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L'Etat moderne.

Par   •  21 Septembre 2018  •  20 151 Mots (81 Pages)  •  363 Vues

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La théorie du droit divin doctrine église 17e origine divine du pouvoir civil n’est pas l’exact équivalent de la monarchie de droit divin :

- la thèse absolutiste est une branche particulière de la théorie du droit divin, qui va donner lieu à l’absolutiste monarchique, roi soleil. Car on peut avoir des formes autres que la monarchie absolue qui se disent de droit divin, république ou constitutionnelle de droit divin. La doctrine suppose que l’absolutisme monarchique est une des formes possibles de la représentation de dieu sur terre, mais ce n’est pas la seule.

Conflit de puissance possible entre : l’église, représentant de dieu sur terre et la communauté de croyants qui s’incarne politiquement, et l’état sil excède peut être en concurrence. On trouve des rhétoriciens du droit divin qui ne sont pas des absolutistes : le pouvoir du monarque doit être limité, soumis à des chambres. Famille qui dit que toutes les formes de gouvernement tiennent leur autorité de dieu pour objet de servir l’autorité de Dieu, autorité légitime de Dieu, courroie de transmission de l’autorité dine ; partage pouvoir entre assemblée, république de droit divin.

- Idée que le pouvoir qui provient de Dieu et non du peuple peut être plus ou moins concentré entre les mains d’un seul, héréditaire ou non, mais est la représentation du pouvoir de Dieu sur terre ; le pouvoir est absolue. Quelque tyrannique que puisse être le roi, régime politique, il est absolument dans son bon droit, le peuple n’a pas de légitime résistance, pas d’insurrection légitime, tout refus est criminel doit être rejeté comme tel.

➔ Cela mène à une confiscation du pouvoir par la doctrine : il est entre les mains de quelques familles dans toute l’Europe.

On a donc dans le nouveau testament une obligation de soumission au devoir temporel.

Marx « opium du peuple », on nourrit le désir de soumission, être bon chrétien s’est faire acte d’humilité, plier la tête sous le joue de la loi.

La doctrine chrétienne est principe d’inaction politique, il a immobilisé les peuples, instruit de désirer la soumission, nécessaire désir de soumission. « La souffrance ici et maintenant doit être le ferment des luttes ici et maintenant ». Principe d’anesthésie politique par un dogme tire puissant. Force dogmatique imparti. Coercitive, il faut apprendre aux hommes ce qu'ils veulent désirer. Qui s’émancipe du corps. Instruite le désir des individus de ce qu'ils sont en droit de désirer.

L’origine divine du pouvoir temporel n’a pas disparu :

- En 2001, référendum constitutionnel européen, Jean-Paul 2 a demandé que dieu soit dans la constitution européenne. On en est venu à la fin d’un débat en termes d’héritage moral de l’Europe alors qu'on est censé être dans un régime autonome de l’autorité politique.

- La doctrine d’origine divine du pouvoir temporel continue à se diffuser sous le régime d’autres dieux, (pas 1 politiquement) qui sont virulents, forts politiquement. On a une survie de la doctrine du mouvoir de l’autorité civile dans l’occident actuel et plus globalement. La doctrine reste divine.

- Au fond du monothéisme, ce sont des religions de conquêtes, alors que les polythéismes se contentent d’une juxtaposition des cultures. Danger politique inhérent aux religions.

L’idée de doctrine a essentiellement pour effet de nier le droit de résistance, cela s’oppose à l’idée qu'il u est une souveraineté du peuple, populaire, le peuple n’a pas le droit de se constituer en assemblée, c’est parfaitement inconcevable, quand la doctrine est appliquée sérieusement institutionnellement est incompatible avec la démocratie demos, n’a pas le cratos.

Il peut y avoir un processus d’arrachement du pouvoir, mais par définition dans un régime qui soit absolument divin, l’insurrection est non légitime, on peut tirer sur le peuple.

Rien de plus faux, comme le dit Ramsey, essai sur le gouvernement civil, 1719, que l’idée selon laquelle l’autorité réside originellement dans le peuple.

Pas lieu de penser que le peuple puisse se gouverner lui-même. C’est un enfant, et il lui faut un père, selon Filmer, comme tous les enfants qui ne savent pas ce qui est bon pour eux, il faut le patriarcat de droit divin, c’est comme un bon père qui sait régner sur le père : analogie totale, le peuple est immature, infantile. Il lui faut une personne qui décide à sa place. Ainsi l’autorité donnée u souverain est bonne quand bien même le peuple ne supporterait pas le Joux de la loi, car il ne sait pas ce qui est bon pour lui : la loi d’essence bonne n’est pas compris pas le peuple. Il est infantile, et se rebelle face à son père. Comme le peuple n’ pas d’autorité, il ne peut pas la céder.

Concession du pouvoir : dans les régimes politiques existants, 1760 Catherine 2 tsar, 1862 fin du sevrage, le peuple doit décider de sa propre histoire, propre forme politique.

Le néolibéralisme réinstruit le désir des hommes, le divertit, disperse dans les champs des consommables, dépolitise le désir. Nouvelle conception religieuse du monde, économie du désir.

- Un nouveau fondement de l’autorité politique : sa légitimité trouve son origine dans le peuple

Cette refondation consiste à réinventer une légitimité de l’autorité politique, nous sommes en droit de penser un fondement autre de l’autorité politique, mais progressivement se fait jour l’idée que l’autorité politique n’a de légitimité que si elle trouve son origine dans le peuple.

Il y a des croyances d’autorité dans la personne elle-même de l’Homme : on parle de semence, germe, progressivement tout au cours du 17e :

- Ecole de pensée qui sont les juris consultes, vont penser un principe de régulation autre que celui qui réside en Dieu. En la personne du sujet, celui qui est soumis. Il y aurait des germes de la souveraineté à chercher du côté de la raison.

- Idée que la rationalité humaine qui rend possible l’autonomie de l’action, ou plus généralement la nature humaine peut être considérée comme origine de la loi. L’homme peut être en lui-même source de loi.

- La nature humaine n’est pas à ce point dérégulé et infantile qu'il lui faille un dressage par un maitre, il y a possibilité de penser une nature humaine qui ne soit pas nécessairement

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