Les maladies hydriques ou de l'eau

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I-Quelques maladies d’origine hydrique A- Définition du thème : Les maladies hydriques (ou maladies à transmission hydrique) sont les maladies (et par extension les risques sanitaires) liées à la qualité de l'eau et à l'accès à l'eau potable. Ce sont souvent des « maladies évitables » à traiter comme enjeu de santé environnementale. Ces maladies comptent parmi les plus fréquentes dans le monde, et elles tuent le plus (les enfants notamment).

Les pays pauvres sont largement plus touchés, mais des foyers épidémiques se déclarent périodiquement dans les pays riches (ex : en mai 2000 à Walkerton (Ontario) au moins 2 300 personnes ont été gravement malades et sept mortes à la suite d'une contamination microbienne du réseau d'eau potable dans la ville.

B-quelques maladies hydrique : On peut citer comme maladies hydriques :

Paludisme

Diarrhée, Diarrhée du voyageur

. le choléra

Dracunculose II- Causes de ces maladies

Ces maladies hydriques ont pour cause :

- le choléra

Le choléra est une infection intestinale aiguë due à une bactérie, Vibrion cholerae. Véhiculé par l'eau, le vibrion cholérique est responsable d'épidémies redoutables. Le vibrion cholérique est en effet une bactérie très mobile dont l'homme est le principal réservoir. La maladie résulte de l'absorption par la bouche d'eau ou d'aliments contaminés. L'incubation va de quelques heures à 5 jours et la toxine secrétée dans l'intestin par le vibrion provoque de violentes diarrhées aqueuses caractéristiques de la maladie et des vomissements sans augmentation de la température du corps.

- Le paludisme

Le paludisme est une maladie parasitaire potentiellement mortelle transmise par des moustiques. On pensait à l'origine que cette maladie provenait des zones marécageuses, d'où le nom de paludisme dérivé du mot ancien 'palud', marais. En 1880, les scientifiques ont découvert la véritable cause du paludisme, un parasite unicellulaire appelé plasmodium. Ils ont ensuite découvert que le parasite était transmis d'une personne à une autre par les piqûres d'un moustique Anophèle femelle, qui a besoin de sang pour nourrir ses œufs.

Actuellement, environ 40% de la population mondiale habitants des pays les plus pauvres du monde pour la plupart sont exposés au paludisme. La maladie était jadis plus étendue mais elle a été éliminée dans de nombreux pays tempérés au milieu du XXe siècle. Le paludisme touche aujourd'hui les régions tropicales et subtropicales et il est responsable chaque année de plus de 300 millions de cas de maladie aiguë et d'au moins un million de décès.

- La dracunculosela dracunculose, ou filaire de Médine, est une infection parasitaire qui se voit en Afrique et en Asie. Suite à l'absorption d'aliments ou d'eau contaminée, des larves de ver de Guinée vont pénétrer dans l'organisme pour s'y développer et s'y reproduire. Environ huit mois après la contamination, les parasites vont migrer sous la peau, entraînant de violentes douleurs, puis la percer, généralement au niveau des pieds. La maladie peut souvent durer des mois .La maladie ne se contracte que par la consommation d'eau contenant des cyclopes, qui sont les hôtes intermédiaires du parasite. Environ un an après l'ingestion, le ver, parvenu à maturité, commence à migrer à l'intérieur du corps du sujet infecté.

- la diarrhée

Les infections digestives virales (gastroentérite) : la diarrhée peut être le symptôme d'une infection causée par une bactérie, un virus ou un parasite. Les causes les plus fréquentes sont les intoxications alimentaires (botulisme avec un début fulgurant de diarrhée, borborygme, météorisme abdominal...).

. Les intolérances alimentaires : lactose dans le lait de vache, sorbitol, gluten, etc.

L'anxiété, les émotions intenses comme la terreur ou le stress.

Un effet secondaire de certains médicaments (antibiotiques) : la flore intestinale est bouleversée. Surcharge ou irritations de l'estomac, des intestins, du côlon, etc.

III- Conséquences de ces maladies sur la santé humaine et le développement économique

En dehors des souffrances éprouvées par les malades, les flambées de choléra provoquent la panique, désorganisent les structures économiques et sociales et peuvent freiner le développement des communautés touchées. Cédant à une panique injustifiée, certains pays imposent des restrictions aux voyageurs venant des pays où sévissent des flambées épidémiques de choléra ou limitent les importations de certains aliments. C'est ainsi que, en raison des embargos sur le commerce des denrées alimentaires et des conséquences négatives qu'elle a eu sur le tourisme, la flambée de choléra au Pérou en 1991 a coûté US $770 millions à ce pays. L'Europe a beaucoup souffert par le passé d'épidémies dues à de mauvaise qualité de l'eau. La dernière d'entre elles fut une épidémie de choléra qui sévit au cours du XIXe siècle faisant des milliers de victimes. Mais aujourd'hui, ces épidémies sont surtout le drame des pays chauds qui ne disposent