Travail présenté à Monsieur Louis BRUNET
Par Andrea • 9 Mai 2018 • 1 481 Mots (6 Pages) • 437 Vues
...
Après avoir pris en cause les partisans de ce débat sur le transhumanisme, je suis en mesure de fonder ma propre opinion. Premièrement, pour déterminer si j’adhère oui ou non à ce mouvement, je dois aussi faire un retour sur ce qu’est pour moi l’être humain. La conception de l’être humain qui se rapproche le plus de la mienne serait celle de Pascal. Je suis d’avis, comme Pascal, que la liberté individuelle est celle de pêcher et seule la grâce divine peut remettre l’individu dans le chemin de Dieu. Selon moi, ce que l’homme peut faire de bien, il le doit à la seule grâce de Dieu. Ce qui fait en sorte que l’homme dispose d’une raison limitée et il doit s’accommoder de l’incertain. Le vrai bonheur de l’homme réside dans cette quête, qui consiste à rechercher Dieu tout au long de sa vie. Nous nions notre condition misérable, ce qui décrit la faiblesse de l’homme. Ceci étant clarifié, il est simple de remarquer mon désaccord avec le transhumanisme. Ce mouvement permet aux individus de fuir l’idée de sa finitude dans une course effrénée aux divertissements. Les deux raisons principales qui justifient mon refus face à ce projet d’amélioration de la condition humaine sont les suivantes : l’injustice qui va en découler et la mort qui sera méprisée davantage. Nous vivons dans un monde déjà rempli d’inégalités où l’on peut ressentir d’énormes tensions entre les classes sociales. Imaginez alors le fossé qui se creuserait entre les pauvres et les riches s’ils avaient le pouvoir de s’améliorer. Également, le passage vers la mort deviendrait encore plus difficilement acceptable pour un homme en bonne santé qui a vécu pleinement du début à la fin. Le vieillissement est nécessaire à l’homme pour que ce passage se fasse plus doucement et qu’il nous libère de nos dernières souffrances.
Pour conclure, il était d’une très grande importance d’effectuer toute cette démarche pour mener à un raisonnement réfléchi et justifié. Par ailleurs, j’en suis venue à la conclusion qu’au nom d’une conception juste de l’être humain, il faut refuser le transhumanisme. Ce texte permet de faire ressortir les points essentiels qui amènent mon positionnement tout en évaluant équitablement les arguments favorables et défavorables du transhumanisme. Un retour historique des conceptions de l’être humain de grands philosophes était nécessaire pour me guider tout au long de mon raisonnement. Nous pouvons faire le parallèle avec la société actuelle du Québec où nous assistons à un vieillissement de la population important. La médecine avec ses avancés tente de tout soigner. Les gens se nourrissent de vitamines, d’hormones et de traitement de rajeunissement pour tenter d’éviter l’échéance de leur vie. En bout de piste, lorsqu’il n’y a plus d’espoir d’y arriver, on vote un projet de loi pour autoriser l’aide médicale à mourir. Tout ceci montre que nous devons accepter la fragilité de l’être humain et la finitude de sa vie.
Nombres de mots :
Avec citations : 1581 mots
Sans citation : 1239 mots
---------------------------------------------------------------
...