale ou de la neutralisation des mouvements sociaux, ainsi que le développement néolibéral des institutions internationales.

Ce chapitre aborde en précision des légitimités morales des mouvements féministes dans les stratégies de récupération du travail matériel. Jules Falquet laisse paraître que « la proposition féministe globale se parcellise en une série de thèmes fragmentaires déconnectés les uns des autres ».

L’auteure parle également de la conférence de Pékin qui a eu lieu en 1995. Cette dernière est une conférence mondiale sur les femmes qui traite douze domaines de préoccupations. Jules Falquet dit que cette conférence mondiale est une « dépolitisation et perte d'autonomie conceptuelle et organisationnelle (…) et par conséquent de radicalité et de potentialité transformatrice ». Cette conférence était inapproprié selon l’auteure au sujet de l’accessibilité au crédit bancaire pour les femmes ; un sujet non traité dans cette conférence.

Je peux interpréter ce sujet non traité par une représentation internationale de la bureaucratisation masculine aux coutumes sexistes et donc discriminatoires.

4/ Chapitre 4 : chiffres, concepts et stratégies du développement néolibéral.

Au sein de ce chapitre, Jules Falquet aborde les origines de l’empowerment et du mainstreaming, ainsi que les indicateurs de développement genrés. Puis elle traite aussi des interventions politiques directes des institutions internationales. Ce quatrième chapitre entreprend la description, par l’auteure, de la monétarisation contre la socialisation.

Les différentes institutions internationales productrices du développement ont pendant des décennies de projets, oubliées de prendre en considération les femmes au sein même des projets. Le mainstreaming, selon l’auteure, pose de véritables inégalités entre les sexes pour les développements.

Ce chapitre finit par le « combat » entre la monétarisation et la socialisation. Cet affrontement politique mondiale est représenté par deux idéologies différentes : les micro-crédits qui sont de plus en plus accessibles dans les sociétés capitalistes, mais davantage pour les hommes que pour les femmes ; et par les multiples interventions politico-sociales des collectivités et/ou des états.

5/ Chapitre 5 : trois questions aux mouvements sociaux progressistes.

Au sein de ce dernier chapitre, Jules Falquet aborde plusieurs sujets : la division sexuelle du travail ayant pour conséquence processus de production d’une révolution ; l’impasse sur l’oppression des femmes dans la famille ; et la défense de certaines cultures.

Ce chapitre, permet à l’auteure de développer un point important des processus de production d’une révolution. Je dirais que ces différents processus comprennent la révolution des femmes sur leur compagnon au sein des couples, ce qui peut se définir par une marginalisation concrète et féminine. L’auteure insiste aussi sur un point en disant que la torture même « était éminemment sexuée ».

Pour finaliser son chapitre, Jules Falquet analyse la place de la femme dans la société et dans la famille plus précisément. Elle dit qu’il faut rendre « visibles à la fois les populations noires et le racisme » pour « questionner aussi bien l'État et ses politiques, que l'attitude des autres mouvements sociaux ».

II/ Critique sur l’ouvrage.

1/ Intérêts sociologiques de l’ouvrage.

Concernant l’intérêt sociologique de l’ouvrage, il est possible de dire que de nos jours, une absence d’alternative existe au sujet des « droits » de la féminité. En effet, on peut voir qu’il persiste toujours des différences entre les genres, soit entre l’homme et la femme.

Les conséquences de ceci pour les populations n’en est donc que plus grande. L’auteure dit qu’il « faut poser aux mouvements sociaux les plus progressistes ces trois questions de confiance et certainement bien d'autres encore, notamment dans le domaine du racisme, du classisme, du sexe et de la sexualité ». Au niveau mondial, ce sont donc ces trois questions que pose l’auteure qui doit causer une émancipation majoritaire.

D’un point de vue davantage social, l’auteure entreprend l’analyse de la mondialisation dans son ouvrage, et ce, en précisant ses propos au sujet des organisations féministes. Elle dénonce de manière justifiée les points faibles d’une mondialisation contre-productrice pour les femmes. Cet ouvrage est donc une des lectures les plus importantes de la défense du féminisme sur un plan géopolitique de grande envergure.

2/ Opinion personnelle sur l’ouvrage.

Personnellement, la lecture très intéressante de cet ouvrage de Jules Falquet m’a permis de comprendre les possibles et multiples ressentis des femmes concernant leurs places dans la mondialisation. Les nombreux appuis théorico-pratiques utilisés par l’auteure, comme les entretiens qu’elle a pu mener, forment un ensemble de très bons exemples compréhensibles. Ils m’ont facilement fait comprendre les enjeux de la mondialisation et des problèmes que les femmes peuvent rencontrer dans plusieurs régions internationales.

Enfin, je rajouterais que cet ouvrage pose plausiblement une limite. L’auteure a écrit son livre en abordant essentiellement les points de vues de la féminité mais en oubli donc les autres points de vues. La défense des femmes étant l’intérêt principal de l’auteure,

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