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Les culture des cibles

Par   •  7 Mars 2018  •  2 090 Mots (9 Pages)  •  486 Vues

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Le goût des téléspectateurs s'organise néanmoins selon une double opposition :

→ D'un côté, il y a ceux qui envisagent la TV comme un divertissement contre ceux qui l'envisage comme une source d'information et de culture.

→ De l’autre, les téléspectateurs qui aiment l'innovation et les téléspectateurs qui cultivent la tradition.

30h par semaines : Du côté du divertissement, plus on regarde la TV, plus on cherche le divertissement Au delà de 45 ans, on est plutôt traditionaliste.

Il y a une baisse relative du taux de forts lecteurs, tandis que la proportion des faibles lecteurs a augmenté. Le lectorat de la presse écrite a baissé tandis que la presse magazine se situe plutôt dans un contexte favorable, notamment avec la multiplication des thématiques et des supports. Cette baisse est surtout marquée chez les jeunes, attirés par les magazines gratuits et la presse internet. Concernant la presse magazine, la France est un modèle à part. Les français lisent environ 7 magazines et le type de magazine qui séduit le plus est la presse télé. Pour ce qui est des quotidiens, on peut affirmer que la lecture est plutôt masculine. La presse nationale est en moyenne plus jeune que la presse régionale, le niveau d’étude est supérieur, plutôt dans des classes aisées. Pour la presse régionale, la répartition homme/femme est plus équilibrée. La lecture des magazines est très répandue et n’est donc plus un facteur de différenciation sociale. Son lectorat est relativement équilibré (homme/femme) et plus on est jeunes, diplômés, et vivant dans de grands centres urbains, plus on va cumuler des titres de magazine entre magazines généralistes et spécialisés.

La radio est un média qui connait une faible évolution malgré la concurrence de la Télévision. C’est un média d’écoute individuelle. Elle apparait bien complémentaire et non pas concurrente à la télévision. Près de 70% des français écoutent la radio tous les jours avec une durée d’écoute moyenne de 3h par jour. On constate l’existence de deux usages de la radio, un qui privilégie l’information, cela concerne les personnes les plus diplômées et souvent des hommes, et une écoute musicale notamment chez les 15-20 ans. De manière générale, l’audience radiophonique compte davantage d’hommes que de femmes, bien que les femmes l’écoutent plus longtemps. C’est une écoute plutôt passive, en ce sens que l’écoute radiophonique se superpose à une autre activité. Le taux d’écoute varie selon les moments de la journée, l’écoute maximale s’effectuant entre 7h et 9h. Le format généraliste multithématique est le plus écouté. La radio apparait comme le média actif chez les jeunes. Liée à la mobilité, elle est très écoutée et cède le pas à la télévision.

La durée d’écoute de la Télévision augmente régulièrement, on est aujourd’hui proche des 3H30 d’écoute quotidienne, alors qu’on était aux alentours de 3H à la fin des années 90. Cet allongement de la durée s’accompagne d’une accentuation du caractère quotidien. Les facteurs qui conduisent à une écoute plus élevée sont : l’âge avancé, l’inactivité, la présence d’enfants dans le foyer. Ceux qui se passent le plus de la TV sont ceux qui ont un accès à un grand nombre de sources de divertissement et d’informations.

C) Les valeurs des cultures dominantes

Dans une société, marqué par la rentabilité, l’efficacité, le profit, que vaut réellement la culture ? Elle est souvent considérée comme un bien dérisoire, inutile. La première préoccupation des Français n’est pas la culture mais l’emploi et la santé. La culture devient anecdotique alors qu’elle se révèle comme le principal facteur de différenciation. Toutes les activités culturelles apparaissent aujourd’hui plutôt comme des loisirs, et pourtant, l’absence de ces loisirs coûte cher à ceux qui la néglige. Il faut diversifier ses pratiques culturelles. Le fossé se creuse fortement entre les adolescents, et il devient quasi irrémédiable chez les 20-25 ans. Les inégalités culturelles sont aujourd’hui la principale source de hiérarchisation sociale. Tout autant que les connaissances, ce sont les codes, manières d’être qui constituent la culture dominante, la culture des dominants. Il y a une distinction qui s’opère entre les individus en fonction du nombre et de la fréquence de pratique des activités culturelles.

Logique de l’accumulation : plus on pratique des loisirs, plus on a la chance de diversifier ces pratiques. Ce qui échappe à cette logique semble être la Tv, la chasse et la pêche.

Le cumule d’activités est fortement lié à l’éducation plus qu’au niveau des revenus.

Les individus passifs culturellement et sportivement font appel à un usage intensif de la Tv. Les actifs, voir même les hyperactifs mettent l’accent soit sur la culture, soit sur les sports sans qu’il n’y ait de réelle opposition entre les 2. Ces 3 profils se dessinent en fonction du niveau de l’éducation et de la CSP (facteurs de cadre de vie) mais aussi en fonction du sexe.

Certaines pratiques culturelles et sportives sont addictives. Le sport et certaines activités culturelles nécessitent un entrainement. Il y a une tendance à valoriser plus une pratique quand on la possède et quand on la maitrise.

Le test de musée

Quand on interroge les gens qui n’ont pas été au musée dans l’année, la réponse dominante est « ça ne m’intéresse pas ». Or, si on regarde de plus près, on constate que ceux que les musées n’intéressent pas sont plutôt traditionalistes, qui pensent que les femmes ne devraient jamais travailler quand elles ont des enfants en bas âge, que le cercle familial est le seul endroit où elles se sentent bien, ils s’imposent des restrictions sur plusieurs postes budgétaires (partent – en vacances, de nature anxieuse, peur de la maladie, des accidents de la route et ont peu d’amis). Autrement dit, le visiteur de musée répond à un statut social fortement distinctif par rapport au reste de la pop. et a un niveau de vie peu contraignant, une forte sociabilité, une personnalité peu anxieuse et assez moderniste. Ce qui est vécut comme goût ou un dégout, individuel, spécifique relève d’un déterminisme collectif qui permet de définir une typologie assez précise.

On peut déterminer 5 typologies différentes :

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