Terreur et propagande, les totalitarismes fascistes
Par Raze • 15 Novembre 2018 • 1 262 Mots (6 Pages) • 614 Vues
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La terreur joue un rôle capital dans le maintien au pouvoir, puisqu’elle assure la passivité du peuple et sa soumission. Cependant, les régimes totalitaires veulent contrôler et surveiller tous les aspects de la vie des populations, depuis l’enfance, jusqu’à l’âge adulte. Le document constituant la photographie d’enfants appartenant aux Balillas, structure d’encadrement de jeunesses italienne comprenant les jeunes, âgés de 8-12 ans, datant de 1931, met en avant l’image d’un modèle militaire d’encadrement que les régimes cherchent à reproduire. En observant cette image, on constate que, comme dans la Hitlerjugend en Allemagne, on y apprend la vie en collectivité, les jeunes des Balilla portent tous un uniforme, composé d'une chemise noire, d'un foulard bleu, d'un pantalon gris-vert, d'une écharpe noire et une fez. En effet, cet uniforme traduit le caractère paramilitaire de l'ONB (Opera Nazionale Balilla). Le mousqueton, fait en bois, était le fidèle compagnon des exercices. Ces structures d’encadrement existent également pour les adultes qui doivent adhérer aux syndicats des partis, aux sociétés de loisirs (en Allemagne : Kraft durch Freude - « La force par la joie »).
Afin d’instaurer une hiérarchie et une obéissance aveugle, les partis maîtrisent ces encadrements par l’éducation physique et paramilitaire qui est donnée aux adhérents, ainsi que par le culte du chef qui leur est imposé.
La société est soumise à une importante propagande d’Etat qui contrôle tous les médias, sur tous les domaines. S’appuyant sur une multitude des médias de masse, ces régimes assument et revendiquent le fait de mener une propagande, ce qui amène à l’uniformité souhaitée parmi les individus, car ils arrivent à développer l’art de la désinformation et de la manipulation. De ce fait, le parti (la SS) domine « les activités intellectuelles : le germanisme, l’art, l’enseignement, l’université » (alinéa a. du Décret), à travers la radio, la presse, les affiches, ainsi que le cinéma. Cette propagande omniprésente dans la vie de tous les jours, a pour but de simplifier la doctrine des régimes en quelques slogans et de glorifier le chef. Néanmoins, les régimes cherchent également à sensibiliser les enfants en utilisant l’école, ayant pour but d’enseigner la doctrine totalitaire et le mode de pensée fasciste, et d’appauvrir les enfants de sens critique. Et quand on fait le lien entre ces deux documents, on constate que progressivement, la propagande se manifestera sous d’autres formes, comme les structures d’encadrement : « Les vieilles structures d’encadrement telles l’école, la famille ou encore l’Eglise cèdent progressivement la place à de nouvelles organisations fascistes de la jeunesse comme ces Balillas ». Mais encore, dans le 3ème Reich, lors des jeux Olympiques en 1936, la corruption de la victoire a permis à l’Etat d’exalter sa puissance.
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Ainsi, on a pu voir que de multiples similitudes entre ces régimes fascistes reposent sur les pratiques quasiment identiques, tendant au même bus. En effet, les méthodes mises en place convergent vers le même objectif : donner à la masse de population une volonté collective, manipuler ces individus de tout point de vue, afin qu’ils soient mis au service de l’idéologie d’Etat. Leur but, jamais atteint, était d’abolir la société civile en l’échangeant avec cette « entreprise » collective.
Finalement, la Seconde Guerre Mondiale sera l’achèvement de ces régimes.
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