Psychologie de l’enfant et de l’adolescent
Par Plum05 • 25 Novembre 2018 • 4 153 Mots (17 Pages) • 770 Vues
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Autre précurseur :
C’est la compréhension verbale. C’est le lien entre l’objet qui voit et la volonté de le comprendre ; il y a aussi le jeu du cacher/coucou, si on le fait, il va le faire aussi : attention conjointe.
La permanence de l’objet : pouvoir parler de quelque chose qui n’est pas là. Voir cours CM
La catégorisation : capable de rassembler des objets communs, qui se ressemble.
Ensuite c’est le langage qui apparait.
La psyché est liée au physique : un impact sur le physique a un impact sur la psyché et inversement.
Quand on apprend une chose, c’est dans notre psyché qu’elle est intériosée et c’est par notre corps qu’elle est mise en application.
Ces 3 processus traduisent un développement continu de l’être humain dès la vie utérine.
Piaget : il y a tous les différents stades de l’enfant (surtout celui des sensi-moteurs) et Wallon le stade de symbiose.
- Comment la motricité spontanée conditionne les processus supérieurs ?
Motricité spontanée = mouvement non contrôlés, on l’observe en situation libre, quand on n’intervient pas. Pour Wallon, valeur relationnelle. Permet de refléter l’état du bébé, on le comprend mieux grâce à son comportement, beaucoup de mouvements saccadés, on le verra et on pourra alors mieux le comprendre. Un enfant qui est dans une situation d’hypertonie, l’enfant peut entrer dans une situation de motricité spontanée assez énergique. Ce sera pour lui une manière de gérer le stress autour de lui.
Wallon, Piaget et Tourrette sont d’accord = « agitation impulsive » « gestes incontrôlés » « activité non maniée ». Piaget = non conscience du soi chez le nourrisson ; tous les gestes qu’ils exécutent ne sont pas volontaires donc non contrôlés donc Wallon et Tourrette.
- Quelle est la différence entre motricité par tâtonnements et motricité intentionnelle ?
Définition à chercher + différences.
- Comment expliquer les différences interindividuelles dans le développement psychomoteur ?
Tous liés. Si un plus en retard ou plus avance que les autres, quel sera l’impact sur le développement psychomoteur de l’enfant ? (Tourrette)
Les différents aspects du développement : physique, psychomoteur, cognitif et affectif.
Quand il y a une grossesse difficile, il y a donc des différences du développement psychomoteur sur le futur bébé qu’avec un enfant né « normalement » ; un choc physique (chute) peut entrainer aussi un choc physique et ainsi avoir de répercussions sur son développement moteur. Un enfant doit avoir assez de stimulations affectives (une famille à l’écoute, présence mère/père, amour), des stimulations environnementales (bruits extérieurs, personnes autour de lui etc, jouets d’éveil)
- Quels sont les liens entre le langage et le développement psychomoteur ?
Liés : L’enfant apprend et explore grâce à ses fonctions motrices, pour un développement normal, il faut qu’il y ai de l’affection. Le langage comme la motricité sont des manières de s’exprimer, de communiquer. On ne peut pas faire de liens directs entre les deux. Les différences dans l’apprentissage du langage n’évoluent pas de la même manière que dans le développement psychomoteur.
Texte n°4 : Distorsion du Moi en fonction du vrai et du faux « self » 1960
Winnicott 1er pédiatre homme, analyse beaucoup porté sur l’environnement. Point d’enfance : grandit à côté d’une mère dépressive ; travailler sur l’environnement qui empiète sur le développement du nourrisson et donc quelles défenses l’enfant met-il en place ? Dernier de la famille, souffre du contexte familial. Il vit dans une famille favorisée sur la plan social, musiciens, richesse culturelle présente. Conséquences d’une carence de la présence maternelle, il parle au début de la vie psychique d’une dépendance absolue, une hypermaturation de l’enfant (entraine une vocation à vouloir prendre soin de l’homme, pris dans une relation de l’aide à l’homme, ces personnes font aussi un travail sur soin mais c’est compliqué car pour soigner il faut que l’autre ai mal donc ces personne-là ont besoin de personnes malades = assez pervers) et comme conséquence une dissociation de la vie psyché et du corps, il ne se sent pas intégré, il faut une unité des deux pour grandir. Casse la clavicule et ne supporte d’être aidé donc devient médecin pendant le 1ère guerre mondiale, étude pour être pédiatre psychanalyse pendant 10 ans sur lui-même puis devient psychanalyste. Travaux autour de l’adolescence, essaie de comprendre cette tendance antisociale. Démontre une souffrance derrière une grande intelligence (les enfants précoce), la précocité ne signifie pas pour autant un bien-être.
- Que ce que le « self » selon Winnicott ?
C'est à Donald Winnicott, célèbre pédiatre, psychiatre et psychanalyste britannique, que nous devons le concept de faux self. La notion de self, selon Winnicott, est à distinguer de l'approche freudienne du Soi. Le self est à la fois le moi, le ça (ensemble des pulsions instinctuelles) et une partie du surmoi. Il est, selon Winnicott, la partie la plus créative de la personnalité, celle qui joue et imagine. Si l'enfant se développe au contact de son environnement, Winnicott mit à jour, à travers ses travaux sur le développement de l'enfant, la naissance d'un autre self chez l'enfant, contraint de se soumettre aux exigences extérieures et ayant perdu sa spontanéité et son authenticité et qu'il nomme faux self. C’est ce qui nous donne le sentiment d’exister, c’est notre identité.
Le développement du self
Le Moi est gouverné par un ensemble de pulsions instinctuelles (par exemple, la faim, la soif, le besoin sexuel…). Ces pulsions sont des charges énergétiques prenant la forme d'états d'excitation, qui s'orientent vers l'extérieur, c'est-à-dire un objet. Objet qui lui permettra de réduire cette tension. À partir de la force de ces pulsions,
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