Un monde post-colonial
Par Andrea • 1 Novembre 2018 • 1 643 Mots (7 Pages) • 482 Vues
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Son livre raconte la rencontre coloniale entre les européens et les javanais. Il montre qu’à java, il y avait une société très construite avec des normes de politesses très importantes.
Lorsque les européens ont débarqué, les nobles javanais ne considéraient pas les européens comme des méchants mais se disaient : « voilà des nouveaux commerçants ».
Ce qui intéresse Romain Bertrand, c’est de voir comment les aristocrates javanais vont mépriser les explorateurs et les autres en les prenant pour des rustres.
Il explique aussi que si on voit la rencontre coloniale du côté des javanais, on voit que les européens peuvent apparaitre come étrange, bizarre et malpoli.
Il parle aussi des sources et de comment on écrit l’histoire. On écrit l’histoire depuis les archives européennes, ce qui fait que l’on considère les colonies comme exotiques. Ce qui compte n’est pas que l’histoire raconté mais aussi quelle source on a pour écrire cette histoire.
La conquête de l’Algérie :
La France se lance dans la conquête de l’Algérie vers 1830. Cette conquête est difficile, il va y avoir une mobilisation importante de troupe en France, cela va être très cher et il y aura des partisans contre.
A la fin des années 1840, les partisans de la colonisation de l’Algérie vont gagner et il va y avoir une conquête violente (viol, pillage, vol, tuerie). Cela prend fin en 1848 (création des régions d’Algérie). Mais jusque dans les années 1880, il y aura des résistances locales fortes.
Les colons algériens sont principalement des français.
Abolition de l’esclavage → début de la seconde vague de colonisation
Dans la colonisation, il y a le travail forcé, mais aussi la levée de taxe (les populations locales doivent cultiver ce que veulent les européens pour payer la taxe.)
Les travaux forcés seront abolis après la Seconde Guerre Mondiale (1946) car des élus africains vont se mobiliser.
Le code de l’indigénat : ensemble d’infractions « spéciales » institués d’abord en Algérie par la loi du 28 juin 1881 et par la suite dans les autres colonies.
Il y avait des infractions dans le code de l’indigénat qui n’étaient pas sanctionnés en métropole ou bien qui étaient moins sévèrement punis qu’en métropole. Ce code sera supprimé en 1944.
Le code donne aussi des pouvoirs aux administrateurs et pas qu’au juge. Le but était d’empêcher les révoltes et de contrôler la population, c’est devenu le symbole de la dominance coloniale.
2) La guerre d’Algérie
Rappel des grandes étapes :
1945 : révolte et répression à Sétif, Guelma et Kharrat
1956 : Envoi des soldats en contingent
1957 : Bataille d’Alger pour démanteler le FLN
13 mai 1958 : putsch d’Alger, les généraux réclament De Gaulle
1961 : putsch des généraux à Alger
1962 : Accords d’Evian
Dans un premier temps, on parlait d’« opérations effectués en Afrique du nord » ou d’ « opérations de pacification » en Algérie. En 1969, il y a une requalification officielle du conflit pour le terme « guerre ».
En France, le 17 octobre 1961, il y a eu une répression à paris lors d’une manifestation d’algériens et on ne sait pas le nbre de mort. Jusque dans les années 70, cet évènement restera occulté.
La répression du 8 février 1962 ne sera, elle, pas occultée car c’était une manifestation de français.
3) La guerre de la France au Cameroun : une guerre oubliée ?
Révolte de l’UPC (Union des Populations du Cameroun). Les français ne voient pas d’un bon œil ce mouvement. L’armée va donc intervenir pour pacifier le pays. Le slogan de l’UPC est « Kameroun ».
Le leader de l’UPC va être assassiné par l’armée française en 1958. En 1960, le Cameroun devient indépendant. Cependant, la répression de l’UPC ne s‘arrête pas car ils vont être contre le président Ahidjo qui est lié au français.
L’armée française va donc rester après l’indépendance et il y aura des représailles de chaque côté. Cela concerne surtout l’Ouest du Cameroun.
En 2011, un livre sort et relance le débat sur cette guerre (Kameroun ! Une guerre cachée aux origines de la France)
En 2015, Hollande reconnait la répression française au Cameroun.
Ces exemples servent à faire la distinction entre mémoire (ce qu’un événement devient pour le pays) et histoire (détails précis sur un évènement dans un lieu précis).
III. Continuités et ruptures après les indépendances
1) La France et ses anciennes colonies
Les anciennes colonies d’Afrique saharienne avaient une monnaie, le franc CFA. La monnaie dans ces pays est arrimé à l’euro et a une parité fixe .
Les bases militaires françaises en Afrique sont des anciennes colonies françaises
2) Une autre histoire du nucléaire
Le nucléaire est pas simplement l’histoire des grandes puissances de ce monde. C’est aussi l’histoire des pays qui fournissent la matière pour faire le nucléaire
L’arme nucléaire est importante pour la France au moment de la décolonisation
3) Les effets de réverbération sur les métropoles
L’histoire des métropoles et des colonies sont des histoires communes qui ont des effets de réverbération l’une sur l’autre. On retrouve, par exemple, des éléments du code de l’indigénat dans le code civil.
Il y a aussi des techniques de pouvoirs pensé pour les colonies qui ont eu des effets sur la métropoles.
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