Propagande et Idéologie

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Edward Bernays concevait sa nouvelle propagande comme une «conséquence logique» de la société américaine, l’adhésion de l’opinion publique est indispensable. L’accréditation de l’opinion publique dans le sens souhaité permet de créer une majorité, offrent aux dirigeants la possibilité d’imposer n’importe quelle décision, sans avoir à risquer de s’exposer à la réprobation générale qu’entraîneraient des mesures de répression contre la minorité. La manipulation rend la répression et la subversion inutiles en donnant à l’élite dirigeante une totale liberté d’action et au peuple l’illusion de la liberté, qui est la base de l’idéologie, l’illusion de… L’immense avantage de la stabilité et d’un assujettissement sans douleur du peuple c’est de donner à une « minorité d’individus intelligents » la possibilité de manipuler à sa guise l’opinion publique et c’était pour Bernays le meilleur moyen d’assurer la paix sociale et prévenir les guerres.

La propagande n’aurait pas lieu d’être si l’être humain pouvait naturellement en toutes circonstances se prononcer sur un problème ou un événement. il est impossible aujourd’hui de posséder un avis fondé sur toutes les questions du quotidien et de l’exceptionnel. Bien souvent, on réagit en fonction d’une sorte de réflexe, conditionné par une culture solidement ancrée et persuadé de parler par soi-même, alors même que l’on ne fait la plupart du temps que répéter des arguments élaborés ailleurs et que l’on adopte. La propagande permet de se faire une opinion, ce qui, devant le besoin de communiquer de l’homme, la rend indispensable.

Edward Bernays met un point d’honneur à réhabiliter le terme “Propagande”. Ce mot a en effet une connotation négative et est très souvent associé aux régimes totalitaires (l’Allemagne sous Hitler, la Russie sous Staline…). Il décrit donc sa nouvelle propagande, son utilité, son efficacité, son éthique. La propagande est un outil qui sert à assouvir les désirs de la foule et ces désirs sont généralement inavoués

LES NOUVEAUX PROPAGANDISTES

Le «conseiller en relations publiques», se fait l'avocat d'une cause, qu'elle soit d'ordre privé ou public. Son rôle consiste à amener le commanditaire (aussi bien une assemblée élue chargée de formuler des lois qu'un industriel fabriquant un produit commercial) à comprendre ce que souhaite l'opinion, et, dans l'autre sens, à communiquer pour l'opinion les objectifs du commanditaire. Le propagandiste oeuvre dans tous les domaines : la propagande est omniprésente, mais Bernays la qualifie également de nécessaire : Concernant la propagande d’état, c'est parce que le peuple est obligé de déléguer les fonctions d'administration de la société à une minorité. Celle-ci fait donc appel aux services de propagandistes pour avoir l'adhésion de l'opinion publique dans les projets publics.

À première vu, on pourrait croire qu’il y a un grand nombre de personnes qu’on pourrait considérer comme étant des «faiseurs d’opinion», expression utilisé pas Bernays. On pourrait retrouver, évidement, les présidents des États-Unis et tout le conseil d’administration ainsi qu’entre autre les présidents des groupes de tout genre et les dirigeants des grands quotidiens et magazines, par contre ce n’est pas le cas. Derrières ces personnes d’influence il y a des individus inconnu de la majorité, petit cercle restreint, mais non moins influent. Comme vu en classe dernièrement, les opinions, les propos et les paroles pour qu’elles aient du pouvoir et de l’impact doivent venir d’une autre entité, d’un autre pouvoir, un savoir obtenue de quelqu’un d’autre de plus grand et au dessus de nous. Exemple intéressant donné dans le livre, un candidat à la présidence qui aurait été «désigné» pour réponde à tout les attentes. Il aurait donc été choisi, de façon consciente et en toute liberté mais en fait le dit candidat a été sélectionné à l’avance par quelques hommes influents. L’opinion a été manipulé et dirigés pour que ce dernier soit élu. Ou encore les présidents de chambres de commerce partagent des idées, des points de vue qu’ils croient êtres les leurs mais qui dans le fond leurs sont influé par une autorité nationale, autorité nationale qui elle aussi fait face à l’envers du décor et le pouvoir des hommes de l’ombres.

Les propagandiste peuvent s’appeler de diverse façon mais leur fonction reste les mêmes : obtenir l’accord de l’opinion publique, du peuple, de la majorité, cet accord, cet acceptation est indispensable, pour tout gouvernement, services publique ou compagnie quel quel soit. Le conseiller en relations publiques a plusieurs moyens d’atteindre sont buts. il utilise les moyens de communication modernes, les journaux, théâtre, publicité, télé bref les médias de masse, il se penche aussi sur la façon d’agir et sur le système ou tout autre dispositifs lui permettant d’obtenir le soutient populaire. Il s’intéresse et se focalise sur le champs d’activité de sont client et le public. Comment sont client peut charmer et intéresser le grand publique et en finalité obtenir l’accord du public mais aussi la participation et l’investissement de tout autre protagonistes impliqués et concernés et ce que le client soit au niveau gouvernemental ou un industriel son but reste le même. Le propagandiste étudie tout l’ensemble et l’évolution du projet et présente à son client les différent moyens d’atteindre son but : Que le consommateur choisi, sélectionne et adopte le produit ou l’idée défendu et qu’il croit l’avoir fait parce qu’il le veut de façon objective.

En quelques dizaine d’année ceux qui font appel aux services d’un conseiller en relation publique on augmentés de façon exponentiel. Les personnes qui sollicitent ce genre de servie sont variées mais ont toujours la même caractéristique : elles ont besoin de changer les mentalités des gens et cela doit rester invisible. Pourquoi ? Pour l’argent (par exemple les entreprises), pour le pouvoir (le président et les sénateurs), pour une noble cause (association humanitaire), ou tout simplement pour avoir de l’influence.

La propagande est notamment fortement utilisée par les designers vestimentaires. Au travers d’actions diverses (par exemple : défilé à Paris avec des célébrités américaines, ouverture d’un centre de mode où les nouveaux directeurs porteront la dernière création, cérémonie de remises de prix à des acteurs…), les designers cherchent à faire admettre une