Simone Weil, L'Enracinement (1943) , La vérité: explication de texte guidée
Par Stella0400 • 14 Juin 2018 • 896 Mots (4 Pages) • 1 062 Vues
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désirai pas, les dégâts sont faits. La "bonne foi" ne serait pas une excuse valable pour excuser son acte, c’est de même pour les auteurs.
La conclusion que tire Simone Weil grâce à cette exemple est qu’un homme, même de bonne foi, doit être jugé et puni pour avoir écrit des mensonges.
4) Expliquez pourquoi la défiance vis-à-vis des journaux ne suffit pas à protéger les lecteurs de l’erreur.
Il est dit dans le texte que "le public se défie des journaux, mais sa défiance ne les protège pas." Ce qui est dit à travers cette phrase c’est que le lecteur sait que dans ce journal qu’il va lire, certaines choses seront exactes mais d’autres non. Il est clair que nous lisons parfois avec méfiance certains livres ou journaux mais nous ne pouvons pas réellement discerner le vrai du faux. Nous pouvons donc vite tomber dans l’erreur en jugeant quelque chose de vrai comme étant faux et inversement.
S’il est difficile pour le lecteur de se livrer à l’erreur, à la lecture d’un journal, c’est qu’il est bien trop long et difficile de vérifier toutes les informations pour en être certain. C’est pourquoi, bien souvent le lecteur trie les nouvelles au hasard, sans vérification et n’est donc pas à l’abri de l’erreur.
5) Quel rapport voyez-vous entre le thème de la vérité et celui de la justice dans ce texte ?
Le rapport entre les deux thèmes est présent dans le point de vue de Simone Weil. Elle souhaite que les personnes ne respectant pas leur devoir de vérité doivent être punies par la loi. Si le système judiciaire ne pénalise pas la propagation de mensonges alors les lecteurs ne seront jamais sûres de la véracité de ce qu’ils apprennent. Ce texte est une requête auprès de la justice française afin qu’elle reconnaisse que c’est un crime. Dans le texte nous voyons que la justice est nécessaire pour assurer le besoin de vérité des hommes.
Ce n’est pas juste que des personnes soient payées pour écrire la vérité et qu’elles se permettent de la fausser sans aucune sanction. L’intervention même de la justice serait un pas dans la quête de vérité.
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