L'accompagnement en fin de vie.

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si l’on veut dépénaliser l’euthanasie, il faut faire une autre loi mais la loi française prône le « non abandon », la « non souffrance » et interdit l’acharnement thérapeutique. Comme le propose le rapport Sicard, « commençons par l’appliquer cela soulagerait bien des malades et des familles ». D’ailleurs si d’aventure le législateur souhaitait rendre possible le suicide assisté, il serait difficile de réserver ce droit aux seuls malades en fin de vie, car on voit mal comment justifier le respect de certaines volontés de mourir seulement.

Ainsi des problèmes éthique , déontologique et de preuve se pose. Quel statut pour le personnel de santé? quelle confiance le patient aurait-il face à des professionnels que la loi reconnaîtrait comme capables de tuer sans responsabilité pénale? souhaite-t-on faire remplir aux patients des documents attestant leur demande de mort? tel que le dit Manuel Valls « il y aura forcément d’autres discussions sur ces questions dans les années qui viennent » d’autant plus que le développement de nouvelles formations universitaire spécialisées dans la médecine palliative permettra de faciliter la recherche dans le domaine de la fin de vie

COMMENTAIRE

Il se pose donc un problème éthique dans la mesure où l’euthanasie est la conséquence d’une demande de la personne humaine visant à interrompre la manifestation essentielle qui est la vie dans son acceptation la plus large, à la fois matérielle, affective, intellectuelle et spirituelle, en tout cas dans son expression au monde.

Ce travail m’a permis d’approfondir un sujet auquel je pourrai être confronté dans ma vie professionnelle. En effet, j’ai pu découvrir tout au long de ma recherche documentaire, des thèmes et des notions que je ne suspectais pas concernant la relation soignant-soigné face à une demande d’euthanasie.

Ils m’ont permis d’avoir un autre regard vis-à-vis de celle-ci, de réfléchir aux problèmes éthiques et aux conséquences que peut avoir une telle demande aussi bien chez la personne qui l’exprime que chez celle qui l’entend.

Références Bibliographiques

Titre : Recherche et formation dans l’accompagnement en fin de vie

Auteurs : Régis Aubry

Note sur l’auteur : Médecin responsable du département douleur soins palliatif CHU Besançon, professeur associé de médecine palliatif président de l’observatoire national de la fin de vie, membre du comité consultatif national d’éthique

Date d’édition : décembre 2014

Edition : Actualité et dossier en santé publique Penser et vivre la fin de vie. n°89.

Nombre de pages : 2 pages

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Titre : Loi sur la fin de vie : quelles évolutions possibles

Auteurs : Jean Léonetti

Note sur l’auteur : Maire d’Antilles Juan les pins, député des alpes maritime.

Date d’édition : décembre 2014

Edition : Actualité et dossier en santé publique Penser et vivre la fin de vie. n°89

Nombre de pages : 2 pages

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Titre : Loi sur la fin de vie : une première étape pour les partisans de l’euthanasie

Auteurs : Agnes leclair

Note sur l’auteur : journaliste chez le magazine Figaro

Date d’édition : 10/03/15

Edition : Le figaro

Nombre de pages : 1 page

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Titre : Peut on revendiquer un droit à la mort?

Auteur : Pierre-Yves Quiviger

Note sur l’auteur : Professeur de philosophie, université de Nice Sophia-Antipolis, membre du bureau de l’espace éthique azuréen

Date d’édition : Décembre 2014

Edition : adsp, penser et vivre la fin de vie n°89

Nombre de pages : 2

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Titre : L’accompagnement en fin de vie du patient atteint de maladie d’alzheimer ou apparentée

Auteur : Ophelie Engasser André Quadori

Note sur les auteurs : Psychologue clinicienne, docteur en psychologie attachée temporaire d’enseignement et de recherche.

Psychologue clinicien, professeur des universités université Nice.
Date d’édition : décembre 2014

Edition : adsp, penser et vivre la fin de vie n° 89

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