Anxiétés et types d'angoisses
Par Christopher • 12 Novembre 2018 • 2 169 Mots (9 Pages) • 608 Vues
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Pour échapper à l'angoisse, le sujet peut faire des gestes incontrôlés comme se défenestrer ..
Le sujet est envahi et reste impuissant dans sa panique, son désarroi. Il est dans l'indécision, l'attente
- Manifestations comportementales
En proie à une crise d'angoisse, le sujet apparaît crispé, sidéré, pétrifié par sa peur et sa détresse.
Plusieurs réactions possibles
- Sujet limité dans sa psychomotricité
- Sujet qui s'agite, déambule de façon régulière et désordonnée (d'où une incapacité de fixer son attention)
- « Crise de nerfs » ou « crise de larmes » qui soulagent pour un moment.
- Les formes de l'angoisse
- La crise d'angoisse
Manifestation paroxystique :
- Installation soudaine et inopinée,
- Généralement sans circonstance déclenchante
- Appréhension intense avec sensation de menace grave
- Perception de diverses modifications somatiques
On parle aujourd'hui en psychiatrie d'attaque de panique.
La durée variable de la crise : de qqs minutes à une heure, ressentie par le sujet comme une vague qui submerge les capacités de maîtrise.
Fin de progression ou brutale, avec asthénie.
Complications : Lors de la crise, la personne en crise est totalement différente. Peur de ne pouvoir être secouru et impossibilité d'identifier le danger peuvent rendre compte de certains raptus anxieu : comportements brutaux comme fuite éperdue, auto agressivité, suicide..
Les crises d'angoisse peuvent donc conduire à un recours médical en urgence.
Évolution au long cours : une seule crise dans la vie du sujet, ou bien une crise qui se répète pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois, elle est révélateur d'une souffrance chez le sujet
Étiologies des attaques de panique
- Spontanées
- Secondaire à des troubles psychologiques
- Déclenchées par des événements traumatisants intenses
- Favorisées par une prise de substances, un sevrage, des maladies organiques
- L'angoisse chroniques
L'angoisse chronique ou (troubles) anxiété généralisée :
- Etat de tension intérieure possible
- Attitude de doute
- Sentiment d'insécurité permanent
- Angoisse flottante ou latente : aucun élément précis
- Ruminations excessives pour des événements mineurs
Elle entraîne souvent une gêne importante de la concentration et rend difficile toute activité prolongée. On trouve souvent des troubles du sommeil et un sentiment de fatigue général.
Deux profils de caractère :
- Un sujet timide, débordé par ses émotions, vivant dans l'insécurité et l'incertitude
- Un sujet hyperactif, productif ou désoronné, vivant dans le stress chronique
- Les troubles anxieux
Les troubles anxieux sont des troubles qui comportent des caractéristiques cliniques, des complications plus ou moins semblables à celles de l'angoisse.
Ils peuvent survenir dans un contexte d intoxication (conduites addictives, alcoolisme, toxicomanie), ou dans un contexte de sevrage à une substance. Les substances en cause sont aussi certains médicaments.
Ces troubles anxieux vont souvent de pair avec des syndromes dépressifs et se
déclinent sous diverses formes :
- Des réactions dépressives secondaires : épuisement, perte de l'estime de soi, du fait de la répétition des crises et de l impuissance à les gérer.
- Des états dépressifs primaires : l'anxiété est un élément fréquent du tableau dépressif, d où l'expression « syndrome anxio-dépressif ».
- Approches et modèles
- L'approche analytique de l'angoisse
Mélanie KLEIN
Elle décrit deux formes d'angoisse : deux modalités relationnelles du sujet face au monde extérieur.
- L'angoisse persécutive ou paranoïde-schizoïde : le bébé naît non différencié de son environnement. Toute rupture dans les soins de l'enfant le confronte à des angoisses de morcellement. Cette angoisse est ressentie des post -natal et à laquelle il va être soumis les premiers mois de la vie.
- L'angoisse dépressive : à ce stade l'objet affectif, la mère, est reconnu comme différent de l'enfant : l'angoisse est liée à la perte de l'objet idéalisé. L'enfant prend conscience de sa singularité
René SPITZ
Observation de l'angoisse aux alentours du 8e mois. Avant, le Moi n'est pas capable de ressentir l'angoisse.
Première angoisse : devant le visage de l'inconnu.
Cette angoisse du 8e mois révèle que « l'enfant a établi une véritable relation objectale et que la mère est devenue son objet libidinal, son objet d amour ».
→ Ces deux types d'angoisses sont liées.
Sigmund FREUD
Il s intéresse très tôt à la notion d angoisse.
Deux théories :
- 1ère théorie de l'angoisse
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