Texte économie, la révolution silencieuse

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Séance 3 – La montée du salariat et l’ère contemporaine

Traité de Rome de 1957 : un article (demandé par la FR pour faire face à la concurrence : empêcher par exemple que les travailleuses allemandes viennent en France parce qu’il y a une égalité salariale) dans le chapitre 3 stipule une égalité de salaires entre les femmes et les hommes

Taux d’activité des femmes en hausse (activité = chômeurs, travailleurs à temps plein, à temps partiel ➔ cf annexe 1 drive)

A partir des années 60 : hausse du taux d’activité des femmes (15-64 ans)

Dans certains pays ça a commencé plus tôt (Norvège, Suède, Pays-Bas,…), d’autre plus tard (Italie, Grèce, Espagne, …)

Dans les pays nordiques, écart de taux d’activité entre les hommes et les femmes de 5 points de pourcentage.

Comment expliquer cette « révolution » malgré le modèle de « Monsieur Gagnepain » ?

- facteurs économiques : gains de productivité dans la production domestique : plus de K et moins de L ➔ besoin de moins de temps pour faire le même travail (machine à laver, appareils électroménagers, aspirateur, …) ; facteur quantitatif = besoin de main-d’œuvre et donc recours au L des femmes (recession VS croissance) ; facteur quantitatif = dvpt du secteur tertiaire, augmentation du niveau d’éducation des femmes

- facteurs politiques (féminisme) : droits de vote, droits politiques, droit à disposer de leurs corps, droits familiaux et réforme de l’autorité parentale, autonomie financière des femmes

- facteurs démographiques : accès à la contraception, baisse natalité, recul de l’âge des mères à la naissance

Texte de Claudia Goldin : raconte la dynamique de la participation des femmes au marché du L (ne parle que des femmes blanches riches et éduquées)

- possibilité pour les F de s’imaginer travailler, s’émanciper dans une carrière professionnelle, des F de plus en plus éduquées relativement aux H alors qu’avant les F allaient à l’université plus pour trouver un conjoint que pour obtenir un diplôme (pour les H rien ne change, depuis toujours ils doivent travailler)

Offre de L des femmes est plus mouvante que celle des hommes

- Elasticité de l’offre de L = réaction de l’offre de L à une augmentation du salaire

1) effet de substitution : si le taux de salaire augmente alors le coût d’opportunité du loisir s’accroît et donc moindre consommation du loisir (bien normal) et augmentation de l’offre de L

2) effet revenu : si le taux de salaire augmentte alors l’offre de L baisse (avec moins d’heures de L, on conserve le même niveau de revenu)

➔ dvpt de concepts théoriques et de méthodes empiriques en économie du L dans le paradigme néoclassique

offre de L des femmes très élastique : si H gagne bien pas besoin de travailler et au contraire s’il gagne pas bcp obligé de travailler

Entrée des F dans le salariat

- émancipation éco des F

- persistance des ingégalités entre F et H (taux d’activité des femmes plus faible que celui des hommes et carrières discontinues, temps partiel concerne surtout les femmes, ségrégation horizontale (métiers d’homme et métiers de femmes) et verticale (plafond de verre), écart de salaire, travail domestique VS marchand)

Dans l’augmentaton des taux d’activité ou des taux d’emploi, des effets doivent être distingués :

- effet de génération (le comportement d’offre de L des femmes est différent selon les générations, ce qui est bcp moins marqué pour les hommes)

- effet « cycle de vie » (le comportement d’offre de L des femmes se modifie au cours de leur cycle de vie (formation de la famille), ce qui est bcp moins marqué pour les hommes)