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Analyse de pratique professionnelle: glycémie capillaire

Par   •  11 Octobre 2018  •  1 102 Mots (5 Pages)  •  591 Vues

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III – Difficultés et points à approfondir :

La principale difficulté pour moi lors de cette observation a été ma totale méconnaissance du diabète. Dans un premier temps, je me suis donc documentée et informée sur la maladie. Une fois cette démarche effectuée, j’ai pu apporter quelques éléments de réponses à mon questionnement, notamment en consultant le dossier de Monsieur D. Son dossier médical m’a alors appris que Monsieur D. est atteint d’une néphropathie diabétique sévère compliquée par une insuffisance rénale chronique terminale diagnostiquée en novembre 2012. En traitement de cette IRCT, Monsieur D. est dialysé à raison de trois fois par semaine. La présence de glucose dans le dialysat utilisé pour traiter Monsieur D. lors de ses séances de dialyse, implique d’ajouter de l’insuline dans la solution de dialyse pour stabiliser la glycémie. C’est donc pour cela que la veille de ses séances de dialyse, la dose de Lantus® injectée à Monsieur D. passe de 10 UI à 6 UI.

En ce qui concerne mon questionnement sur la potentielle autonomie de Monsieur D. quant à la réalisation de ce soin, je me suis informée sur la pathologie psychiatrique du patient en consultant son dossier mais aussi en questionnant le personnel soignant. Monsieur D. est suivi pour une psychose avec troubles délirants persistants évoluant sur un versant déficitaire. Il est traité avec un antipsychotique, le Risperdaloro®. A la différence des neuroleptiques classiques, les antipsychotiques entraînent peu ou pas d’effets secondaires extrapyramidaux (tremblements, akinésie Parkinsonienne…). Cependant, dans le cas de Monsieur D. ces effets sont présents. En effet, on peut observer des tremblements réguliers qui atteignent l’extrémité des membres supérieurs, appelés aussi mouvements d’émiettement, qui s’accentuent lorsque l’on demande au patient de se concentrer. Le Risperdaloro® entraine aussi chez Monsieur D. une dyskinésie caractérisée par des mouvements anormaux, involontaires et incontrôlés.

IV – Analyse :

Même s’il parait peu probable que Monsieur D. soit totalement autonome pour effectuer le contrôle de sa glycémie ainsi que son injection d’insuline, on peut noter une participation verbale de sa part et une prise de conscience du soin et de son déroulement.

En effet, le questionnement de l’infirmière au cours du soin auprès de Monsieur D. sur la dose d’insuline à injecter ainsi que l’endroit à privilégier pour l’injection (qui n’est pas le même que la veille), n’est pas anodin. Il permet au patient d’être acteur - même passivement compte tenu des effets secondaires induits par son traitement antipsychotique - du soin qui lui est prodigué. Par ailleurs, cela entraîne une valorisation du patient qui ne se sent pas complètement inutile dans sa prise en charge. Compte tenu de sa pathologie psychiatrique, il n’est pas envisagé d’équiper Monsieur D. d’une pompe à insuline, qui permet plus de liberté et d’autonomie mais qui requiert tout de même une surveillance étroite ainsi que des soins récurrents.

En questionnant le personnel soignant, il est apparu qu’un projet de sortie pour Monsieur D. qui lui permettrait éventuellement plus d’autonomie, était très peu probable et que par conséquent, ses soins seraient toujours effectués par une tierce personne.

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