Accidents vie domestique
Par Orhan • 15 Février 2018 • 5 490 Mots (22 Pages) • 611 Vues
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Ces accidents sont facilement évitables en utilisant un masticateur ou en insistant sur le fait de couper précautionneusement les aliments durs surtout en EHPAD où les résidents sont les plus dépendants.
Les chutes ne sont pas que l'apanage des personnes à domicile.
En effet, c'est en EPHAD que les risques de chutes sont les plus fréquemment recensés.
Quand les conséquences d'un accident survenant dans la sphère privée ne sont pas létales et à fortiori d'une chute, elles demeurent très lourdes (syndrome post-chute). Dans une grande majorité des cas, la personne ne rentre pas chez elle et cet accident marque trop souvent le début de l'institutionnalisation, de la perte de l'autonomie et de la dépendance.
Ce qui n'est pas sans répercussion sur la société car le coût en est élevé.
La prévention demeure pour les personnes âgées, la meilleure des solutions.
2) La prévention ciblée pour les personnes âgées.
Il n'existe malheureusement pas suffisamment de prévention en amont pour les personnes âgées.
-L'hôpital assure par le biais de l'assistant de service social, un rôle de réorientation de la personne accidentée ou alors lui indique les démarches à réaliser pour réaménager son habitat dans le cadre de l'ANAH (agence nationale de l'amélioration de l'habitat).
La CARSAT (Caisse d'Assurance Retraite et de la Santé au Travail) est alertée par le biais des assistants de service social ou par les services de la sécurité sociale lorsqu'une personne âgées est hospitalisée. L'assistante de service sociale de la CARSAT leur rend visite et fait acte de prévention pour éviter toutes récidives.
-Dans les EPHAD, le personnel peut recevoir une sensibilisation par le biais de vidéos ou de brochures par les assistants de service social ou une association.
-Les personnes âgées peuvent bénéficier de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) en cas de perte d'autonomie, de l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), si elles disposent de faibles revenus, de l'allocation supplémentaire d'invalidité (Asi) si elles sont invalides et n’ont pas atteint l’âge légal de départ à la retraite. Elles peuvent aussi bénéficier d'une aide à domicile ou d'un portage de repas.
-Auprès des médecins notamment pas la mise à disposition de brochures de l'INPES dans la salle d'attente.
-La mise en place du programme MONALISA avec le déploiement sur tout le territoire d’équipes citoyennes bénévoles ayant pour but de rompre avec l'isolement des personnes âgées et ainsi anticiper les possibles accidents. Rompre l'isolement des personnes âgées est effectivement une solution efficace pour lutter contre les oublis (boire, médicaments), la détresse de certaines de ses personnes qui entraînent fatalement à plus ou moins long terme une perte d'autonomie et une institutionnalisation. Elle permettrait aussi de mieux anticiper et d'améliorer l'habitat de ces personnes toujours dans un but de maintien à domicile et dans une optique de bien vieillir.
-L'utilisation d'un pilulier pourrait être une des solutions pour éviter la sur médication et les dangers d'intoxication que cela peut engendrer.
-La généralisation de la télésurveillance ou des outils domotiques plus perfectionnés aux domiciles.
-Désencombrer le passage afin d’éviter les chutes ex : les plantes, les tapis, les meubles encombrants, ne pas laisser traîner de fils électriques…. Il ne faut pas cirer les parquets qui les rendront trop glissants.
-Adapter la hauteur du lit à la mobilité de la personne et rendre accessible toutes les commandes de la chambre ex : télécommande de la télé, de la lumière, téléphone…
Nous pouvons également ajouter les gestes de prévention concernant chacun de nous et que nous exposerons par la suite dans une troisième partie.
LES ACCIDENTS DE LA VIE COURANTE CHEZ LES ENFANTS :
1) épidémiologie
Compte tenu de leur âge, jusqu’à quatorze ans les enfants constituent une population vulnérable. Les plus jeunes d’entre eux sont exposés à des risques qu’ils n’ont pas les moyens de maîtriser et les plus âgés adoptent parfois des comportements qui accentuent le danger qui les entoure. Ils restent ainsi gravement touchés par les accidents de la vie courante et ce, malgré les progrès accomplis depuis les années 1980. Cependant, comparé à d’autres pays, un chemin considérable reste à parcourir en France pour endiguer ce fléau.
Pour y parvenir, il faut sans doute combiner de multiples actions, agir sur les comportements et l’environnement, mobiliser tous les acteurs du monde de l’enfant, mais aussi impliquer les pouvoirs publics, au niveau local et national, le plus rapidement possible. À plus long terme, il est indispensable d’améliorer notre culture de la prévention, d’autant plus que les risques évoluent et que d’autres apparaissent, auxquels il faudra savoir faire face.
La première cause de mortalité chez les jeunes enfants est due aux accidents domestiques. Tous les jours, 2 000 enfants de moins de 6 ans sont victimes d’accident de la vie courante, ce qui correspond sur une année à 740 000 accidents ayant motivé une consultation aux urgences.
Certaines victimes gardent des séquelles souvent à l’origine de handicaps sérieux.
L’intérieur de la maison représente le lieu principal d’accident pour cette tranche d’âge (80%). En 2002, 308 enfants âgés de 0 à 15 ans sont décédés des suites d’un accident de la vie courante et parmi ces décès, 64 % concernaient des enfants de moins de 4 ans
Les lieux à risque : d'après « Accidents domestiques.com »[5] :
[pic 1]
Pour les enfants de moins d’un an, les accidents surviennent davantage dans la cuisine, la chambre et la salle de bain. Quant aux accidents touchant les enfants de 1 à 4 ans, ils ont le plus souvent lieu dans la cuisine et la salle de séjour. L’âge augmentant, ces accidents
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