Etude de la caséine
Par Andrea • 22 Mars 2018 • 2 170 Mots (9 Pages) • 442 Vues
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Résultats et discussion :
I) Précipitation de caséines
Suite à la précipitation des caséines nous avons respectivement obtenu 0,70g/20mL et 0,80g/20mL ce qui fait 35g/L et 40g/L. Nous nous attendions à obtenir 80% de caséine des 35g de protéines contenues dans 1L de lait de vache, ce qui correspond à environ 28g.
Cette différence est explicable par une possible surconcentration de caséine par rapport à ce qui est annoncé par le fabricant.
Une seconde possibilité serait que d’autres éléments ont précipité pendant la chute du pHi avec l’acide acétique, ce qui montrerait que les lavages à l’éthanol 70% et 95% qui ont été effectués pendant le protocole n’ont pas été totaux.
De plus les différences obtenues entre nous (35g/L et 40g/L) pourraient s’expliquer par des erreurs de manipulation tel que le manque de précision dans les mesures ou une variation dans le temps de précipitation.
II) Calcul de la concentration en caséine dans l’hydrolysat
Après la comparaison entre l’absorbance de la solution et la gamme étalon, on constate qu’il y a respectivement 71g/L et 76g/L de tyrosine libre dans l’hydrolysat (voir courbes n°1 et n°2 de l’annexe). La tyrosine libre ne représente que 40% de la tyrosine totale. Suite aux calculs décrits dans le protocole précédemment, nous obtenons théoriquement une concentration de 24,24g/L et 26,25g/L de caséine. Les rendements obtenus avec les valeurs expérimentales donnent un rendement de 144% et 152% ce qui est impossible.
En effet lors de l’extraction d’autre éléments ont vraisemblablement précipité en plus de la caséine ce qui confirme nous doutes/ En inversant les valeurs pratiques et théorique dans le calcul du rendement on obtient 69% et %. Donc environ 1/3 de la masse du culot précipité proviendrait d’autres protéines.
De plus nos deux valeurs théoriques sont différentes, sûrement à cause des arrondis dans les calculs et le fait que la tyrosine libre représente environ 40% de la tyrosine totale, valeur qui reste légèrement variable. Notre expérience pourrait sans doute être améliorée si nous prenons les mesures avec du matérielle de plus haute précision et si nous trouvons un moyen de nous assurer que seul les caséines précipites durant la manipulation, notamment en vérifiant à l’avance qu’il n’y est pas d’autres éléments dont le pHi est proche de celui des caséines.
III) Chromatographie de partage de tripeptides provenant de l’hydrolysat
Nous avons effectué une chromatographie de partage sur deux tripeptides différents, dans un cas sur des tripeptides MC1 et MC2, dans un deuxième cas sur ME1 et ME2. Par rapport à la distance de migration des composants du tripeptide et du solvant, nous avons pu calculer les facteurs de rétention de ces composants. Puis en les comparants à ceux d’acides aminés connus nous avons pu identifier les acides aminés qui étaient constitutifs des tripeptides (voir chromatographies n°1 et n°2)
Tripeptide MC1
Rf1=0.08
Rf2=0.4
Rf3=0.6
Lysine
Méthionine
Isoleucine
Tripeptide MC2
Rf1=0.08
Rf2=0.2
Rf3=0.3
Lysine
Glutamate/Asparagine
Proline
Tripeptide ME1
Rf1=0.18
Rf2=0.59
Lysine
Phénylalanine
Tripeptide ME2
Rf1=0.13
Rf2=0.68
Histidine
Leucine
Tableau d’identification de la composition des tripeptides : Ce tableau indique les Rf correspondants aux taches des tripeptides sur les deux chromatographies sur couche mince ainsi que les acides aminés qui y correspondent. Le deuxième Rf du MC2 ne peut être donner avec suffisamment de précision pour déterminer s’il s’agit de Glutamate ou d’Asparagine tous deux très proche même si le Rf est plus proche de celui du Glutamate que de celui de l’Asparagine.
Pour le tripeptide MC2, le Rf2 est proche de Glu et d’Asn, il est difficile de déterminer ainsi quel est l’acide aminé en question dans notre tripeptide. Il serait plus probable que Glu soit impliqué mais le manque de précision de la technique ne peut pas l’affirmer.
D’une autre part dans ME1 et ME2, deux acides aminés se répètent forcément mais la chromatographie de partage ne permet pas de déterminer lequel.
Une technique qui pourrait palier à ces deux problèmes serait la chromatographie d’échange d’anions ou de cations. Pour mettre en place cette technique il faut tout d’abord une colonne chargée négativement ou positivement afin d’attirer, respectivement, les cations ou les anions. Les acides aminés peuvent tous être chargés positivement, négativement ou être neutre en fonction du pH. En partant d’un pH élevé et en allant vers un pH bas, tous les acides aminés vont se décrocher lorsque le pH atteindra leur pHi, c’est-à-dire le point où ils seront neutres, le pHi étant propre à l’acide aminé. Il suffit donc de les collecter et de comparer les pHi de ceux composant le tripeptide avec ceux d’acides aminés connus. Les quantités d’ions collectées à chaque pHi permettent de comparer les quantités d’ions dans le tripeptide. Toutefois cette technique ne permet pas d’avoir la séquence en acides aminés seulement sa composition.
Conclusion :
Extraire des caséines par précipitation manque de précision, en effet la masse de caséine que nous avons recueillit est supérieure à celle que nous attendions. Cette méthode ne permet donc pas de collecter que les caséines, le produit obtenu par précipitation n’est donc pas pur. Ce manque de précision
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