Syndrome d'épuisement professionnel chez le personnel soignant

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Le manque de reconnaissances

D’après le docteur en psychologie Michel Delbrouk, le manque de gratification provenant des médecins, personnelle cadre des services hospitalier ou même de d’autre personnelle soignant peut aider à engendrer le syndrome d’épuisement professionnelle[9]. En effet, cette absence de gratification pour les accomplissements personnels est douloureusement vécue par les infirmiers. Elle peut expliquer l’apparition du sentiment d’inefficacité ou de la frustration que le personnel infirmier vie par rapport au sens qu’il donnait à leur métier. C’est à partir de ce moment que l’infirmier ne va plus se sentir à la hauteur, qu’il va commencer à douter de lui et de ses capacités. C’est ainsi que la dévalorisation de soi, la culpabilité et la démotivation vont apparaitre et avec eux le syndrome d’épuisement professionnelle[10].C’est cette modification de la vision de l’infirmier face à lui-même et son travail qui va le pousser à accumuler des tensions face à son emploi[11]. Tension qui peut apporter des conséquences telles-que l’absentéisme, fuite du travail, projet de réorientation, etc[12]. C’est cela que le Psychologue Claude Gervais explique : « c’est le travail qui est la source de l’épuisement physique et émotionnel. Il qualifie la personne atteinte de «victime d’un syndrome», syndrome engendré par l’accumulation de tensions entre l’employé(e) et son emploi. La manifestation de ce syndrome résulte en symptômes tels que des sentiments d’échecs, une diminution d’efficacité et la perte d’intérêt pour l’emploi »[13]. Cela prouve que le manque de reconnaissances des pairs peut engendrer un effet domino qui auras pour effet de dévaloriser aux yeux de l’infirmier sont estime de soi ainsi que l’image qu’il avait de sa profession.

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