Essays.club - Dissertations, travaux de recherche, examens, fiches de lecture, BAC, notes de recherche et mémoires
Recherche

L’INDUSTRIE AUTOMOBILE : LA RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE ET ENJEUX ÉTHIQUES

Par   •  8 Mai 2018  •  9 775 Mots (40 Pages)  •  641 Vues

Page 1 sur 40

...

[pic 2] [pic 3] [pic 4]

Source : Vidéo CBS news; http://www.usinenouvelle.com/article/general-motors-lecons-du-bug-qui-valait-30-millions-de-voitures.N272294

La dernière étape consiste au contrôle de l’automobile. Ce sont les éléments électroniques qui subissent d’abord un contrôle complet. On test les phares, les systèmes d’alertes, la sécurité. Une autre erreur du constructeur automobile est d’avoir considéré sécuritaire et conforme le commutateur d’allumage. Un véhicule doit être catégorisé de conforme avant d’être testés sur les bancs de roulage. La Cobalt n’aurait pas du passer cette étape. Sur les pistes, on vérifie le bon fonctionnement de la mécanique. Le processus précis de fabrication d’une automobile, fait par des experts, existe pour qu’aussitôt qu’on décèle un défaut on doit le corriger et identifier son origine. Ça n’a clairement pas été fait dans les ateliers de chez GM. Finalement une fois contrôlée et approuvée les voitures sont expédiées et livrées.

Finalement lorsque l’auto a vécu ses derniers miles, on la recycle. GM a mis également sur pied un programme de véhicules en fin de vie utile. Au Canada, l’entreprise travaille avec l’industrie du recyclage automobile pour appuyer les efforts en matière de gestion des automobiles qui sont en fin de vie utile et ce d’une façon écologiquement durable. On augmente de ce fait la recyclabilité des véhicules en fin de vie. Pour ce faire, on a établit des exigences de conception qui facilitent le démantèlement et l’identification des pièces, cela facilite grandement le recyclage. À ce jour, un véhicule chez GM peut être recyclé à 85%. Les pièces recyclées sont entre autre le métal, les pneus, la batterie, le frigorigène, les fluides automobiles.

Problèmes déontologiques, éthiques ou légaux reliés au produit

Voici un résumé des événements en ordre chronologique et une brève analyse de ma part, en lien avec la défaillance de la Cobalt pour vous aider à vous éclairer et vous faire une opinion sur les faits.

En 2001 : Les experts en fabrication d’automobile analysent le rapport de pré production d’une autre marque de GM, la Ion Saturn, et reconnaissent des problèmes liés au commutateur d’allumage.

En 2002 : Dans l’année suivante GM approuve le rapport et la conception de l’automobile et ce même s’il ne répond pas aux exigences de sécurité. On peut facilement voir ici le manque d’éthique et de responsabilité de la compagnie. La sécurité ne semble pas être leur premier souci.

En 2003 : Déjà, la NHTSA (l’agence américaine responsable de la sécurité routière) reçoit une plainte concernant le fait que la Ion s’est arrêtée brusquement sur la route. Sur l’autoroute plus précisément. Juste à lire ce fait je me suis mal senti, je me suis mise dans la peau des dirigeants de GM et avec cette alarme évidente, j’aurais vu et compris le danger…

Une automobile qui s’arrête sur l’autoroute si brusquement peut définitivement causer la mort d’un ou plusieurs individus…Jamais en tant que personne humaine je n’aurais voulu avoir un ou des décès sur la conscience. En plus qu’au cours de l’année GM a reçu plusieurs autres plaintes toujours concernant la Ion.

En 2004 : Un accident impliquant une Ion de Saturn est survenue et les coussins gonflables qui auraient du se déployés pour sécuriser les passagers ne se sont pas déployés. La NHTSA ouvre une enquête.

Toujours en 2004, en juillet plus précisément, on débute la production de la Chevrolet cobalt, marque à laquelle je m’intéresse dans mon travail. Le fait est que l’assemblage est fait avec les mêmes commutateurs que la Ion. Je ne peux m’empêcher de critiquer cette décision. GM aurait très bien pu éviter tout ce qui est arrivé par la suite, soit de nombreux accidents et décès. Il est irresponsable et loin d’être éthiquement acceptable d’assembler des voitures en sachant que la sécurité des passagers sera en péril. Et tout ça dans le but de sauver 57 sous par ressort. (Coût de production de la pièce défectueuse).

La philosophie de l’entreprise semble, de mon point de vue, s’axer sur la réduction des coûts à engendrer et sur l’atteinte de profits et ce au prix et au détriment de la vie humaine.

L’année même de la mise en marché de la Cobalt, ce qui était du pour arriver arriva… On apprend qu’une voiture s’est subitement arrêtée après que la clé dans le contact a passé au mode « arrêt » après un contact involontaire. Encore une fois cela démontre la gravité de la défaillance. On a bien sûr du côté de Gm, probablement par souci de bien paraître, débuter un processus interne de résolution de problèmes, le rapport est vite clos suite à l’analyse des coûts de remplacement et du temps requis pour changer les pièces défectueuses.

En octobre, des documents internes du géant de l’automobile, stipulent que la position arrêt peut être enclenchée par la clé seulement d’un coup de genou. Ces documents ne sont pas publiés et les faits ne sont pas ébruités. Donc des milliers de voitures, continuent de se promener telles des bombes sur les routes.

En 2005 : Les ingénieurs de chez GM ouvrent une enquête sur les diverses plaintes traitant du fameux coup de genou mentionné plus haut qui peut littéralement éteindre la voiture. Les solutions s’avèrent, une fois de plus, non rentables. Donc, surprise, GM arrête l’enquête. La compagnie reçoit toujours des rapports traitant de l’arrêt soudain du moteur suite à la clé qui glisse.

Un ingénieur propose une solution de rechange, soit celle de changer la tête de la clé, la proposition sera approuvée et par la suite annulée. On peut facilement voir ici qu’ils n’ont pas la volonté de régler le problème.

C’est le 29 juillet que le premier décès est tristement survenu. Amber Mary Rose qui avait fait confiance à la marque, s’était procuré sa première voiture chez GM. Au volant de sa Cobalt, elle est victime d’une collision frontale dans laquelle les coussins gonflables ne se sont pas déployés. Une enquête, d’une firme externe cette fois, est exécutée.

En 2006 : Ce n’est que un an et demi plus tard, en décembre 2006 que GM envoie une " solution " aux concessionnaires. Voici la solution : Informer les propriétaires du modèle qui disons le, cause maintenant des accidents mortels, de diminuer la charge qui se trouve sur leur trousseau de clés pour empêcher leur

...

Télécharger :   txt (64.6 Kb)   pdf (121.6 Kb)   docx (44.2 Kb)  
Voir 39 pages de plus »
Uniquement disponible sur Essays.club