FICHE DE LECTURE CAS
Par Matt • 12 Janvier 2018 • 2 798 Mots (12 Pages) • 599 Vues
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COMMENTAIRE
Dans un premier temps, partant d'un constat général du personnel soignant lors des soins, face à la pudeur. Marie-Annick Delomel, nous définit le mot pudeur.
Au-delà de ses origines religieuses, la pudeur n'a pas échappé à la règle du temps. Au moyen âge, l’exhibition d’une personne nue était un châtiment, alors que de nos jours certaine femmes bronze torse nu.
De plus, selon Hall 2[1], « l'éducation et l’imprégnation culturelle »,influence notre comportement face à la pudeur et à ce titre nous avons chacun « un espace intime» à respecter, qui se différencie selon notre religion, notre culture et notre éducation. Par ex : En Asie, un chinois ne peut se baigner sous le regard de femmes, en revanche, les portes des WC ne portent pas de cloison, ainsi il peut faire la conversation à ses voisins[2]
Dans un second temps, l’Auteur analyse les réactions que suscitent les soins infirmiers sur le patient.
Les Soins d'hygiène sont facteurs de bien-être physique et moral de la personne soignée, ils se révèlent un moment de relation et d'observation. Cependant L’hygiène et la prévention aux infections est de plus en plus stricte en centre hospitalier ce qui entraine une intrusion plus fréquente dans l'intimité du patient.
De ce fait, nous pouvons penser que cette intrusion, peut se traduire par une gêne du patient qui souvent contrairement à ce que l’on pense, ce traduit par un comportement « Apudique » liée à une « perte de contrôle de soi ». Le patient devient obnubilé par sa santé, au point même de dissocier son corps de son âme, pour faciliter son rétablissement, elle parle de « corps-machine », Le corps n'est que le cartilage de l'âme [3] d’après Alain bosquet.
De plus, un mélange de peur dut à la douleur et le plaisir d'être cajolé par ses proches constituent les éléments fondamentaux du mécanisme de régression dont le patient témoigne pendant sa maladie [4], l'auteur Jean-Dominique Beauby[5] parle de « régression infantile ».
Pour terminer, Il paraît donc essentiel de poser la problématique du corps dans la relation de soin, pour savoir comment y faire face.
Le Code de la santé publique, à l’article L.1110-4, impose aux professionnels de santé de « respecter la dignité et l’intimité de la personne malade » et le « respect de sa vie privée ».
L'autonomie du patient est une priorité, car selon l'auteur la passivité du patient peut engendre un comportement « annihile », appelée dans le livre « hospitalisme »et donc favoriser un état régressif. Via la nouvelle politique hospitalière, Il est important de sensibiliser et d’éduquer la famille pour favoriser un bon retour.
La vocation des soins infirmiers est de permettre au patient de conserver son intégrité biologique et physique, psychologique, sociale mais aussi de maintenir sa dignité même dans un état comateux. Cette notion d’éthique du soin est omniprésente dans le décret de compétence du 11 Février 2002, pour l'auteur du livre c'est un « devoir fondamental ».
CONCLUSION
Lors de la formation IDE, nous apprenons des bases technique mais c'est seulement en pratique, que l'élève infirmière sera se former sur la complexité et la compréhension face à l’humain.
L’Impact de ce livre n’est pas médiatique mais plutôt pédagogique car il nous montre la complexité de l’être humain et nous fait comprendre l’importance de la prise en compte des différences de chaque personne.
Selon l'éducation, la religion et la culture, les techniques de soins doit être adapter selon les valeurs personnelles de chacun afin de respecter au mieux la pudeur et la dignité de chaque patient.
Cependant, face à des patients de plus en plus nombreux et un effectif en baisse, un sentiment de manque d’écoute et de considération, d’atteinte à la pudeur et la dignité se font ressentir pour les patients ! Alors je me demande, comment faire face à cette situation considérée comme maltraitance passive ?
ANNEXE
CODE DE LA SANTE PUBLIQUE
EXTRAIT
Article L1110-4
- Modifié par LOI n°2011-940 du 10 août 2011 - art. 2
Toute personne prise en charge par un professionnel, un établissement, un réseau de santé ou tout autre organisme participant à la prévention et aux soins a droit au respect de sa vie privée et du secret des informations la concernant.
Excepté dans les cas de dérogation, expressément prévus par la loi, ce secret couvre l'ensemble des informations concernant la personne venue à la connaissance du professionnel de santé, de tout membre du personnel de ces établissements ou organismes et de toute autre personne en relation, de par ses activités, avec ces établissements ou organismes. Il s'impose à tout professionnel de santé, ainsi qu'à tous les professionnels intervenant dans le système de santé.
Deux ou plusieurs professionnels de santé peuvent toutefois, sauf opposition de la personne dûment avertie, échanger des informations relatives à une même personne prise en charge, afin d'assurer la continuité des soins ou de déterminer la meilleure prise en charge sanitaire possible. Lorsque la personne est prise en charge par une équipe de soins dans un établissement de santé, les informations la concernant sont réputées confiées par le malade à l'ensemble de l'équipe.
Les informations concernant une personne prise en charge par un professionnel de santé au sein d'une maison ou d'un centre de santé sont réputées confiées par la personne aux autres professionnels de santé de la structure qui la prennent en charge, sous réserve :
1° Du recueil de son consentement exprès, par tout moyen, y compris sous forme dématérialisée. Ce consentement est valable tant qu'il n'a pas été retiré selon les mêmes formes ;
2° De l'adhésion des professionnels concernés au projet de santé mentionné aux articles L. 6323-1 et L. 6323-3.
La personne, dûment informée, peut refuser à tout moment que soient communiquées des informations la concernant à un ou plusieurs professionnels de santé.
Afin
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