La douleur dans l'Histoire.
Par Ramy • 26 Mai 2018 • 1 618 Mots (7 Pages) • 641 Vues
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A la Renaissance on assiste à un renouveau culturel et scientifique, qui sera très bénéfique sur le plan médical, c’est une période qu’on va qualifier d’humaniste ; on va plus s’occuper de l’homme que de dieu, la médecine va alors se dégager de l’influencce de l’Eglise et évoluer, avec notamment beaucoup plus d’informations sur l’anatomie humaine (Léonard De Vinci, Michel Ange). Ainsi que André Vesale qui étudiera le système nerveux et le cerveau, et démontrera le role des nerfs, et René Descartes qui étudiera les sens de la douleur dans plusieurs de ses ouvrages, et découvrira par ailleurs les douleurs fantomes (douleurs éprouvées à des membres amputés par exemple). Les nerfs sont alors définis comme de petits tuyaux qui, tirés au niveau de la peau ou au niveau des organes de sens, transmettent une certaine sensibilié au cerveau. Ce sera la première tentative d’explicaton raationnelle de la douleur. Suite à ces informations, certains considèrent la douleur comme un moyen bénéfique de guérison et de détéction des maladies, d’autres craignent ses effets néfastes et destructeurs.
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«La douleur fait arriver à la conscience la vie intérieure du corps qui autrement resterait cachée au malade et au médecin». René Descartes.
La douleur est alors considérée malgré tout comme un signal d’alarme qui nous montre les dangers que court notre corps, on découvre son utilité à plusieurs domaines ; pour établir un diagnostic, pour mieux accoucher, pour mieux guérir d’une chirurgie…
Cependant la douleur reste néfaste, ainsi, les médecins utilisent l’opium, pour atténuer les souffrances des patients.
Au XIXème siècle, siècle des grandes découvertes, il y a tout d‘abord plus de créations de médicaments et de tranquilisants pour atténuer les souffrances du patient, comme la morphine en 1806, l’aspirine en 1897, ou encore l’héroïne médicinale en 1898. De plus, les guerres influencent les progrès de la médecine. Notamment pour le baron Dominique-Jean Larrey (1766-1842), chirurgien-en-chef des Armées de Napoléon, qui jouera un rôle essentiel dans le développement de la chirurgie et de la prise en charge de la douleur. « Guérir parfois, soulager souvent, comprendre toujours. » ; il sera très concerné par l’état et la souffrance de ses patients, il découvre que plus l’on opérait vite, plus on avait de chance de sauver le patient, la rapidité et la sureté des gestes étaient l’uns des rares moyens pour diminuer la douleur du patient.
Le XIXème siècle connaitra surtout la naissance de l’anesthésie avec notamment la découverte des pouvoirs de l’éther, du chloroforme, et du protoxyde d’azote. L’anesthésie suscitera beaucoup de débats, il aura fallu 50 années pour que l’anesthésie générale s’impose, à partir de 1847.
Depuis Hippocrate, la prise en charge de la douleur ne variera pas beaucoup. Et au XXème siècle l’humanité connaitra beaucoup de nouvelles techniques et de nouvelles inventions médicales pour soulager la douleur, influencées par le 1ère et 2de guerres mondiales, qui seront une occasion de tester plusieurs antidouleurs et médicaments sur les soldats, ce qui va malgré tout faire avancer les recherches du traitement contre la douleur.
La 1ère guerre mondiale verra tout d’abord de nombreuses avancées médicales qui soulageront considérablement les douleurs des combattants, comme la découverte des antiseptiques (ex : le dakin), des antibiotiques (ex : pénicilline), l’évolution de la chirurgie, la transfusion sanguine, et la greffe, mais aussi par des aides psychologiques et des « drogues » données aux soldats pour les aider face à leur douleurs morales.
La 2de guerre mondiale fit avancer la médecine également, avec d’un coté les nombreuses expériences de l’Allemagne nazie, mais surtout les avancées encore une fois au niveau de la chirurgie et de la transfusion, qui ont permit de soulager de nombreux soldats blessés. [pic 4]
Enfin, vers la fin du XXème siècle et à partir du XXIème siècle l’Organisation Mondiale de la Santé établit une échelle pour mieux prendre en charge la douleur, et, (ce qui répond à notre objet d’étude) donner une « mesure » la douleur du patient ; des paliers de douleurs pour déterminer l’intensité de souffrances du patient évidemment cela peut varier en fonction du patient) ; il ya alors un palier 1 pour les douleurs légères à modérées , pour lesquelles on prescrit au patient du paracétamol ou de l’aspirine ; ensuite le palier 2 des douleurs modérées à sévères, pour lesquelles le patient prend des morphiniques faibles (codéine et tramadol) ; et enfin le palier 3 des douleurs sévères ( douleurs intenses aigües ou chroniques, comme celles du cancer, ou celles du post opératoire) pour le pallier 3, on prescrit au patient de la morphine, en variant les doses selon l’intensité de la douleur.
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