Planche d'augmentation de salaire: Les cinq voyages du compagnon- Franc Maçonnerie - Rite français
Par Plum05 • 10 Juin 2018 • 2 680 Mots (11 Pages) • 7 175 Vues
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Le 2nd voyage : Il est symbolisé par la règle et le compas. Ce second voyage, je le nommerai volontiers « l’apprentissage des sciences architecturales »
Ce second voyage est en quelque sorte un voyage de transition. Il ne nous emmène pas plus loin qu’ici, dans ce temple où nous nous trouvons. On confit alors à l’apprenti en passage vers le compagnonnage, une règle et un compas. Il s’agit là des outils plus perfectionnés. Des outils de mesure, destinées à obtenir une plus grande précision de calcul. C’est donc une véritable invitation à l’apprentissage et à la pratique d’une vraie science. Certainement les mathématiques et la physique. Mais aussi et surtout toute sorte de science et de connaissances pouvant aiguisé l’esprit du Franc maçon. Il se trouve désormais au sein d’une construction collective et fraternelle dans le quelle il est actif. Ces connaissances sont lui sont essentielles pour élever solidement les temples et les cachots. Comme un parfait étudiant, il apprend aussi bien de ses ainés franc maçon que de la communauté des Hommes. Il prend la parole et échange avec ses ainés et le monde. Ce second voyage du récipiendaire au compagnonnage compte, à mon sens beaucoup, par ce symbole d’ouverture aux autres et cette impérieuse nécessité pour lui de Maintenant que le prétendant au compagnonnage ne se sent plus seul et qu’il tend à mesurer l’importance de sa construction pour l’édifice commun, il peut poursuivre son voyage, il peut avancer dans la confiance et le pressentiment de l’harmonie du temple. Par ces outils, le compagnon est invité à tracer le plan de sa vie profane qu’ésotérique.
Ce voyage nous incite à la découverte de dimensions inconnues ou parfois uniquement effleurées. Il nous autorise à aller au-delà de la connaissance confortable déjà acquise. C’est le cas de la méditation et de l’apprentissage continuelle sur le sens de la lettre « G » tel que rappelé dès le rituel de compagnon. Il importe au compagnon de recherché dans la vertu les voies et moyens de cette quête. Mais cette liberté ne s’acquière que par la découverte de ces arts qui développent en nous la connaissance et par conséquent la liberté.
C’est aussi une sorte de visualisation destiner à s’assurer que l’édifice à élever sera en accord avec les règles de Vie. Sans prétention majeure, le compagnon s’emploie à définir et ou à corriger les angles. Il doit savoir que toute construction doit être fait dans le respect de l’Univers tout entier.
Le 3eme voyage : il est symbolisé par la règle et la pince ou la règle et le levier.
C’est une sorte de passage à l’acte. Je dirai que c’est l’étape du franc maçon à l’œuvre. Ce voyage est une étape cruciale. C’est le moment de se rendre compte si les bases sont bien posées. Si compagnon a déjà une bonne maîtrise de l’utilisation de la règle, la pince ou le levier lui confère une nouvelle force. L’un ou l’autre a pour effet de démultiplier la force qu’il emploi. Ces dernières représentent aussi l’action conjuguer de tous les frères, qui consciemment ou inconsciemment l’aident à sa tâche. C’est l’action de l’égrégore. C’est comme si on disait à l’apprenti « regarde l’action efficace de la force collective, celle de tous les maçons rependus à travers la terre ». C’est aussi une invitation à aller sans crainte vers la découverte des richesses du monde, avec ses cinq sens, avec l’assurance que dans les travaux de chaque instant, l’Univers tout entier vous soutiendra.
4ème voyage : symbolisé par, la règle et l’équerre.
Ce quatrième voyage c’est la rencontre de l’apprenti avec la tradition. Notre art est un art traditionnel. Et qui dit traditionnel, dit transmission. Transmission du savoir, de la connaissance et donc de la liberté. En effet lors de ce voyage le compagnon rencontre les grands penseurs. Bien entendu aucun d’eux n’a été ni maçon, ni Francs maçons, mais ils ont guidé avec bienveillance l’homme. Ce n’est pas tant les capacités ou les actes que chacun de ces penseurs ont pu mettre au service de l’homme qui illustre ce voyage, mais plutôt le symbole de la transmission. Notre monde n’est pas né en même temps que nous, d’autres hommes étaient là avant nous, d’autres hommes ont réfléchi, échangé, écouté. Et ce sont ces échanges et réflexions qu’ils nous proposent aujourd’hui afin de nous guider vers plus de sagesse. MOISE a guidé le peuple Hébreu dans le désert, il a livré aux hommes un des premiers textes de moral humaine. PYTHAGORE, en plus de me martyriser lors de mes études a mis au point une méthode initiatique basé sur le silence. SOCRATE a livré aux hommes bons nombres de principes moraux et a démontré l’unité du principe créateur. JESUS CHRIST a prêché la fraternité parmi les hommes. De lui nous avons appris que l’amour de Dieu passe surtout et avant tout par l’amour de l’autre, qui est autre que nous même. CONFUSUS a exposé aux hommes sa doctrine du juste milieu, de justice et de progrès par l’instruction. Voilà, entre autres bien sûr, ce que ces grands penseurs nous ont légué. C’est vraiment de la LUMIERE. Voilà pourquoi nous ne partons pas du néant. Nous pouvons en confiance prendre l’ensemble de ces principes d’égalité, de liberté et de fraternité pour guider notre chemin vers la sagesse. L’outil transmis lors de ce voyage résume bien ce sentiment.
L’équerre, symbole de l’équité, de la rectitude, nous invite à rester droit dans notre construction personnelle. Après avoir assuré les fondations du temple avec la règle et la pince ou le levier, il convient de s’assurer que l’édifice soit droit, que chaque pierre est bien dotée de l’angle chaque unité engendrera la perfection de l’ensemble de l’édifice. Voici ce que nous offrent les quatre premiers voyages du compagnon : Un ciseau, un maillet pour tailler la pierre brute. Une règle et un levier ou une pince pour la mesurer et la déplacer. Et enfin une équerre pour s’assurer que cette pierre devenue cubique va s’ajuster correctement avec les autres. On retrouve ici tout le chemin maçonnique de l’initiation au compagnonnage. De celui qui nait à celui qui partage le pain avec les autres.
Ces quatre voyages nous apportent aussi la connaissance : ils nous rappellent nos cinq sens si souvent oubliés. Ils nous offrent et lient les arts architecturaux et libéraux qui symbolisent l’immensité de notre monde spirituel. Ils nous apportent les valeurs morales véhiculées pas l’expérience et les savoirs de nos anciens. Mais tout cela n’est que théorie. Tout
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