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Fiche de lecture Rousseau Essai sur l'origine des langues

Par   •  26 Octobre 2017  •  2 118 Mots (9 Pages)  •  1 204 Vues

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12ème chapitre :

Rousseau nous explique que les vers, les chants et la parole ont une origine commune. En effet, les premières histoires et même lois furent chantées, furent en poésie. C’est ainsi car les « passions parlèrent avant la raison ». Et cela va de même pour la musique, explique par la suite Rousseau. Finalement, une langue peut rendre des idées, mais pour rendre des sentiments, des images, il lui fait un rythme et des sons, soit une mélodie.

13ème chapitre :

Comme le montre Rousseau tout au long de son ouvrage, la mélodie est celle qui donne les passions, affecte l’homme sur ses sensations. Dans ce 13ème chapitre, il va montrer la comparaison entre la mélodie / musique et dessin/ peinture, pour expliquer sa thèse. La musique n’est que son ce que la peinture n’est que couleur, et c’est bien le dessin et la mélodie qui viennent donner l’âme à ces objets.

14ème chapitre :

D'après Rousseau, on aurait pu utiliser la vision mais c'est l'audition qui a triomphé pour l'élaboration du langage, notamment grâce à l’harmonie. Rousseau dans ce chapitre montre qu’une oreille sera touchée par la mélodie seulement si d’un part l’oreille est exercée et d’autre part, que l’imitation du bruit se fait par un chant et non par un bruit lui-même : « il faut que les objets parlent pour se faire entendre ».

15ème chapitre :

Rousseau tente d’expliquer que l’homme considérant les sons que par l’excitation qu’ils ont sur ses nerfs, ne mesure pas réellement le vrai principe de la musique et son pouvoir sur les cœurs. Or les sons de la mélodie agissent comme nos sentiments, comme un effet moral qui se présente aussi chez les animaux – l’aboiement d’un chien en entrainera un autre-.

Rousseau pose ensuite un problème important. Il s’agit de la différence de sensations pour une même mélodie entre deux peuples. La réponse est simple : chaque peuple est affecté que par des accents qui lui sont familiers.

16ème chapitre :

Dans ce chapitre Rousseau présente la fausse analogie faite entre les couleurs et les sons et va expliquer leur différence. Pour Rousseau l’effet des couleurs est dans leur permanence alors que celui des sons est dans leur succession. En effet, concernant les couleurs en un coup d’œil tout est vu. A contrario pour les sons, ils incitent des mélodies et non des harmonies, des chants et non des accords. On peut aussi noter que le champ de la musique est le temps, celui de la peinture l’espace. Finalement la peinture est plus près de la nature et la musique plus près de l’art humain. Seul la musique peut toucher l’homme jusqu’à son âme.

17ème chapitre :

Rousseau dans ces quelques lignes montre que toutes ses idées sur les langues et la musique se ramènent sans cesse aux effets moraux et que les musiciens considérant la musique par l’harmonie et non par la mélodie sont loin de connaitre en quoi réside la force de cet art. Ils vont petit à petit cesser de faire chanter la musique, et bientôt cette dernière n’aura plus d’effet sur nous.

18ème chapitre :

Rousseau va expliquer les changements et le problème qu’il pose à la fin du chapitre 17 cités justes au-dessus. Pour lui ces changements sont arrivés à cause du changement naturel du caractère des langues. Dans la suite, il s’applique à montrer que le système musical des Grecs n’a rien à voir avec le nôtre.

19ème chapitre :

Dans l’avant dernier chapitre, Rousseau explique trois points : comment le chant devient un art séparé de la parole, comme les harmoniques des sons firent oublier les inflexions de la voix, et comment la musique se trouva privée des effets moraux qu’elle produisait.

D’abord, l’étude de la philosophie et le progrès du raisonnement ôtèrent à la langue le ton vif et passionné qui l’avait rendue chantante. Cela fait, la mélodie commençant à n’être plus si adhérente au discours, prit une existence à part. De plus, en cultivant l’art de convaincre les hommes perdirent l’art d’émouvoir. Et arriva enfin la catastrophe qui « détruit les progrès de l’esprit humain ». Il s’agit de l’invasion des barbares en Europe qui causèrent la perte des sciences, des arts et la langue harmonieuse perfectionnée. Le chant finalement ne fut bientôt qu’une suite ennuyeuse et lente sans douceur et sans passion. L’attention du musicien se tourna entièrement vers l’harmonie à défaut de la mélodie.

20ème chapitre :

Dans ce dernier chapitre Rousseau amène une dimension politique : au travers de l'éloquence, Rousseau revient au principe de l'agora. Pour Rousseau, la démocratie passe par l'entretien de l'éloquence, il est dommage que l'écriture ait pris tant d'importance.

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