Fiche de lecture Mon père en Alzeihmer
Par Matt • 7 Décembre 2017 • 866 Mots (4 Pages) • 514 Vues
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fût rassurée. Elle vit beaucoup de changements dans l’attitude des aides soignants mais il était trop tard, son père avait beaucoup souffert et la maladie arriva à sa fin. D’après elle, (l.113) « […] la maladie d’Alzheimer : une mort sans cadavre ». Son père ne savait plus ce qu’il faisait, il se retrouva alité car il n’avait plus de force de se nourrir. Marie savait que c’était la fin, son père mourut sur son lit à 3h du matin.
Commentaire personnel
Ce témoignage a été très émouvant car la relation père-fille est forte. Marie est une femme très courageuse, discrète mais ne se laisse pas faire. Cet ouvrage nous rappelle que derrière chaque personne, il y a une histoire, des souvenirs et Marie se sert de ça pour que son père soit heureux. Elle retrouve espoir quand ils se parlent, quand elle retrouve « Son Papa d’Avant ». C’est étonnant de savoir les différents comportements que peuvent avoir des soignants d’un établissement à un autre.
Relation avec la pratique professionnelle
Les dossiers médicaux ne sont pas suffisants pour connaître un patient. Un soignant doit savoir s’informer au mieux auprès de la famille. Une personne en Alzheimer a toujours des souvenirs plus ou moins lointains et qu’il aime raconter. Cela permet de mettre une identité sur chaque patient et de préserver la personne qu’il était avant. Dans ce témoignage, on remarque de la maltraitance face au père de Marie. Les soignants ne préservent pas la dignité, l’autonomie et la liberté de la personne. Dans chaque métier, il faut savoir faire et refaire plusieurs fois de suite les mêmes choses même quand on s’en lasse. La maladie d’Alzheimer évolue, parfois, à cause de cette maltraitance. De plus, une personne ayant des problèmes neurodégénératives a besoin d’un endroit stable et calme où il peut prendre des repères. Le changement d’établissement de Monsieur Papon aggrave son état. Il devient terrifié quand il se retrouve dans un endroit qu’il ne connait pas. La maison de retraite est donc l’endroit le plus adapté pour ce type de pathologie. Mais en sachant que l’espérance de vie augmente, n’y a-t-il pas un manque de personnel et de maison de retraite en France ?
Lecture précédentes et envisagées
Lectures précédentes :
ALEXANDER Mickael, Mieux vaut en sourire qu’en pleurer : Petites confessions d’un infirmier.
Lieu d’édition : City Edition, Juin 2013, 1 volume, 288 pages
LIEBY Angèle, DE CHALENDAR Hervé, Une larme m’a sauvée.
Lieu de l’édition : Pocket, Mai 2013, 1 volume, 189 pages.
Lectures envisagées :
BAUBY Jean-Dominique, Le scaphandre et le papillon
Lieu d’édition : Pocket, 1998, 1 volume, 140 pages
BOHN-DERRIEN Laetitia, Je parle
Lieu d’édition : J’ai lu, Aout 2007, 1 volume, 285
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