Le bonheur dépend-il de la liberté ?

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II. Le bonheur et la prudence

Critères de bons désirs, nécessaires et suffisants.

Hypothèse : Est-ce qu’il y a des fois des désirs plus conformes que d’autres à notre nature ? Et si c’est le cas ne faut-il pas DÉSIRER SELON LA NATURE ? -> Désirer en prenant pour guide la nature/ sa propre nature, le désir naturel ? = DÉSIRER -> NATUREL

La nature humaine -> Les exigences de la nature humaine. Objection : Pourquoi prendre la nature humaine pour guide, vue que les désirs sont naturels, alors cela voudrait dire que tous les désirs sont bons ? Hors ce n’est pas parce que désirer c’est naturel, que les désirs sont tous bons. Ex : « Il est naturel (=commun, inné, normal) de tuer autrui » -> NATUREL = NORMAL = JUSTIFIE -> ce n’est pas une exigence de notre nature humaine. Si vraiment c’était normal, le criminel ne serait pas condamné, si nous condamnons le crime et le criminel, cela voudrait dire que cela n’est pas normal. Ce n’est pas la même chose de pouvoir tuer quelqu’un de façon naturel et désirer naturellement de tuer quelqu’un. Possibilité : Tous les désirs « normaux », sont bons parce qu’ils ne sont pas condamnables. Il est sage de désirer ce que notre nature nous incline ou nous porte à désirer/

Etude de texte, EPICURE, Lettre à Ménécée :

Philosophe grec, chef d’une école, son nom a donné l’épicurisme. Il faut désirer selon la nature. Etre heureux = celui qui ne manque de rien c’est-à-dire qu’il a tout ce dont il a besoin , or le besoin c’est le nécessaire, au-delà du nécessaire, c’est le superflu. Donc pour être heureux, la clé pour Epicure c’est qu’il faut désirer dans la limite du nécessaire fixé par les besoins primaires, la nature en moi. -> on a à calquer sur la nature (boire dans la limite du nécessaire, c’est la nature qui me l’indique). L’avantage du désir qui se règle sur la nature (nécessaire dont sur le besoin, c’est de pouvoir être comblé, contenté, satisfait) => un désir qui me rendrait heureux. En revanche celui qui désire au-delà du nécessaire, le désir et le désirant devient infini, illimité, ils ne seront pas comblés. Ce n’est plus possible de combler l’infini. Celui qui aura de tels désirs, ne sera pas heureux, il ne sait pas mesurer ses désirs, il souffrira. Ce qui est dangereux pour Epicure c’est pas le désir en lui-même, c’est lorsque le désir dépasse les limites naturelles = besoins choisis par la nature. Si je proportionné mes désirs à la taille de mes besoins alors je serais comblé et si je fais l’inverse et si je fais l’inverse ce sont des mauvais désirs. Être sage = contenir ses désirs entre les bornes du besoin naturel.

Types de désir :

Les désirs naturels nécessaires = ce sont ceux qui visent à nous procurer ce qui est nécessaire au corps et à l’âme. Une fois qu’on l’a obtenu/procuré, cela provoque l’absence de troubles du corps et de l’âme = ATARIE ET APONIE. APONIE : satisfaction des besoins vitaux / manger et boire = désirs naturels nécessaire. Ex : Quand le corps est protégé des dangers extérieurs (ex : ouragan) + ATARAXIE : (-> plus d’inquiétude, plus de manque, plus de peur) = idée de parfaite du bonheur. Exemple : Damoclès, « l’épée de Damoclès » souhaitait avoir les faveurs de Denys de Syracuse, il enviait son sort. Suite à ces paroles. Denys lui cède sa place pour voir si sa vie serait aussi bien que Damoclès le pense mais il ajoute une condition : au dessus de son lit est accroché, une épée avec un crin de cheval au plafond juste au dessus de la tête. Denys veut faire comprendre à Damoclès sa crainte de mourir soit son trouble car c’était un tyran. Les manques blessent l’âme par l’insatisfaction qu’ils causent.

Epicure dit que cette absence de trouble est atteinte par une bonne philosophie, dissiper les manques et les peurs. Jugement erroné et en le corrigeant on devrait rétablir l’ataraxie. La philosophie est un désir naturel nécessaire. Comment agit la philosophie ? On a des manques quand on a des désirs illimités, en faite c’est lorsqu’on a mal jugé l’objet de ses désirs -> erreur, jugement erroné. On pas encore comprit que le besoins doivent être limité. Quand j’ai comblé mes désirs, je n’ai plus cette sensation de manque. Pour ce qui est des peurs : peur de l’au-delà (après la mort), peur de l’inconnu, des enfers (Grèce antique, souterrain), peur de la mort elle-même, peur des souffrances -> de peurs imbéciles, qui n’est pas lieu d’être = manque de sagesse, ignorance, absence d’un manque de raisonnement. On s’imagine contemporain de notre propre mort « comme si on assistait » à celle-ci. - > Tant que je suis, la mort n’est pas et quand la mort je ne suis plus. Epicure dit qu’il faut connaître les principes de la physique et adhère à l’atomisme de Démocrite, tout dans l’univers est fait de plein (fameux atomes -> insécables, qui ne peut être divisé) et de vide (du vide pour permettre aux atomes de se déplacer tous les corps matériels). Epicure est un philosophe matérialiste, il pense que tout est matière, tout est fait d’atomes, car nous aussi on est composé d’atome.

Pourquoi Epicure pense-t-il que l’âme est matérielle ? Comment pourra-t-elle agir sur la matière ? (-> Spécialité, localité). Pour rendre notre existence intelligible, c’est quelque chose que je m’explique : l’âme est une matière = l’instant de la mort -> c’est la dispersion des atomes de l’âme. Le « moi » disparaît pas de survie personnelle, il n’y a pas de condition personnelle, je suis libéré grâce aux principes de la physique tout disparaît, on a plus peur de la souffrance que la crainte des enfers. L’ataraxie est possiblement atteignable par des désirs naturels nécessaires. Les désirs illimités -> catégorie des vains = désirs non naturels se portent sur des objets mensonger, faux qui nous promet du bonheur. Ce sont des objets qui n’arrêtent pas mes désirs = objets imparfaits = incapacité à combler le désir, à rassasier l’âme. Il m’en faudra toujours plus, on pense que ça ira mieux, on est toujours pas comblé -> accumulation, forme d’addiction, prisonnier de nos désirs. Ex : Argent, pouvoir, célébrité, gloire = Alexandre le Grand, conquêtes.

Les désirs naturels seulement/occasionnels -> ex : désirer manger de temps en temps des plats luxueux. -> summa pax. Rien n’est plus désirable pour Epicure, c’est on désire plus, si on comble les désirs naturels nécessaires alors on a plus de