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L'accompagnateur CVAV et la confession.

Par   •  5 Avril 2018  •  4 277 Mots (18 Pages)  •  1 108 Vues

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Le mouvement se développe peu à peu hors de France, comme en témoigne la parution de journaux en Afrique dès 1955, journaux qui veulent s’adapter aux réalités africaines pour rejoindre les enfants dans ce qui fait leur vie. Le mouvement CV-AV de France décide la création de la Commission Internationale du Mouvement (CIM) en 1958 afin d’aider chaque pays à organiser son mouvement. La CIM se retrouve à Rome en juillet 1966 pour sa deuxième rencontre internationale. Cette rencontre est un succès : les statuts officiels du mouvement international sont définis et la CIM s’appellera désormais MIDADE, Mouvement international d’apostolat des enfants.

Après quelques correspondances échangées entre la paroisse sainte jeanne d’Arc de Treichville et le mouvement CV-AV à paris, c’est en 1950 que l’abbé Robert KIMOU alors directeur de l’école catholique de Treichville et vicaire chargé spécialement des mouvements d’action catholique sur la future paroisse notre dame de Treichville lance le mouvement. A ce moment déjà, le scoutisme laïc existait et tenait ses activités le dimanche matin. Les enfants chrétiens étaient souvent attirés par ces réunions et ainsi s’absentaient à la messe dominicale.

Les premières réunions se tinrent à la paroisse sainte jeanne d’arc de Treichville avec les filles. Peu à peu, le mouvement a commencé à gagner du terrain et s’étendre au niveau des paroisses et dans tous les diocèses du pays. Grace au père Robert KIMOU, le mouvement de en Côte d’Ivoire est reconnu officiellement par le Centre international du CV-AV à Paris en Mai 1952.

C’est à partir de l’année 1953, après une rencontre des évêques et aumôniers de l’Afrique de l’ouest avec l’équipe internationale du mouvement à Dakar, que le mouvement s’installe officiellement en Afrique de l’ouest et en côte d’ivoire. Les enfants de 6 à 15ans sont regroupés en légion au sein du mouvement.

- OBJECTIS, FONCTIONNEMENT ET ORGANISATION

Le mouvement est organisé en petits groupes d’enfants regroupés en tranches d’âge :

- Les benjamins regroupent les enfants de 6 à 8 ans avec le foulard bleu à bordure blanche ;

- Les cadets regroupent les enfants de 9 à 11 ans avec le foulard vert à bordure blanche ;

- Les ainés regroupent les enfants de 12 à 14 ans avec le foulard orange à bordure blanche.

Les encadreurs quant à eux selon l’ordre hiérarchique sont :

- Les meneurs (15 ans et plus) avec le foulard blanc bordé d’orange ;

- Les aspirants accompagnateurs (18 ans et plus) avec le foulard blanc à bordure rouge ;

- Les accompagnateurs (21ans et plus) avec le foulard rouge à bordure blanche ;

- Les accompagnateurs principaux (engagés à vie) avec le foulard jaune à bordure blanche.

Le principal but est la formation humaine et morale de l’enfant avec une participation active en mettant l’accent sur la formation spirituelle pour en faire un chrétien authentique. Pour y parvenir, le mouvement s’appuie donc sur la pédagogie suivante : VOIR, JUGER, AGIR, EVALUER, CELEBRER.

En Côte d’Ivoire, c’est le conseil national qui définit les grandes orientations du mouvement. Il rassemble les membres des équipes Diocésaines, le bureau national et le conseil d’administration en vue d’élaborer la campagne d’année et réfléchir sur la vie du mouvement, les difficultés et autres afin d’apporter des solutions et susciter la collaboration de tous à la vie du mouvement. Ce conseil se réunit une fois tous les 3 ans sur convocation du bureau national.

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Ossature et présentation de l’administration en Côte d’ivoire

Remarquons que le bureau du secteur figure dans l’administration suivant les besoins du diocèse.

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- LA CONFESSION : ANALYSE GENERALE

- Historique

Aux origines de l'Église chrétienne, le sacrement du pardon, c'était le "baptême pour la rémission des péchés". Sans doute, les premiers chrétiens commettaient-ils des péchés, après leur baptême, mais ces péchés leur étaient pardonnés par la prière pénitentielle de la célébration dominicale, et, comme on le rappelle au début du carême, par le jeûne, la prière et l'aumône. Plus tard, des péchés graves, et en particulier le reniement de la foi au cours des persécutions, ont nécessité la mise en place d'une "institution pénitentielle" pour réconcilier les pécheurs avec Dieu et les réintégrer dans la "communion des saints".

Autrefois, Comme il s'agissait de péchés publics, la pénitence était publique : l'aveu n'avait pas le sens d'une confidence faite à une personne. Le pénitent manifestait sa demande de revenir à la communion de l'Église et était soumis à un parcours pénitentiel long et laborieux pour obtenir le pardon, comme en un "second baptême". Pendant longtemps, cette réconciliation ne pouvait être accordée qu'une seule fois. Aussi des pécheurs attendaient-ils le dernier moment pour se réconcilier avec Dieu par le sacrement de l'Église. Il fallut trouver une nouvelle manière d'assurer le pardon des pécheurs. C'est alors que l'aveu individuel des péchés à un ministre de l'Église (moines, prêtres) devint la règle. La réconciliation était "célébrée" par l'évêque à la fin du carême. Plus tard, l'absolution, prononcée par le prêtre qui avait "entendu" la confession, a suivi l'aveu du péché, le plus souvent immédiatement.

La pratique de la confession individuelle est le seul mode d'exercice du sacrement que nous avons connu jusqu'au concile Vatican Il et un peu au-delà. L'aveu y était central. Pour beaucoup, il représentait un affinement de la conscience dans un dialogue qui permettait de "venir à la lumière". Mais le sacrement de confession, utilisé une fois l'an, avec un aveu stéréotypé, presque sans possibilité de dialogue véritable était devenu trop souvent un acte exécuté par obéissance au commandement

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