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Dans l’extrait du livre de Régis Messac intitulé Quinzinzinzili

Par   •  9 Mai 2018  •  1 079 Mots (5 Pages)  •  635 Vues

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Il y a aussi le terme « préventorium » qui désigne le lieu où sont recueillis les enfants pour être soignés de la tuberculose. Cette maladie touche aussi bien les êtres humains que les animaux. On revient sur la même idée de sauvagerie et le fait que les enfants soient traités comme des animaux. Dans le texte, on remarque encore d’autres caractères qui nous font penser à des animaux, comme la hiérarchie : le narrateur catégorise les enfants dans différentes classes. Pour commencer, il y a le chef Manibal qui est « le plus fort et le plus développé de la troupe et qui par la suite fait figure de cacique ». Un cacique désigne un grand chef de tribu. De plus pour être chef chez les animaux, il faut être fort, puissant et ce sont les caractéristiques que défend le narrateur sur Manibal. Puis il y a le conseiller du chef, Tsitroen qui est décrit comme un « courtisan secrètement envieux de Manival ». Comme dans tout regroupement d’animaux, certains veulent prendre le pouvoir ce qui est un comportement sauvage. Tsitroen fait partie de cela ainsi qu’Embrion Salantin car le narrateur nous le dit : « d’hostilité sourde avec Manival » ce qui nous montre clairement qu’il est un ennemi du chef et que c’est comportement de sauvage. Pour finir il y a aussi tous les faibles qui sont sous l’autorité du chef car ils ne sont pas assez puissants et forts comme par exemple Tchaon, Bidonvin. Le narrateur nous les décrits comme « inoffensifs », « somnolents », ils sont faibles et ont besoin de la protection des puissants. Sans oublier la seule femelle qui va mener à des combats entre puissants pour pouvoir se reproduire et sauvegarder son espèce. C’est de nouveau un comportement animalier, sauvage et avec cette hiérarchie des enfants cela fait penser à la loi du plus fort comme chez les lions. Le plus fort dirige et a le droit à la femelle. Ici l’image du lion correspond parfaitement à Manival puisque le lion est cannibale, on fait donc la relation entre cet enfant et la sauvagerie. Pour finir il est dit que les enfants utilisent un langage « fortement nasalisé simplifié », cela permet une nouvelle fois de voir qu’ils deviennent encore plus sauvages avec un langage primitif.

On peut imaginer que le monde décrit par le narrateur a clairement régressé et que la population humaine est retombée au niveau des animaux et des sauvages. Si ce monde est devenu ainsi et que de jour en jour chaque enfant devient un peu plus sauvage que le lendemain alors le futur de la terre ne peut que se détériorer. Cela va se traduire par la future disparition de la population terrestre et c’est le message que veut faire passer le narrateur par son carnet de bord. De plus on peut se fier à ce narrateur car il n’est pas devenu un sauvage comme les autres puisqu’il utilise un langage scientifique comme « carnet de bord » ou « gaz ». Le narrateur se considère comme le seul humain sur terre et déplore la situation où il nous montre que les enfants sont devenus des sauvages.

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