Philosophie: l'âme et le corps
Par Junecooper • 19 Novembre 2018 • 1 779 Mots (8 Pages) • 631 Vues
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L’âme, aussi, possède des dangers en valorisant que celle-ci. C’est ce qu’on appelle la vie ascétique. C’est une vie sans épanouissement des sens, au profit d’un perfectionnement morale de l’âme. L’ascétisme est une vie sobre, sévère, dur et sans tentations. Donc, il y a certaine chose que nous devons approuver tel que le célibat, le jeûne et la diminution de la compagnie humaine. Pour acquérir des vertus comme la patience, la chasteté et la sagesse. Le danger d’une vie pareil, est la faciliter à laquelle nous pouvons céder sous la pression, la fatigue ou la tentation. Par exemple, céder à la tentation de manger lors d’un jeûne.
À la suite de ces deux analyses, du corps et de l’âme, nous sommes en droit de se questionner sur l’être humain et leurs places dans celui-ci.
La croyance de Platon est qu’il faut complètement laisser le corps de côté et seulement laisser l’âme diriger notre vie. Le corps est pour lui une chose très négative et qui contamine l’âme en nous éloignant du Vrai, du Bien et du Beau. Platon trouve essentiel de se débarrasser du corps et du monde sensible, puisque nous sommes esclave de lui, et de choisir une vie ascétique fondée sur l’abstinence des désirs. Si nous ne faisons pas cela, nous aurons jamais accès aux connaissances totale du monde et à la sagesse. Il n’y a aucun avantage pour lui de s’associer au corps à cause des désirs et tentations rattachés à celui-ci.
Selon moi, je crois plutôt qu’il faut nuancer son propos. Nous avons besoin de l’âme et aussi du corps. Les deux ont chacun, propre à eux, leur importance à jouer. L’être humain est un ensemble entre l’âme et le corps. Sans l’âme, le corps est comme une ampoule sans électricité, un téléphone sans programme ou d’un crayon sans encre. Nous avons besoin de notre âme pour sa partie rationnelle. Le corps est lui aussi important. Nous avons besoin de lui pour sa partie de désirs. Nous ne devons pas les voir comme des opposés ou des ennemis, mais bien comme des alliés. Ils doivent former une équipe ensemble pour le bien-être de l’être humain. Il faut trouver un juste milieu, un juste déséquilibre. Un déséquilibre des rapports d’importance qui dépend des journées, des fois il faut laisser plus de place à l’âme qu’au corps. Et à l’inverse, il y a des journées que c’est le corps qui doit dominer sur l’âme. Faut accorder des pauses à l’âme comme il faut accorder des pauses au corps, d’où le fait qu’il doit avoir un déséquilibre des proportions en fonction de la journée que nous devons affronter. Il y a des jours, où le corps à seulement 20% tandis que l’âme a 80%, c’est peut-être une journée où la rationalité doit être mise de l’avant comme pour un jour d’examen. Ou inversement, l’âme a un rapport de 20% et le corps de 80%, par exemple quand nous voulons un petit bonheur à court terme comme le temps d’un resto. Il ne peut avoir une harmonie et un équilibre parfait. Ça serait l’idéal mais quasi impossible à accéder. Nous sommes incarnés, on aime la vie, on aime manger, sentir, voir de belles choses, entendre de belles de choses. C’est ce qui touche les sens. On en a besoin parce que c’est les plaisirs de la vie. Ils existent ces plaisirs. Ils sont à notre disposition et on peut en s’en accorder. Il faut vivre avec passion et avec plaisir. Les avantages de doser les rapports de l’âme et du corps en fonction de la journée à affronter est que tous les jours de notre vie sont différents. Nous nous ne pouvons pas prévoir d’avance ce qu’il va se passer. La vie ne sera pas toujours toute belle ou toute simple. Ce n’est pas seulement l’âme qui doit diriger comme le voudrait Platon, le corps à son importance.
L’être humain est donc une combinaison entre le corps et l’âme. Chacun détient leurs avantages et leur limites et dangers d’utilisation. Nous devons seulement bien se servir des deux pour le meilleur de notre bien-être.
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