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Faut-il se méfier de nos certitudes?

Par   •  6 Septembre 2018  •  980 Mots (4 Pages)  •  761 Vues

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surs de nous. En effet, nous avons souvent tendance à ne pas aller au bout de nos analyses ce qui nous amène à des illusions qui consistent à nous laisser imaginer que ce que l’on désire ou l’on pense fortement être réel, l’est. En outre, il ne suffit pas d’être sincèrement convaincu de la vérité d’une idée pour que cela soit une garantie suffisante. François Gervais a dit « méfions nous de ce que nous croyons savoir (…), plus nous pensons connaitre une personne, moins nous cherchons à savoir qui elle est vraiment. » Et ces paroles s’appliquent à toutes autres choses que nous croyons vraies, que nous pensons savoir. Si l’on prend l’exemple suivant : « demain matin j’irai en cours de philosophie », nous pensons en être surs, car c’est ainsi que notre vie est mécanisée, mais nous ne savons pas ce qui peut arriver entre temps, de ce fait il est impossible de savoir si l’on va vraiment y aller. Il faut donc toujours, se méfier de nos certitudes.

Il faut se méfier de nos certitudes

D’après le doute cartésien, il faut faire par soi-même l’épreuve de nos connaissances pour parvenir à la certitude. La précipitation et le préjugé nous empêchent de bien juger. D’après Descartes, il faut douter de nos préjugés acquis par l’éducation. Nous pouvons penser que nous abordons le réel qu’à travers nos 5 sens, mais le contraire est démontré par le doute cartésien, car ceux-là peuvent être quelque fois trompeurs, comme le montre l’exemple des illusions d’optiques. Nous pouvons nous rendre compte que la personnalité de chacun, rend problématique le rapport de la certitude à l’idée de vérité que doit posséder une personnalité. Dans ce cas là, il faudrait chercher une autre vérité, comme l’acte de foi en un Dieu, malgré que celui-ci soit par nature personnel. La vérité n’est ici ni perçue par les sens, ni démontrée ou intuitionnée par la raison. La certitude du croyant ne cherche aucun argument dans le monde pour se fonder. Mais on remarquera que cette certitude reste incommunicable et impossible à analyser. Nous pouvons donc penser qu’il s’agit en réalité d’une illusion, et que dans ce cas-là, il faut également s’en méfier.

Conclusion

Nous avons vu à travers ce développement, que de faire de nos certitudes une garantie de détenir la vérité est une véritable erreur, étant donné que celle-ci peut en réalité être une illusion, une mauvaise perception des choses ou une hallucination. Cependant, une certitude est tout de même plus forte qu’un simple désir ponctuel et acharné. Le meilleur moyen de ne pas être certains de choses trompeuses est de s’interroger en se rappelant que rien n’est jamais certain. Il faut toujours, se méfier de ses certitudes.

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