La greffe d'organes cas
Par Andrea • 7 Mai 2018 • 2 837 Mots (12 Pages) • 494 Vues
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• Les données physiques et morphologiques :
La taille et le poids des organes (futurs greffons) sont pris en compte dans la sélection du receveur dans la liste d'attente surtout dans les cas d'organes thoraciques (cœur et poumons) et de transplantations de foie.
• Le critère logistique :
Le temps d'ischémie froide correspond à la durée entre le prélèvement de l'organe et la restauration de la circulation dans l'organe chez le receveur. Cette durée doit être la plus courte possible car plus elle s'allonge, plus les organes se dégradent et plus les chances de réussite de la greffe sont compromises. Chaque organes a une durée d'ischémie froide : le cœur et les poumons → moins de 6 heures, le foie et le pancréas → moins de 12 heures et les reins → moins de 48 heures.
Afin de réduire le temps d'ischémie, le choix du receveur tient souvent compte de la distance entre l'hôpital où se trouve le greffon et le centre de transplantation dans lequel se trouve le receveur. Par conséquent, soit les chirurgiens de l'hôpital greffeur viennent réaliser le prélèvement et repartent avec le greffon, soit le greffon voyage seul jusqu'au lieu de la greffe, par voie terrienne, ferroviaire ou aérienne...
• L'urgence et l'état de santé du receveur :
S'il existe plusieurs receveurs potentiels, la priorité est donnée au receveur pour lequel la greffe est la plus urgente et vitale ou à celui qui est inscrit en liste d'attente depuis le plus longtemps. Il faut noter également que les enfants de moins de 16 ans sont prioritaires.
Les dons et les greffes peuvent cependant dériver jusqu'à la vente ou trafic d'organes. La vente d'organes consiste comme son nom l'indique à vendre ses organes. Ce phénomène est principalement présent dans les pays pauvres où certains vendent un de leurs organes à de plus riches pour subsister.
Le trafic d'organes est l'exercice illégal du commerce d'organes, il comprend le prélèvement d'un organe ou d'un tissu humain sur des personnes vivantes ou décédées, en vue d'une transplantation. Il vise particulièrement les populations vulnérables et pauvres, souvent dans des pays peu ou très peu développés. Il est souvent exercé par des réseaux mafieux, en raison des difficultés à se procurer des organes. Ce sont donc souvent des meurtriers qui récupèrent des organes pour les revendre ou aider leur famille. Il est largement dominé par le marché des reins car c'est la plus grande demande ainsi que le seul organe qui puisse être complètement transplanté avec relativement peu de risque. Le trafic d'organe compte pour 10 % des 70 000 reins transplantés chaque années à travers le monde. La Chine, l'Inde, le Pakistan, l'Egypte, le Brésil, les Philippines, la Moldavie et la Roumanie sont les pays ou le trafic est le plus important.
L'un des premiers cas recensé de l'histoire moderne est celui des tueurs en série, William Burke et William Hare, qui commirent dix-sept meurtres à Édimbourg (Écosse), entre 1827 et 1828, dans le but de revendre les corps au docteur Robert Knox qui souhaitait les disséquer. Afin de remédier à ces problèmes, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a suggéré de concevoir une stratégie européenne de lutte contre le trafic d’organes. La Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée, inclut elle, dans sa définition de l'exploitation humaine, le prélèvement d'organes à but lucratif. La majorité des état lutte pour mettre fin à se trafic.
Rapprochement de la greffe avec Thomas Rémige de Réparer les vivants de Maylis de Kerangal
Thomas Rémige est infirmier et coordinateur des prélèvements d'organes (P.73).
Un coordinateur de prélèvement d'organes prend en charge des donneurs potentiels d’organes en état de mort encéphalique dans un service de réanimation. Il doit :
1) - Effectuer un entretien avec les proches afin de recueillir la non-opposition du défunt aux prélèvements d’organes et de tissus.
2) - Organiser des examens indispensables à la confirmation de la mort encéphalique et à l’évaluation de la qualité des organes prélevables.
3) - Organiser et gérer le bloc opératoire.
4) - Aider aux démarches administratives et suivre des proches à leur demande.
P.81 : « Rémige sondant Révol sur trois points […] évaluation médicale du patient – cause du décès, antécédents, faisabilité de la greffe – et enfin le rapport aux proches ». Rémige recueil les informations nécessaire à propos du donneur, Simon Limbres, à Révol, le médecin cardiologue. 2)
P.83 : « Révol […] tend à Thomas le dossier médical de Simon Limbres », « gosse de dix-neuf ans, examen neurologique aréactif, plus de réponse à la douleur, plus aucun réflexe des nerfs crâniens, pupilles fixes, état hémodynamique stable ». Les détails sont donnés grâce à un langage médical pour plus de précison. 2)
P.84 : « premier EEG (électroencéphalogramme) », « déclenché la procédure légale destinée à constater la mort du jeune homme », « deux EEG […] présentant ce tracé plat qui désigne la disparition de toute activité cérébrale. Thomas capte ce signal et déclare : on va pouvoir procéder à une évaluation complète des organes ». Rémige confirme la mort du donneur et donc s’apprête à analyser les organes. 2)
P.103 : « Thomas Rémige […] se présente aux parents de Simon Limbres », « Révol sent qu'il doit accélérer », « il affirme : le cerveau de Simon ne manifeste plus aucune activité […] Simon est désormais dans un coma dépassé. » Révol, sous la présence de Rémige annonce la mort de Simon à ses parents. 1)
P. 126 : « Sean et Marianne clignent des yeux », « Thomas, encouragé, […] déclare : Nous sommes dans un contexte où il serait possible d'envisager que Simon fasse don de ses organes. » Thomas annonce cette possibilité avec douceur pour ne pas bousculer les parents. Mais cette tentative n'a pas fonctionné car Sean se met vite en colère et refuse que son fils donne ses organes. 1)
P. 135 : « leur épargnera d'entendre que n'avoir
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