Dc2 DEAMP

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que je travaillais le soir j’accompagnais Madame Vivianne au coucher, l’infirmière et mon référent me disaient qu’ils ne comprenaient pas les pertes de consciences de Vivianne.

Le soir suivant lors du coucher de Madame Vivianne j’ai remarqué une poupée de chiffon sur sa table de chevet. En lui disant bonne nuit je lui ai tendu la poupée qu’elle a acceptée, contente et elle a commencé à lui parler.

Le lendemain mon référent m’a dit que l’équipe de nuit lui a rapporté le fait que Madame Vivianne n’avais pas déambulé et qu’elle avait très bien dormi.

MON INTERVENTION DANS LE « TEMPS-CLÉ » DE

L’USAGER

Après avoir analysé la situation suite à mes observations, J’ai fait part de mes constats à l’équipe concernant Madame Vivianne lors d’une transmission. Madame Vivianne avait des propos incohérents, de ce fait j’ai demandé à mon référent de parler à sa famille car j’avais constaté que cette poupée de chiffon, l’apaisait, lui faisait du bien et que je voulais connaître son histoire.

Mon référent m’a dit que la famille de Madame Vivianne venait tous les mercredis et que je pourrais discuter avec sa fille. J’ai profité d’une des visites de sa fille, pour poser quelques questions sur la vie de Vivianne. Je lui ai dit que j’avais remarqué dans sa chambre une jolie poupée de chiffon posée sur la table de chevet.

Sa fille m’a expliqué qu’avant son entrée dans l’Établissement Mme Vivianne avait un chien prénommé bouboule qui est mort accidentellement. Elle l’adorait. Ses troubles ce sont amplifiés suite à sa mort. Sa fille a eu l’idée de lui offrir cette poupée de chiffon, car Madame Vivianne étant institutrice par le passé, utilisait comme moyen de communication des poupées pour désamorcer les conflits entre les enfants qu’elle avait dans sa classe.

Elle m’a dit qu’avant d’être placé, elle dormait avec. Sa pathologie s’étant aggravée Madame Vivianne ne pouvait plus la prendre elle-même, donc il fallait que la personne qui l’accompagnait au coucher la lui donne.

Le lendemain, j’ai parlé de cette situation à mon référent. Il en a parlé à toute l’équipe en transmission. J’ai proposé avec l’aide de l’équipe, de mettre en place un suivi écrit pour Mme Vivianne : quel que soit la personne qui l’accompagnerait au coucher, lui donnerais sa poupée pour qu’elle n’ait pas de troubles du sommeil et ne fasse plus de malaises.

Il me restait à effectuer deux semaines de stages, alors le référent m’a chargé de cette tâche, et après mon départ le personnel prendrait le relais.

Tous les soirs en accompagnant Madame Vivianne au couché, je lui donnais donc « bouboule ». L’équipe et moi-même avons constaté une nette amélioration concernant le sommeil de Mme Vivianne. Elle dormait très bien et n’avait plus de malaise durant la journée

EVALUATION DE MON INTERVENTION DANS LE « TEMPS-CLÉ »

Madame Vivianne avait des malaises, chutait et souffrait de troubles somatiques. L’un de ses besoins fondamentaux était perturbé en l’occurrence le sommeil.

Avec l’accord de mon référent j’ai eu des entretiens avec sa famille pour avoir son anamnèse et intervenir au mieux dans son projet.

Ma participation et celle de l’équipe a permis de répondre aux besoins de Mme Vivianne et aux attentes de sa famille.

Après notre intervention, Mme Vivianne évoluait de mieux en mieux. Sa famille a constaté que Mme Vivianne était beaucoup moins fatiguée pendant leurs visites.

L’équipe prendra le relais après mon départ pour que Madame Vivianne, puisse avoir une nuit de sommeil paisible, qu’elle soit détendu afin de pouvoir profiter de ses journées sans chutes ni malaises.

AUTO ÉVALUATION

Pendant mon stage, j’ai échangé en donnant mon avis lors des transmissions. J’ai veillé avec l’aide de l’équipe à favoriser son confort, son épanouissement et son bien-être.

En qualité d’AMP surtout après 2 stages précédents, j’ai pu atteindre mes objectifs. J’ai accompagné, aidé dans tous les actes de la vie quotidienne, soutenu, physiquement et psychologiquement par l’écoute, le toucher qui apaise, et la parole. J’ai travaillé et partagé avec l’équipe pluridisciplinaire.

CONCLUSION

Durant mes quatre semaines de stage, j’ai pu me positionner en qualité d’AMP. J’ai aussi travaillé avec l’équipe pluridisciplinaire, le corps médical et paramédical.

Le personnel de cette structure était à l’écoute, et c’est important car étant stagiaire il y a beaucoup à apprendre. La partie pratique est importante afin d’allier théorie et pratique.

Ce stage m’a aussi permis de me conforter dans le choix de ma reconversion professionnelle. C’est vrai qu’en qualité d’Hôtesse de Caisses pendant seize ans, je devais observer, communiquer, aider et avoir une bonne relation avec la clientèle. Cette expérience quoi que différente m’a beaucoup aidé.

A part ce projet, j’ai pu mettre en place avec l’aide de l’animatrice des projets d’animation avec des usagers, j’ai pu instaurer avec deux nouvelles résidentes une relation de confiance. Le fait de communiquer, d’écouter, de valoriser l’usager et de lui permettre d’être acteur de sa vie en fonction de ses possibilités est important pour lui.

Je me suis sentie très à l’aise avec mon référent, il m’a donné ainsi que l’équipe tous les outils pour bien prendre en charge la personne aidée, lui permettre de maintenir son autonomie, et surtout à ne pas oublier de prendre en compte son projet de soin, en respectant les droits des usagers.

Il y a un fort besoin d’AMP. A l’obtention de mon diplôme je souhaiterai travailler avec des personnes en difficultés sociales et porteuses de handicap et les accompagner dans leurs apprentissages.