Plus de flexibilité pour plus d'emploi?
Par Ramy • 24 Novembre 2018 • 1 190 Mots (5 Pages) • 595 Vues
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l’entreprise accorde une importance particulière à la situation financière à l’entreprises, ainsi, la flexibilité des rémunérations permet à l’entreprise de varier les coûts salariaux en fonction des performances individuelles ou en équipes et de la performance de l’entreprise. Cette solution permet à l’entreprise de ne pas licencier en période de récession, et ainsi, éviter un accroissement du chômage.
Mais, cependant, bien que la flexibilité externe et interne ont des effets favorables à l’emploi, il ne faut pas oublier ses effets pervers…
II/ Mais elle peut aussi avoir des effets néfastes pour l’emploi
a) Une solution controversée
La flexibilité des salaires peut montrer des effets inverse, selon Keynes, le marché du travail n’existe pas, l’offre de travail dépend des prévision de production des entreprises afin de satisfaire la demande anticipée. Donc même si le salaire baisse, et que la firme a assez de personnel, elle n’embauchera pas.
Dans la théorie des contrats explicites, les salariés ont une aversion pour le risque, ils privilégient la régularité des salaires, ils acceptent un salaire plus faible que celui auquel ils pourraient prétendre en contrepartie de cette « fixité » ; l’entreprise joue le rôle d’assurance. Ceci explique que l’ajustement se réalise alors par les quantités c’est-à-dire par les licenciements. De plus, selon la théorie du salaire d’efficience, le taux de salaire peut influencer le niveau de productivité d’un individu, si le salaire est faible, le risque de sélection adverse est plus élevé, ce qui augmente le recours des entreprises aux licenciements. Ainsi, les emplois précaires diminue la motivation et freine leur productivité.
Effectivement, le risque est constitué non seulement de l’instabilité de l’emploi sur le long terme, mais aussi du fait que les droits sociaux sont très limités. Du fait d’une faible présence dans l’entreprise et du fait des licenciement, perdent leur couverture. (= Halo du chômage)
b) Mauvais pour la qualité de l’emploi
Cette flexibilité touche aussi les conditions d’emplois des salariés.
Selon la théorie de la segmentation du marché du travail, celui-ci serait dual, un marché primaire avec des condition de travail qui sont bonne et des emploi stables, bien rémunérés et qualifiés et de l’autre côté un marché secondaire avec des conditions professionnels moins favorable en termes de salaires, stabilité/sécurité etc. Cette dualité du marché du travail est accentuée par la flexibilité interne et externe qui touche principalement le marché secondaire, notamment les outsiders.
De plus, la flexibilité quantitative externe entretient le chômage structurel et l’instabilité de l’emploi, puisqu’en effet, lorsque le travail partiel prend fin, la plupart retourne au chômage.
Cependant, les flexibilités interne et externe se sont traduite par une dégradation des conditions de travail, du fait du rapport de force de l’entreprise, les outsiders occupent souvent les tâches les plus dangereuses, et sont parfois mal équipés et mal formés pour occuper ces postes. Mais du fait de la forte concurrence parmi les demandeurs d’emplois, ils sont vulnérables et ne peuvent agir de peur de perdre leur emploi.
Conclusion
Ainsi, la flexibilité interne permet de stabiliser l’emploi à long terme contrairement à la flexibilité externe. La flexibilité ne fait seulement d’accentuer la dualité du marché, en augmentant le chômage et les inégalités sachant que le travail était considéré comme un élément d’intégration social, son rôle s’est aujourd’hui affaibli.
Cependant, on pourrait s’intéresser au modèle danois de la flexisécurité, un dispositif social autorisant une plus grande facilité de licenciement pour les entreprises et des indemnités longues et importantes pour les salariés licenciés. Il repose sur un mécanisme économique selon lequel des procédures de licenciement facilitées inciteraient les employeurs à embaucher en échange de mesures en faveur
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