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Le développement psychologique de l'enfant

Par   •  4 Décembre 2018  •  2 509 Mots (11 Pages)  •  540 Vues

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- Stade post-conventionnel :

On commence à construire ses propres règles, ses propres références. Dans ce cas, on va commencer à juger par rapport à ce que l’on pense même si on n’est pas d’accord avec les autres.

Au collège l’enfant va se représenter le monde, les choses vont être concrètes, il va être capable de dessiner en 2D ou 3D.

Ce dernier stade de l’abstraction (12/13 ans) voit apparaître le principe hypothético-déductif.

-

Comment apprend-on ?

- La théorie de la charge cognitive :

Au niveau intellectuel, on a une capacité de raisonnement, mais plus on consomme cette énergie plus on se retrouve en surcharge et on a du mal à fonctionner.

Tricot et Sweller, 2004 :

CONNAISSANCES PRIMAIRES

CONNAISSANCES SECONDAIRES

Exemples

Langage oral

Langage écrit

Utilité

Adaptation à l’environnement social, vivant et physique

Préparation à la vie future (sociale, de travail)

Attention

Peu importante

Très importante

Apprentissage

Implicite, sans effort, rapide.

Fondé sur l’immersion, les relations sociales, l’exploration, le jeu dans la cour

Explicite, avec effort, lent.

Basé sur l’enseignement, la pratique délibérée, intense, dans la durée, jeu avec des règles

Motivation

Pas de besoin de motivation

Motivation extrinsèque souvent nécessaire

Généralisation

Oui, relativement simple, de manière naturelle

Très difficile, cela nécessite d’avantages d’efforts, exemple dans les règles d’orthographe

Etre un élève implique donc la mise en œuvre d’apprentissages coûteux qui nécessitent :

- des efforts

- du travail

- du temps

- de la motivation

alors qu’ils n’ont pas d’utilité immédiate. Il faut donner du sens aux apprentissages.

- L’attention

Quel que soit l’âge, si on n’est pas attentif, on passe à côté des apprentissages. Il existe deux types d’attentions :

[pic 9]

Cf. vidéo : « Selective attention test » de Simon et Chabris (1999)

-

La mémoire

Il y a 3 instances principales sur l’organisation de la mémoire

- Mémoire à court terme : morceau de la mémoire vive. Stockage des informations temporairement pour faire un exercice par exemple. On ne garde pas cette information très longtemps, on l’effacera par la suite. Mémoire limitée. Mémoire visuelle ou auditive. Stockage immédiat très limité. C’est l’encodage.

- Mémoire de travail (interface entre les deux mémoires) : espace de travail qui permet de faire le tri. Traite l’information, faire des groupements (appelé chunk, par exemple, lorsqu’on veut mémoriser un numéro de téléphone pour essayer de s’en souvenir on va faire des groupements), élimine les informations inutiles. C’est par la répétition qu’on va pouvoir faire rentrer la connaissance à long terme. La mémoire de travail augmente au fil de notre âge. Les enfants ont une petite mémoire. Les enfants de CP vont bloquer au bout de trois éléments à retenir. Les enfants en pleine période d’apprentissage sont en dessous de la moyenne. Elément retenu construit autour d’élément clés. C’est l’empan amnésique : c’est le nombre d’éléments qu’un individu peut mémoriser spontanément.

- Mémoire à long terme : stockage des connaissances. Si on ne réactive pas quotidiennement ces connaissances elles disparaissent. La mémoire à long terme sert a stocker hiérarchisé, stocker plusieurs types de mémoires

Dans la mémoire à long terme, nous avons la mémoire sémantique (mémoire dans l’espace), la mémoire procédurale (retenir des gestes procédures à suivre, exemple le lancer de javelot), la mémoire épisodique (souvenir d’un événement qu’il y a eu dans notre vie).

- Effet de primauté - effet de récence :

L’effet de récence fait appel à notre mémoire sur le long terme. L’effet de récence correspond à la mémoire à court terme. L’être humain est capable de retenir de ce qu’il se passe au début du cours et à la fin du cours mais ce qui se passe au milieu c’est flou. Concrètement dans les classes, il faut casser la linéarité du cours : il faut cibler un objectif, une compétence. Choisir un corpus d’activités y répondant. Limiter la durer. Ne pas hésiter à répéter, répéter les mêmes éléments.

Au début du cours, il faut en introduction rappeler le cours précédant. C’est l’amorçage. Il faut utiliser les mêmes mots que dans les phases postérieures. C’est la primauté.

En fin de cour on fait la conclusion, le bilan du cour. Il faut utiliser les mêmes mots dans les phases antérieurs. C’est la phase de récence

Attention lors des évaluations, il faut utiliser les mêmes que dans les phases d’apprentissage.

- Comment éviter la surcharge en mémoire de travail :

On va leur apprendre à mettre en place des stratégies pour faire en sorte qu’ils ne soient pas trop en surcharge.

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